(Ouagadougou, 5 juillet 2025)Deux footballeurs internationaux, Bertrand TRAORÉ et Edmond TAPSOBA ont fait vendredi 4 juillet 2025, un don de 80 tonnes de ciment à l’Initiative présidentielle Faso Mêbo.
Bertrand TRAORÉ et Edmond TAPSOBA
Les joueurs internationaux Bertrand TRAORÉ de l’Ajax d’Amsterdam et Edmond TAPSOBA du Bayer Leverkusen, apportent leur pierre à l’édification de la Nation. « C'est un plaisir pour nous de venir accompagner l’Initiative présidentielle. Nous sommes des Burkinabè, nous sommes des patriotes (...) Nous nous devons de l’accompagner et donner l'exemple aussi à la jeunesse », indique Bertrand TRAORÉ .
Bertrand TRAORÉ et Edmond TAPSOBA
Quant à Edmond TAPSOBA, il a remercié le gouvernement et salué l'Initiative présidentielle. « C'est une bonne initiative de penser au pays. Si nous ne le faisons pas, personne d’autre ne le fera à notre place. Aujourd'hui, tout acte qu’on pose pourra avoir un impact », dit-il avant de lancer un appel à toute la nation à s’y mettre.
Bertrand TRAORÉ et Edmond TAPSOBA
Les deux Étalons comptent mobiliser l’équipe nationale pour apporter un soutien à l’Initiative présidentielle Faso Mêbo
Direction de la communication de la Présidence du Faso
(Ouagadougou, 5 juillet 2025). Une délégation du Conseil général de l’Église des Assemblées de Dieu du Burkina Faso, conduite par son président, Pasteur Dr Etienne P. ZONGO s’est rendue sur le site de confection des pavés au Lycée Philippe-ZINDA-KABORÉ pour apporter sa contribution à l’Initiative présidentielle Faso Mêbo.
Le Conseil général de l’Église des Assemblées de Dieu au Faso Mêbo
« Nous sommes venus exprimer notre joie pour les initiatives qui sont engagées pour la construction de notre patrie », indique Pasteur Dr Etienne P. ZONGO.
D’une valeur de 10 millions FCFA, la contribution se compose de l’oxyde, de l’huile de décoffrage, du sikalite et du ciment. Selon Pasteur ZONGO, l’Église des Assemblées de Dieu du Burkina Faso salue, soutient et prie pour que l’initiative connaisse une réussite totale.
Le Conseil général de l’Église des Assemblées de Dieu au Faso Mêbo
A l’issue de la remise symbolique, le Président du Conseil général de l’Église des Assemblées de Dieu du Burkina Faso, Pasteur Dr Etienne P. ZONGO et sa délégation se sont retroussés les manches pour participer aux travaux de fabrication des pavés.
Le Conseil général de l’Église des Assemblées de Dieu au Faso Mêbo
A cette occasion Paster ZONGO a lancé un appel : « nous ouvrons la porte pour tout fidèle chrétien de l’Église des Assemblées de Dieu, si vous avez à cœur de faire encore de plus grand, faites-en » parce c’est pour la construction de notre cher pays, le Burkina Faso.
Direction de la Communication de la Présidence du Faso
(Ouagadougou, 3 juillet 2025). L’entreprise chinoise CGINT, a fait mardi 1er juillet 2025, un don de 200 bidons d’huile de décoffrage d’une valeur de près de 4 millions FCFA à l’Initiative présidentielle Faso Mêbo.
L’entreprise chinoise CGINT à Faso Mêbo
Dans la confection des pavés qui se déroule actuellement sur le site de Faso Mêbo, l’huile de décoffrage joue un rôle très important. Ce geste de l’entreprise chinoise permettra d’huiler les moules et faciliter le décoffrage des pavés.
L’entreprise chinoise CGINT à Faso Mêbo
« Nous sommes une entreprise chinoise dans le secteur hydraulique, le Bâtiment et les Travaux Publics. Nous sommes très heureux de voir Faso Mêbo, travailler pour que le pays soit embelli. Nous sommes venus aujourd'hui faire un don qui est composé de deux cent bidons d’huile », déclare le Directeur général de CGINT, Johnny Wenju ZHENG.
Les dons de l’entreprise chinoise CGINT à Faso Mêbo
Le Directeur général de CGINT, Johnny Wenju ZHENG espère que d’autres acteurs emboitent le pas à CGINT et apportent leur contribution aussi à l’Initiative présidentielle Faso Mêbo.
L’entreprise chinoise CGINT à Faso Mêbo
En rappel l’Initiative présidentielle Faso Mêbo vise à désenclaver le Burkina Faso et réaliser des aménagements urbains. Dans ce cadre, la contribution en nature des populations à la construction de la Nation est attendue. Il s’agit entre autres du ciment, des agrégats, des outils, des produits comme l’huile de décoffrage, le sikalite et l’oxyde.
Direction de la communication de la Présidence du Fas
Bobo-Dioulasso, 22 juin 2025. Sous le ciel d’un dimanche fraternel et lumineux, un souffle d'engagement, de solidarité et de patriotisme a traversé le quartier de Bindougousso. Là où, pierre après pierre, sueur après sueur, se construit le socle d’un Burkina nouveau, porté par l’Initiative Présidentielle Faso Mêbô, une délégation étudiante singulière s’est levée. Il s’agit des étudiants en Licence 3 de Socio-anthropologie, promotion 2022, de l’UFR/Sociologie, Histoire et Lettres Modernes (SH-LAM) de l’Université Nazi Boni, déterminés à joindre le geste à la pensée, la théorie à l’action.
Guidés par leur Délégué de promotion, San Yacouba OUATTARA, ces jeunes intellectuels, futurs analystes des dynamiques sociales et culturelles du Burkina Faso, ont troqué les bancs de l’amphithéâtre contre les outils de chantier. En abandonnant provisoirement bics, stylos et cahiers pour rejoindre, à mains nues, la noble cause de Faso Mêbô, ils ont posé un acte fort, porteur de sens et de symbole.
Une jeunesse debout pour bâtir l’avenir
Dès les premières heures de la matinée, les visages radieux et résolus des étudiantes et étudiants ont envahi le site de fabrication de pavés du Village Artisanal de Bindougousso, cœur battant de cette entreprise de reconstruction nationale. Ils sont venus sans tambour ni trompette, mais avec la force tranquille de ceux qui comprennent que le changement véritable ne vient pas que des discours, mais aussi de l’action humble et concrète.
Dans une ambiance rythmée de chants patriotiques et de slogans mobilisateurs, les jeunes ont travaillé d’arrache-pied à la fabrication de pavés. Le sol vibrait de l’écho des pelles, des moules et des conversations enthousiastes, mêlées à des éclats de rires et à une ferveur contagieuse. Les gestes étaient assurés, les regards concentrés. Il ne s’agissait pas d’une simple action ponctuelle, mais d’un acte de foi envers l’avenir, d’un engagement citoyen pleinement assumé.
« En tant qu'étudiants en socio-anthropologie, il est de notre devoir d’aller à la rencontre du réel, de nous immerger dans les dynamiques sociales pour mieux les comprendre et les accompagner. Aujourd’hui, nous avons voulu être les témoins actifs de cette révolution populaire que constitue Faso Mêbô », a confié le délégué San Yacouba OUATTARA, visiblement ému.
Un don symbolique et solidaire
Au terme de cette journée de travail éprouvante mais galvanisante, les membres de la promotion n’ont pas souhaité repartir sans laisser une trace tangible de leur solidarité. À l’unisson, ils ont procédé à la remise d’un don symbolique composé de deux paquets de ciment et de cinq paquets d’eau, offerts au nom de toute la promotion 2022.
Ce geste, bien qu’humble en apparence, est lourd de significations : il démontre que chaque contribution, aussi modeste soit-elle, participe à l’édifice national. Il rappelle que la jeunesse estudiantine ne se limite pas à la revendication ou à la contestation, mais peut également être porteuse de propositions, d’engagements concrets et d’initiatives porteuses d’espoir.
« Ce ciment, c’est le symbole de notre adhésion à l’effort collectif. Cette eau, c’est le témoignage de notre désir d’irriguer cette terre de courage et d’espérance. Nous voulons dire au Président du Faso que nous avons entendu son appel et que nous y répondons avec nos bras, notre cœur et notre foi dans le pays des Hommes intègres », a déclaré une étudiante, le visage perlé de sueur mais rayonnant de fierté.
Quand l’intellect rencontre la pelle
L’un des enseignements majeurs de cette action réside dans la rencontre féconde entre le savoir académique et l’action citoyenne. En se confrontant à la réalité physique du terrain, ces étudiants donnent une profondeur inédite à leur formation, au-delà des murs de l’université.
Ils rappellent que la socio-anthropologie n’est pas une science lointaine ou abstraite, mais une discipline ancrée dans le vivant, dans le concret, dans le peuple. En intégrant le chantier de Bindougousso, ils ne se sont pas seulement salis les mains : ils ont donné chair à leurs idées, à leur idéal d’un Burkina Faso debout et solidaire.
Le geste de ces étudiants illustre également un renversement symbolique : la transmission ne descend plus uniquement des savoirs académiques vers la société, elle s’enrichit de l’expérience de terrain, du partage, de la participation collective.
Une jeunesse consciente et inspirante
Alors que certains doutent encore de l’engagement réel de la jeunesse africaine, cette action spontanée et désintéressée vient démontrer le contraire : la jeunesse burkinabè, lorsqu’elle est inspirée, responsabilisée et valorisée, est capable des plus grandes élévations. À travers cette participation active à la construction du projet Faso Mêbô, les étudiants de l’Université Nazi Boni s’inscrivent dans une démarche de transformation nationale, et même de refondation morale et sociale.
Pour San Yacouba OUATTARA, délégué de la promotion : « L’époque des revendications et des grèves est derrière nous. Aujourd’hui, sous la dynamique impulsée par le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, nous avons compris qu’il est temps d’agir, de construire, de servir. Faso Mèbo est notre cause, et nous y répondons avec fierté ! »
Il a lancé un appel fort à toute la jeunesse estudiantine du pays : « Étudiants du Burkina, l’heure n’est plus aux discours mais à l’action ! Mettons nos forces ensemble pour faire rayonner cette initiative patriotique»
Vers une dynamique à amplifier
L’exemple de la promotion 2022 de Socio-anthropologie devrait faire école. Il appelle à une mobilisation plus large de la communauté universitaire, mais aussi des artistes, des ouvriers, des commerçants, des agriculteurs, bref, de toutes les composantes du peuple burkinabè. Car la construction d’un nouvel horizon ne peut être l’affaire d’un seul homme, ni d’un seul corps social. Elle est l’œuvre d’un peuple debout, d’un peuple qui choisit, chaque jour, de poser un acte pour demain.
En ce 22 juin 2025, à Bindougousso, les étudiants ont montré la voie. Une voie pavée de courage, de solidarité et d’intelligence collective. Une voie vers un Burkina qui se construit par le bas, dans l’effort et dans l’unité. Une voie que d’autres, à leur tour, auront le devoir d’emprunter.
En marge des contributions institutionnelles, un geste personnel et profondément symbolique a marqué l’après-midi de ce vendredi 20 juin 2025 au Village Artisanal de Bindougousso.
La famille de Sidibé Nouhoun Numéro 2 representé par son fils Sidibé Boubakar
Sidibé Boubakar, dans un élan patriotique discret mais éloquent, est venu remettre deux (2) tonnes de ciment au nom de son père, Sidibé Nouhoun Numéro 2, figure respectée de la région. Ce don, fait à titre individuel, vise à soutenir l’Initiative Présidentielle Faso Mêbo et témoigne d’une conscience citoyenne exemplaire, enracinée dans les valeurs familiales de solidarité et d’attachement à la patrie.
Sidibé Boubakar, le fils de Sidibé Nouhoun Numero 2 et une représentante de Faso Mêbo
« Mon père m’a chargé de remettre ce don, non pas pour qu’on parle de lui, mais pour que chacun comprenne que bâtir le Faso, ce n’est pas seulement l’affaire des institutions, mais aussi celle des familles, des citoyens et des cœurs sincères. »
Les responsables de Faso Mêbo ont salué ce geste spontané avec une émotion visible, soulignant que « ce sont ces contributions individuelles, humbles mais sincères, qui bâtissent l’âme du projet Faso Mêbo ».
Ce don s’inscrit dans une dynamique plus large de mobilisation populaire pour un Burkina Faso beau, attrayant et développé, où chaque citoyen devient un acteur du changement, peu importe l’échelle de son action.
Ce vendredi 20 juin 2025, au Village Artisanal de Bindougousso, le cœur de Bobo-Dioulasso a battu plus fort que d’ordinaire. Non pas au rythme du balafon ou des marchés, mais au son vibrant d’un patriotisme assumé, engagé, concret. Répondant massivement à l’appel du Président du Faso, le personnel de toutes les mairies de la cité de Sya s’est levé d’un seul homme pour apporter sa pierre – littéralement – à l’édifice de la reconstruction nationale impulsée par l’Initiative Présidentielle Faso Mêbo.
Photo de famille des représentants du personnel de toutes les mairies de la cité de Sya
Un acte fondateur d’union municipale
Dans une atmosphère d'ambiance civique et de fraternité exemplaire, 23 tonnes de ciment et 4 voyages de sable ont été solennellement remis à la coordination de Faso Mêbo, devant une assistance nombreuse et attentive. Cette contribution, issue des efforts conjoints et volontaires du personnel des différentes mairies (arrondissements et commune centrale), incarne l’éveil d’une conscience municipale au service du bien commun.
La remise du don a été faite par le Président de la Délégation Spéciale (PDS), Monsieur Laurent Kantogom, accompagné des représentants de chaque structure communale. Le geste fut sobre, mais d’une portée symbolique considérable : une démonstration éclatante de ce que peut le service public quand il se met au diapason des aspirations populaires.
« Il ne s’agit pas simplement de ciment et de sable. Il s’agit d’un serment silencieux, d’un engagement profond du personnel municipal à ne plus regarder le pays souffrir sans agir. »
— Laurent Kantogom, PDS de Bobo-Dioulasso
Le Président de la Délégation Spéciale (PDS), Monsieur Laurent Kantogom et un représentant de Faso Mêbo sur le chantier de Bindougousso
Faso Mêbo : un appel entendu par la base
Depuis le lancement de Faso Mêbo, initiative présidentielle aux accents révolutionnaires, les réponses se multiplient à travers tout le pays. Mais à Bobo-Dioulasso, la capitale économique et culturelle du Faso, cette réponse a pris une tournure résolument collective et exemplaire.
Au lieu d’attendre des instructions descendantes ou des financements extérieurs, les agents municipaux ont spontanément décidé de contribuer de leurs moyens, de leur sueur et de leur présence, convaincus que l’avenir du pays se joue dans des actes simples, concrets et répétés.
Des chefs de service aux agents d’entretien, des secrétaires administratifs aux techniciens de voirie, chacun a tenu à se sentir acteur de la transformation de la ville, dans un esprit de cohésion jamais vu depuis plusieurs années.
Le Président de la Délégation Spéciale (PDS), Monsieur Laurent Kantogom
Bindougousso : le nouveau théâtre de la citoyenneté active
Le choix du Village Artisanal de Bindougousso pour abriter cette cérémonie n’est pas anodin. Ce lieu, longtemps identifié comme espace d’expression des savoir-faire traditionnels, devient peu à peu le cœur logistique et symbolique de l’opération Faso Mêbo dans la ville de Bobo-Dioulasso.
C’est là que les matériaux sont réceptionnés, que les premières équipes de volontaires moulent les pavés, que les jeunes apprennent à manipuler la truelle et la dame de compactage. C’est là que l’on bâtit – pierre après pierre – un nouvel imaginaire urbain, fondé sur la responsabilité partagée et la fierté retrouvée.
Le 20 juin, Bindougousso n’a pas seulement reçu du ciment. Il a été témoin d’un tournant.
Le don de ciment du personnel de toutes les mairies de la cité de Sya
Quand l’État local se refonde
Par cette mobilisation exemplaire, les mairies de Bobo-Dioulasso posent les fondements d’un nouvel État local, plus proche des citoyens, plus engagé dans l’action directe, et surtout débarrassé des routines administratives stériles.
L’acte de donner, ici, n’est pas une charité ni une posture. C’est une manière de participer, de co-écrire le récit collectif d’une ville qui refuse de sombrer dans la résignation.
« Bobo-Dioulasso ne sera pas spectatrice. Nous serons aux avant-postes du redressement national. Que chaque quartier, chaque secteur sente que la mairie est avec lui, non pas en parole, mais en actes. »
— Déclaration collective des responsables d’arrondissement
Le Président de la Délégation Spéciale (PDS), Monsieur Laurent Kantogom
Un message au reste du pays
Ce 20 juin, la capitale économique a envoyé un signal fort : le patriotisme municipal existe, et il peut se matérialiser au-delà des slogans.
L’administration locale, souvent critiquée pour ses lenteurs ou ses lacunes, a su ici se réinventer en puissance d’entraînement, en montrant que les fonctionnaires aussi sont des bâtisseurs de la cité, des citoyens en armes symboliques face à l’urgence.
La coordination nationale de Faso Mêbo a salué, à travers ses représentants, un exemple de responsabilité territoriale à reproduire dans toutes les communes du Burkina.
Le Président de la Délégation Spéciale (PDS), Monsieur Laurent Kantogom
Conclusion : La ville aux cent cœurs bat pour le Faso
Bobo-Dioulasso, souvent qualifiée de ville de la douceur, de la musique et du dialogue, prouve aujourd’hui qu’elle est aussi ville du courage, de l’action collective et de la vision républicaine.
En donnant non seulement des matériaux, mais aussi du temps, de l’énergie et du sens, le personnel municipal transforme le quotidien en devoir sacré. Car le Faso se reconstruit dans les mains de ceux qui croient encore à l’avenir, même dans les moments les plus durs.
Le sable, le ciment et les volontés versées à Bindougousso ce jour-là, ce sont les premières pierres d’un rêve lucide : celui d’un Burkina reconstruit par ses propres enfants, unis, debout, et résolus à refuser la défaite.
Le vendredi 20 juin 2025, dans une scène rare d’unité, de dignité et de ferveur, l'Union Nationale des Dozos du Burkina Faso (UNDBF), conduite par son président le Dozoba Ali Konaté, a posé un geste historique dans le cadre de l’Initiative Présidentielle Faso Mêbo.
L'arrivée du Dozoba Ali Konaté à l'Espace Village Artisanale de Bindougousso (Bobo-Dioulasso)
À l’espace du Village Artisanal de Bindougousso à Bobo-Dioulasso, en présence d’une forte délégation de Dozos venus de plusieurs régions, de nombreuses autorités administratives, de nombreux journalistes, l’organisation a remis 100 sacs de ciment et 1 000 moules de confection de pavés au profit des projets communautaires inscrits dans Faso Mêbo.
Mais au-delà du don matériel, ce sont les images puissantes de Dozos eux-mêmes en train de mouler des pavés à mains nues qui ont bouleversé les observateurs. Épaules redressées, visages solennels, gestes précis, ces chasseurs devenus bâtisseurs ont démontré par l’acte que leur engagement dépasse la guerre : ils veulent reconstruire, poser pierre après pierre, le socle d’un Burkina nouveau, digne, libre et prospère.
« Ce geste est notre manière de dire au chef de l’État et à tout le peuple que les Dozos sont prêts à tout, pas seulement à combattre, mais aussi à bâtir », a déclaré le Dozoba Ali Konaté, sous un tonnerre d’applaudissements. « Nous ne voulons pas seulement protéger les frontières, mais aussi façonner l’avenir de nos enfants. »
Vers une citoyenneté enracinée
Ce moment fort marque un tournant. Les Dozos, longtemps perçus comme périphériques, entrent par la grande porte dans la fabrique du bien commun. Leur action dépasse les symboles : elle redéfinit le sens du patriotisme dans un contexte où le mot est trop souvent vidé de sa substance.
Leur engagement dans Faso Mêbo rappelle une vérité fondamentale : le Burkina Faso ne sera pas reconstruit uniquement par des plans quinquennaux ou des discours politiques, mais aussi par la sueur, le courage et la sagesse de ses fils les plus enracinés.
Conclusion : Le Dozo, sentinelle et maçon de l’espérance
À Bobo-Dioulasso, ce 20 juin 2025, les journalistes présents ne couvraient pas simplement un événement. Ils étaient témoins d’une refondation silencieuse. Celle d’un peuple qui reprend possession de lui-même, avec ses propres codes, ses forces vives, ses traditions transfigurées par le feu de la lutte et le souffle de l’avenir.
Ce jour-là, les Dozos ne traquaient pas les ennemis dans la brousse. Ils pétrissaient l’espoir, coulaient le ciment de la fraternité, forgeaient une république populaire, enracinée, invincible.
Et dans le silence du village artisanal, entre deux pavés, une leçon murmurée aux oreilles du Faso :
« L’homme qui sait chasser la peur sait aussi bâtir la paix. »
ozoba Ali Konaté - Président de l'Union Nationale des Dozos du Burkina Faso (UNDBF) donnant l'exemple
Paroles de Dozo
Voix et sagesses venues des bois, pour éclairer le chemin du Faso
« Nous avons juré devant nos ancêtres de ne jamais fuir quand le village brûle. Aujourd’hui, ce n’est plus seulement la brousse qu’il faut protéger, c’est la Nation tout entière. »
— Mamadou Doumbia, dozo de Dédougou
« Un Dozo ne se bat pas pour être applaudi. Il agit pour que les enfants puissent jouer sans peur et que les anciens puissent dormir en paix. »
— Konaté Klaberè Seydou, Coordonnateur de l'Union Nationale des Dozos du Burkina Faso (UNDBF)
« On nous appelait pour traquer les bêtes sauvages. Aujourd’hui, ce sont les monstres sans visage que nous traquons. Mais bientôt, ce sont les jardins, les écoles, les ponts que nous allons construire par centaine, par milliers et allons surveiller. Le Dozo ne dort pas tant que la paix ne dort pas dans le village. Et si demain il faut poser des briques pour bâtir, alors nos mains seront des outils de la liberté. Le fusil du Dozo ne tue pas seulement le mal, il garde aussi la justice et le respect. Quand nous offrons des pavés, c’est notre cœur que nous coulons dans le ciment du Faso. »
— Ali Konaté, Dozoba national
Dozoba Ali Konaté - Président de l'Union Nationale des Dozos du Burkina Faso (UNDBF)
🛡️ Portrait du Dozoba Ali Konaté
Le chef des Dozo au front de la reconstruction nationale
Homme de l’ombre devenu voix du peuple enraciné, Ali Konaté est l’actuel Dozoba national, c’est-à-dire le chef suprême de l’Union Nationale des Dozos du Burkina Faso. À la fois maître d’initiation, homme de paix et stratège communautaire, il incarne une nouvelle génération de chefs traditionnels engagés dans les enjeux contemporains du pays.
Né dans la région du Mouhoun dans une lignée de chasseurs, Ali Konaté a grandi au rythme des tambours sacrés, des contes initiatiques, des traques dans la brousse et des rites de passage. Mais c’est aussi un homme ouvert aux mutations du monde. S’il maîtrise les secrets des bois et les lois de la confrérie, il connaît aussi les défis de l’État moderne, de la démocratie, de la lutte contre le terrorisme et de la cohésion nationale.
Depuis sa désignation à la tête de l’UNDBF, Ali Konaté œuvre à redonner aux Dozos leur place légitime dans l’histoire vivante du Faso : non comme des marginaux folklorisés, mais comme des sentinelles enracinées dans l’éthique, la solidarité et le service communautaire.
Le 20 juin 2025, c’est sous sa direction que les Dozos ont remis 100 sacs de ciment et 1 000 moules de pavés, en présence d’autorités et de journalistes. Un geste symbolique mais fort, illustrant une nouvelle vision du rôle des traditions dans la reconstruction d’un Burkina digne, debout et souverain.
« Notre arme, c’est notre honneur. Notre force, c’est notre unité. Si l’État est en guerre, nous sommes soldats. Si l’État construit, nous sommes ouvriers. »
Sage, discret, respecté au-delà des frontières, Ali Konaté ne cherche ni titre ni pouvoir, mais appelle de ses vœux un Burkina réconcilié avec ses racines, apaisé dans ses collines et fier de ses enfants.
Bobo-Dioulasso, 16 juin 2025 - La Cité de Sya s’est éveillée ce lundi dans une atmosphère mêlée de fierté et d’espérance. Dans une ambiance chaleureuse et profondément patriotique, les premiers pavés de l’initiative présidentielle Faso Mêbo ont été solennellement posés aux abords de la Maison de la Culture Anselme Titiama SANOU, haut lieu de rayonnement artistique et culturel du Burkina Faso. Cet acte fondateur marque l’ouverture officielle des travaux d’embellissement de la ville, dans le cadre d’un projet national inédit porté par la vision du capitaine Ibrahim Traoré.
Une cérémonie symbolique à haute portée sociale
Entourés de la ferveur populaire, plusieurs figures clés ont rehaussé de leur présence cette cérémonie historique : Laurent Kontogom, Président de la Délégation Spéciale (PDS) de la commune, le Capitaine HEMA Mamadou, coordonnateur régional de Faso Mêbo, les soldats de la valeureuse Brigade d’Intervention Rapide n°7, les agents municipaux de Bobo-Dioulasso, sans oublier les infatigables Wayignans de la Coordination Nationale des Associations de Veille Citoyenne (CNAVC). À leurs côtés, des délégations de femmes, de jeunes, d’artisans pavetiers et de journalistes ont pris part à la pose des premiers blocs de granit comme on participe à la pose des fondations d’un rêve collectif.
Plus qu’une simple opération de pavage, l’événement s’est apparenté à une démonstration de solidarité nationale, un hymne à l’autodétermination populaire. Mains couvertes de poussière mais visages rayonnants : les images fortes de cette matinée augurent d’un tournant décisif dans le devenir urbain du Burkina Faso.
Faso Mêbo : une vision endogène du développement urbain
Adoptée en octobre 2024 sous l’impulsion du président de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, Faso Mêbo — littéralement « Le Pays d’abord » — est bien plus qu’un projet d’aménagement. C’est une philosophie d’action, un chantier de la dignité, un modèle de développement inclusif, patriotique et résolument burkinabè. Face aux limites d’une urbanisation dépendante des partenaires extérieurs, cette initiative propose une rupture structurelle fondée sur :
L’amélioration des infrastructures urbaines, à travers le bitumage des voies, le pavage des accotements et l’embellissement des places publiques.
La valorisation des ressources locales : des carrières burkinabè fournissent les pierres, des mains d’œuvre nationales transforment les matériaux, des compétences locales pilotent les opérations.
La mobilisation citoyenne, au cœur du processus : les habitants ne sont plus des spectateurs passifs, mais des acteurs actifs, offrant ciment, sueur et solidarité.
Une extension progressive, initiée à Ouagadougou, désormais déployée à Bobo-Dioulasso, avant de gagner toutes les capitales régionales du pays.
La Maison de la Culture : point de départ symbolique
Ce n’est pas un hasard si le choix de la première zone d’intervention s’est porté sur la Maison de la Culture Anselme Titiama SANOU. Symbole du génie créatif burkinabè, carrefour des arts et des traditions, ce site représente une convergence idéale entre l’esthétique urbaine, la mémoire collective et le renouveau populaire. En pavant les abords de ce haut-lieu, Faso Mêbo donne le ton : le développement doit aussi s’ancrer dans la beauté, le sens, et l’identité.
Un impact au-delà des infrastructures
Loin de se limiter aux seules questions d’urbanisme, Faso Mêbo est en train de générer un choc positif dans le tissu social. En effet, les retombées sont multiples et profondément transformatrices :
Renforcement de la solidarité nationale : Jamais depuis les grands chantiers de l’insurrection des années 80, on n’avait vu un tel élan d’unité entre civils, militaires, autorités locales et forces vives.
Revalorisation du travail manuel et artisanal : Les ouvriers pavetiers, longtemps marginalisés, deviennent les bâtisseurs du futur. Leur savoir-faire est reconnu, leur rôle centralisé.
Amélioration tangible du cadre de vie : Les rues pavées réduisent la poussière, facilitent la mobilité, rehaussent la dignité des quartiers populaires.
Réappropriation de la gouvernance : En mettant les citoyens au cœur de la solution, Faso Mêbo réconcilie la politique avec le peuple, l’action publique avec le vécu concret.
Des défis, mais une détermination à toute épreuve
Certes, tout n’est pas simple. La chaleur accablante, le besoin en matériaux, la coordination des efforts à grande échelle et la pression logistique représentent des défis considérables. Mais face à cela, une certitude : la foi inébranlable des populations. Des femmes ont poussé des brouettes de sable. Des autorités, des soldats, des jeunes, des femmes ont posé les pavés. Des anciens ont chanté pour bénir les travaux. Et tous ont répété, comme un mantra collectif : « Le pays d’abord, Faso Mêbo ! »
Vers un Burkina réinventé, pavé par son propre peuple
Bobo-Dioulasso, à l’instar de toutes les villes du pays, entre donc dans une nouvelle ère. Une ère où le progrès n’est plus l’apanage d’une élite technocratique, mais une entreprise collective, enracinée dans le génie populaire. Une ère où l’urbanisation devient une école de citoyenneté, de solidarité et d’excellence.
Faso Mêbo, en posant ses premiers pavés, ne pose pas seulement des blocs de granit. Il pose les premières pierres d’une souveraineté retrouvée, d’une renaissance sociale, d’un patriotisme concret.
Dans les jours à venir, d’autres quartiers de Bobo seront touchés. Puis viendront Dédougou, Koudougou, Fada, Ouahigouya, Banfora, Gaoua… Jusqu’à ce que chaque ville burkinabè devienne le miroir de la volonté populaire, le reflet d’un pays qui se bâtit par lui-même, pour lui-même, avec lui-même.
Faso Mêbo n’est pas un programme. C’est un serment. Une promesse de dignité gravée à même les rues.
Dans un geste hautement symbolique et profondément patriotique, l’opérateur économique Ali KONATÉ a offert cent tonnes de ciment à l’initiative Faso Mèbo, destinée à la fabrication de pavés pour l’aménagement urbain de Bobo-Dioulasso. Ce don s’inscrit dans la dynamique de mobilisation nationale prônée par le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, appelant les citoyens à contribuer activement à la refondation du pays.
Ali Konaté
Par cet acte, M. KONATÉ réaffirme non seulement son engagement indéfectible en faveur du développement socio-économique du Burkina Faso, mais il incarne également une forme exemplaire de patriotisme économique, conjuguant responsabilité sociale et soutien concret aux politiques publiques. Son apport contribuera à la réhabilitation de plusieurs quartiers, à la création d’emplois locaux et à la consolidation de l’économie communautaire.
L’initiative Faso Mèbo, quant à elle, se positionne désormais comme un véritable laboratoire de transformation populaire, fondée sur la solidarité active et la réappropriation citoyenne de l’espace urbain. Le geste d’Ali KONATÉ, salué unanimement, trace ainsi la voie d’une nouvelle ère où les acteurs privés se mettent résolument au service de l’intérêt général et de la dignité nationale.
Bobo-Dioulasso, 2 juin 2025 – C’est une matinée inoubliable que la capitale économique du Burkina Faso a vécue ce lundi. Sous un soleil clément et un ciel déployé comme une promesse d’espérance, le lancement officiel du volet « Pavage et Embellissement » de l’Initiative Présidentielle Faso Mêbo s’est tenu dans un cadre hautement symbolique : l’Espace du Village Artisanal, au cœur de Bindougousso, quartier emblématique et mémoire vivante de la ville de Sya.
Le Capitaine HEMA Mamadou - Président de la cérémonie de lancement de Faso Mêbo à Bobo-Dioulasso
Dans une ambiance d’unité, de ferveur citoyenne et de solennité républicaine, le Capitaine HEMA Mamadou, président de la dite cérémonie, a livré un discours marquant, dense, porteur de sens, et surtout, profondément enraciné dans l’esprit de la transition en cours. Il a rappelé avec vigueur et clarté que l’heure n’est plus aux attentes passives mais à l’édification collective d’un Burkina nouveau, résolument debout, résolument digne.
Le PDS des Hauts-Bassins
« Faso Mêbo » : de l’infrastructure à la structuration populaire
Loin de se réduire à une simple opération de bitumage ou à un programme d’aménagement urbain, le projet Faso Mêbo incarne une philosophie de gouvernance transformatrice. Comme l’a souligné le Capitaine HEMA Mamadou dans une adresse au peuple burkinabè à travers Bobo-Dioulasso, « Faso Mêbo n’est pas seulement un projet d’infrastructure. C’est une révolution citoyenne, une mobilisation nationale autour d’un idéal commun. »
Le message est clair : il s’agit de repenser la ville à partir de ceux qui l’habitent, de créer des espaces fonctionnels mais aussi harmonieux, où la beauté urbaine épouse la cohésion sociale. Ce faisant, l’État ne s’impose pas ; il s’efface pour laisser place à la dynamique communautaire, à l’intelligence populaire, à la générosité quotidienne.
Le Capitaine HEMA Mamadou tenant dans ses mains un pavé confectionné
Une vision présidentielle portée par le peuple
Le Capitaine HEMA n’a pas manqué de rappeler que cette initiative s’inscrit dans le sillage de la vision éclairée du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, dont le leadership courageux et la proximité avec le peuple redessinent les contours d’un pouvoir au service, et non au-dessus, des citoyens.
Ce projet, dans son essence, renoue avec l’héritage des grandes mobilisations populaires que le Burkina Faso a connues : la Révolution des années 1980, l’insurrection d’octobre 2014, ou plus récemment, les vigiles silencieuses de la jeunesse burkinabè face aux défis sécuritaires. Il puise dans la mémoire collective des luttes pour forger un présent actif, utile et fédérateur.
Omar Traoré (Chargé de Mission), le PDS et le Capitaine HEMA Mamadou admirant les premiers pavés confectionnés
Une mobilisation inédite des forces vives
Dès les premières heures, la foule affluait vers le Village Artisanal. Commerçants, élèves, coutumiers, agents publics, artisans, femmes de marchés, mototaxis, journalistes, associations de jeunes et de femmes, tous ont répondu présent. Cette mobilisation multiforme a offert un visage saisissant de la diversité engagée du peuple burkinabè.
Cette cérémonie de lancement fut un témoignage palpable d’un engouement réel, sincère, enraciné. Une ambiance faite de chaleur humaine, de détermination militante, mais aussi de fierté d’appartenir à une communauté capable de prendre son destin en main.
Omar Traoré (Chargé de Mission), le PDS et le Capitaine HEMA Mamadou admirant les premiers pavés confectionnés
Une solidarité concrète, à mains nues
L’un des éléments centraux du discours du Capitaine HEMA fut l’appel à une contribution populaire directe et palpable. Il ne s’agira pas ici de fonds levés par en haut, mais de dons en nature (ciment, granite, sable), de temps de travail bénévole, de moyens logistiques partagés, d’expertise offerte, de gestes de solidarité, aussi humbles soient-ils.
« Ce n’est pas la quantité qui compte, mais l’esprit de solidarité. Ce n’est pas le geste qui impressionne, mais l’intention qui l’accompagne. »
Ce propos fort, applaudi avec émotion par la foule, renoue avec les plus nobles traditions africaines d’entraide villageoise, de travaux communautaires, d’auto-détermination sociale. C’est une politique du terrain, par le terrain, pour le terrain.
Les premiers pavés confectionnés
Bobo-Dioulasso : laboratoire d’un modèle de développement endogène
Pourquoi Bobo-Dioulasso fait aujourd’hui ce lancement ? Parce que la cité de Sya, en plus d’être le poumon économique de l’Ouest, représente une force culturelle, historique et humaine singulière. C’est aussi une ville marquée par des défis urbains complexes : étalement non maîtrisé, insalubrité chronique, embouteillages croissants.
Le volet « Pavage et Embellissement » permettra de répondre à ces défis non par la seule technocratie, mais par une appropriation citoyenne de la transformation urbaine. Chaque rue pavée sera le fruit d’un effort partagé. Chaque espace embelli deviendra le reflet d’une communauté rassemblée.
Une coordination efficace au service d’un projet citoyen
Le Capitaine HEMA Mamadou n’a pas manqué de remercier et de féliciter l’ensemble des acteurs institutionnels et associatifs impliqués :
• - Les autorités administratives, coutumières, religieuses et militaires, dont la présence symbolique scelle l’unité territoriale ;
• - La Coordination Nationale des Associations de la Veille Citoyenne (CNAVC), section Houet, fer de lance de la mobilisation de terrain ;
• - Les organisations de la société civile, qui assurent un rôle de veille et d’accompagnement ;
• - Et surtout la population de Bobo-Dioulasso, dont l’engagement dépasse les espérances.
Ce réseau dense d’acteurs montre que Faso Mêbo est bien plus qu’un projet de gouvernement. Il est un pacte social, un contrat moral, une ambition collective.
Sable et Granite
Une vision pour le futur : bâtir un Faso debout, beau et juste
En clôturant son allocution, le Capitaine HEMA a prononcé des mots qui résonneront sans doute longtemps dans les cœurs :
« Aujourd’hui, nous écrivons notre histoire de nos propres mains. Faso Mêbo n’est pas une utopie. C’est une démonstration de ce que peut accomplir un peuple uni, conscient et déterminé. »
Il a invité toutes les couches sociales à s’impliquer durablement, afin que cette initiative ne s’essouffle point, mais devienne un modèle de développement durable basé sur la participation directe.
Une nouvelle page se tourne
L’histoire retiendra sans doute ce 2 juin 2025 comme le jour où Bobo-Dioulasso a allumé la mèche d’une insurrection douce, non plus contre un pouvoir, mais contre le fatalisme, l’attentisme et la résignation.
Alors que les premiers sacs de ciment sont déjà empilés sur le chantier pilote de Bindougousso, que les premiers volontaires s’enregistrent, et que les premiers pavés sont confectionnés, le peuple burkinabè donne une leçon au monde entier : la dignité ne se décrète pas, elle se construit. À mains nues. Ensemble.
Faso Mêbo. Le Burkina se relève. Et désormais, il le fait debout.
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