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culture

Yakka Silmandé embrase le Théâtre de l’Amitié : une ode flamboyante à la musique, à la parole et à la lumière

Publié le par FASO PATRIOTES TV

Bobo-Dioulasso, 21 juin 2025 —  En ce solstice de juin, la ville de Sya a encore prouvé qu’elle n’est pas simplement une cité de pierre et d’histoires, mais une matrice de sons, de rythmes, de poésie et de résilience. À l’occasion de la Fête de la Musique, le Théâtre de l’Amitié s’est transformé en un sanctuaire vibrant, où l’art a été célébré dans sa forme la plus pure et la plus habitée. L’enfant du pays, Yakka Silmandé, y a livré un concert inoubliable, un moment suspendu, dense, intense, tissé de verbe, de feu et de lumière.

Yakka Silmandé
Yakka Silmandé

Un appel à l’élévation

Dès les premières notes, le ton était donné. Yakka Silmandé n’était pas simplement monté sur scène pour "chanter" — il était venu pour offrir. Offrir la parole comme une semence fertile, offrir la musique comme une prière, offrir la scène comme une agora où se murmurent les silences du peuple et se hurlent les vérités oubliées.

Revêtu d’un boubou sobre aux couleurs d’ocre et d’indigo, les bras levés vers la foule en guise de bénédiction, il s’est avancé lentement, humble mais souverain, porté par une clameur déjà incandescente. Dans ses yeux brillait cette lueur propre aux poètes qui ont traversé l’ombre sans en oublier la lumière.

La magie d’un verbe incarné

Le concert, d’une durée de deux heures et demie, a été une succession de tableaux émotionnels, un véritable rite de passage entre douleur et espoir, entre mémoire et avenir. Chaque chanson, puissamment habitée, convoquait les luttes d’hier, les blessures d’aujourd’hui, les utopies de demain. Ses paroles, ciselées avec la rigueur d’un artisan du verbe, résonnaient comme des flèches en plein cœur.

Avec des titres sublimes, Yakka Silmandé ne se contente pas de faire de la musique. Il déploie un langage total, une musique qui parle à l’âme, au corps et à la conscience. Il mêle avec brio les tonalités du jazz sahélien, les envolées du blues mandingue, les tambours du pays moaga et les bruissements d’une poésie libre, dense, foisonnante.

Une voix qui guérit

Mais ce qui a bouleversé le public ce soir-là, ce fut surtout sa voix. Une voix grave, nuancée, souple, tantôt murmure, tantôt cri, capable de caresser les blessures comme de réveiller les silences. À chaque envolée lyrique, l’assistance retenait son souffle, suspendue aux modulations d’un timbre qui semblait parfois provenir d’un autre âge, d’un autre monde.

Les applaudissements, souvent spontanés, s’interrompaient parfois, comme si les spectateurs — debout, debout tous — ne voulaient pas troubler la fragile alchimie entre l’artiste et le silence. Car oui, le silence, dans ce concert, fut lui aussi un acteur : un silence habité, vibrant, comme une respiration collective entre deux poèmes lancés à la foule comme des psaumes rebelles.

Une communion avec le public

Le Théâtre de l’Amitié, comble jusqu’aux gradins supérieurs, vibrait à l’unisson. On y croisait des étudiants, des dozos, des enfants, des artistes, des enseignants, des artisans, tous rassemblés, comme aimantés, par une même quête : celle du beau, du vrai, de l’essentiel. Il y avait dans cette foule un souffle rare, presque sacré, un sentiment de communion que seuls les très grands artistes savent provoquer.

« Yakka, c’est notre griot moderne, notre phare », nous confiait Aïssata, une jeune femme aux yeux rougis par l’émotion. « Il ne chante pas pour divertir, il chante pour réveiller. »

Yakka Silmandé
Yakka Silmandé

Un hommage appuyé à KAMBANDA CULTURE

Au cœur de cette réussite artistique se trouve un partenaire indéfectible : KAMBANDA CULTURE. Grâce à son accompagnement, à son professionnalisme et à sa foi dans les artistes émergents comme confirmés, ce concert a pu prendre l’ampleur d’un événement national. Le directeur de la structure, visiblement ému à la fin du spectacle, n’a pas manqué de rappeler combien « soutenir l’art aujourd’hui, c’est poser les jalons d’une conscience libre et éclairée pour demain. »

Yakka Silmandé, de son côté, a salué cette collaboration dans une allocution de clôture d’une intensité rare : « Ce soir, nous étions ensemble au nom de l’art, au nom du verbe, au nom de la lumière. Merci à Kambanda. Merci à vous, peuple de Sya. La musique est une traversée. Et vous m’avez porté. »

Un avenir sur d’autres scènes

Pour ceux qui n’ont pu assister à cette performance d’anthologie, l’artiste a promis de revenir. Et pour ceux qui l’ont vécu, un rendez-vous est d’ores et déjà pris. Silmandé a annoncé une tournée nationale pour les mois à venir, avec des étapes prévues à Ouagadougou, Gaoua, Kaya, Koudougou et même au-delà des frontières, à Bamako, Niamey, Lomé et Abidjan.

Ce concert au Théâtre de l’Amitié n’était donc pas une fin, mais un commencement. Celui d’une nouvelle ère musicale où la beauté, l’engagement et la profondeur ne sont plus incompatibles. Une ère où l’artiste n’est plus un amuseur, mais un veilleur. Un témoin. Un semeur de conscience.

Et après les projecteurs…

Tandis que les derniers spectateurs quittaient les gradins, les échos de la soirée résonnaient encore dans les rues de Bobo. Certains fredonnaient les refrains, d’autres restaient silencieux, habités. Une chose est sûre : ce 21 juin 2025 ne s’oubliera pas. Il a inscrit dans la mémoire de la ville un moment d’art pur, de beauté brute, de lumière généreuse.

Merci, Yakka Silmandé. Vous avez chanté, et nous avons entendu.

Saidicus Leberger

Pour Faso Patriotes TV

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Les Femmes Bôbô Madarè au Cœur de la Paix Sociale à Bobo-Dioulasso

Publié le par FASO PATRIOTES TV

Le 19 avril 2025, l’Association Madarè Dalla Ta Ton a organisé, sur la Place de la Mairie de Bobo-Dioulasso, la Journée de la Femme Bôbô Madarè autour du thème : « Rôle et contribution de la femme Bôbô Madarè dans la recherche de la cohésion sociale et de la paix au Burkina Faso ».

En présence des autorités administratives, religieuses et coutumières, cette journée a été marquée par un vibrant plaidoyer de la présidente de l’association, des discours empreints de sagesse, une parade culturelle rassemblant diverses communautés, et une célébration du rôle crucial des femmes dans la consolidation de la paix.

À travers cette initiative, les femmes Bôbô Madarè ont rappelé leur position centrale dans la préservation des valeurs communautaires, la médiation sociale et la reconstruction d’un Burkina Faso harmonieux.

Saidicus Leberger
Pour Faso Patriotes TV

Journée de la Femme Bôbô Madarè
Journée de la Femme Bôbô Madarè
Journée de la Femme Bôbô Madarè
Journée de la Femme Bôbô Madarè
Journée de la Femme Bôbô Madarè
Journée de la Femme Bôbô Madarè
Journée de la Femme Bôbô Madarè
Journée de la Femme Bôbô Madarè
Journée de la Femme Bôbô Madarè
Journée de la Femme Bôbô Madarè
Journée de la Femme Bôbô Madarè
Journée de la Femme Bôbô Madarè
Journée de la Femme Bôbô Madarè
Journée de la Femme Bôbô Madarè
Journée de la Femme Bôbô Madarè
Journée de la Femme Bôbô Madarè
Journée de la Femme Bôbô Madarè
Journée de la Femme Bôbô Madarè
Journée de la Femme Bôbô Madarè
Journée de la Femme Bôbô Madarè
Journée de la Femme Bôbô Madarè

Journée de la Femme Bôbô Madarè

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AUDIENCE DU PRÉSIDENT DU FASO: Les lauréats burkinabè de la 29e édition du FESPACO présentent leurs trophées au Chef de l’État

Publié le

(Ouagadougou, 14 avril 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a reçu en audience ce lundi en fin de matinée, une délégation des lauréats burkinabè de la 29e édition du Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO). 

Au palais de Koulouba, les VDP du cinéma  burkinabè sont venus présenter au Président du Faso, les trophées remportés au dernier FESPACO
Au palais de Koulouba, les VDP du cinéma burkinabè sont venus présenter au Président du Faso, les trophées remportés au dernier FESPACO

Au palais de Koulouba, ces « VDP du cinéma » burkinabè sont venus présenter au Président du Faso, les trophées remportés au dernier FESPACO. « Nous avons profité remercier le Chef de l’État pour le soutien aux différentes productions cinématographiques. Il faut reconnaitre que l’aide de notre ministère nous a permis de mener nos projets jusqu’au bout, la quasi-totalité qui a été présentée au FESPACO a remporté des trophées. Nous avons aussi le grand plaisir de présenter tous ces trophées au peuple burkinabè qui avait besoin d’un peu de sourire en ces moments difficiles. Nous sommes très fiers de lui apporter ce sourire parce qu’il le mérite. Nous sommes avec le peuple et nous nous battrons avec le peuple », déclare le porte-parole des lauréats, Dani KOUYATE, Étalon d’or de Yennenga, à l’issue de l’audience.

Le Président du Faso a félicité les lauréats burkinabè pour leurs sacres, et a sollicité leur expertise en tant que professionnels pour « façonner notre image et révolutionner notre vie ». En effet, insiste le Capitaine TRAORÉ, « à travers le cinéma aussi, on a contribué à ternir l'image de l'homme noir à un moment donné... Heureusement, certains acteurs ont pu rattraper à partir d'une certaine époque. Certains acteurs ont refusé de jouer des rôles avilissants et discriminatoires dans des films. On les félicite pour cette révolution qu'ils ont pu mettre en œuvre ».

Au palais de Koulouba, les VDP du cinéma  burkinabè sont venus présenter au Président du Faso, les trophées remportés au dernier FESPACO
Au palais de Koulouba, les VDP du cinéma burkinabè sont venus présenter au Président du Faso, les trophées remportés au dernier FESPACO

Faire la promotion des valeurs intrinsèques du peuple burkinabè

Convaincu que c'est par le cinéma qu'on pourra montrer au monde entier « qui nous sommes et de quoi nous sommes capables », le Président du Faso rappelle avoir donné des instructions au ministère en charge de la culture d’écrire un programme ambitieux pour le cinéma burkinabè, dont l’objectif est de changer la mentalité de la jeunesse. Le Capitaine Ibrahim TRAORÉ s’engage à investir dans le cinéma et encourage surtout le cinéma éducatif qui va faire ressortir les valeurs inhérentes au peuple burkinabè.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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Bobo-Dioulasso lance FESPACO BOBO 2025 : Un festival pour la cohésion culturelle

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Bobo-Dioulasso, 20 mars 2025 – Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, a lancé ce matin le FESPACO BOBO 2025.

Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO
Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO

La cérémonie, saluée par le Gouverneur des Hauts-Bassins et des représentants du Mali, marque le début d’un mini-festival de quatre jours dédié aux meilleures productions de la biennale du cinéma africain de Ouagadougou. Ce rendez-vous culturel vise à renforcer la cohésion sociale et promouvoir une bonne gouvernance, tout en mettant en valeur l’héritage culturel de Bobo-Dioulasso, véritable creuset des traditions.

FASO PATRIOTES TV

 

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FESPACO 2025 : Les lauréats burkinabès reçus en audience par le ministre de la Culture

Publié le par FASO PATRIOTES TV

Ouagadougou, 17 mars 2025 Les lauréats burkinabès de la 29e édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) ont été reçus en audience par le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, ce lundi 17 mars 2025. Cette rencontre a constitué une occasion privilégiée pour les récipiendaires de présenter officiellement les distinctions obtenues et d'exprimer leur gratitude à l’État burkinabè pour son accompagnement.

Les lauréats burkinabè de la 29e édition du Fespaco
Les lauréats burkinabè de la 29e édition du Fespaco

Une moisson cinématographique riche et honorifique

Les lauréats, aussi bien récipiendaires des prix spéciaux que du prestigieux Étalon d’Or de Yennenga, ont tenu à manifester leur reconnaissance au ministre et à l'ensemble du département de la Culture pour le soutien institutionnel dont ils ont bénéficié tout au long de cette édition du FESPACO. La rencontre a été marquée par des échanges constructifs sur l'avenir du cinéma burkinabè, l'exploitation des œuvres primées et la valorisation de la production cinématographique nationale.

Un engagement réaffirmé pour la valorisation du cinéma burkinabè

Dans son intervention, le Ministre Pingdwendé Gilbert Ouédraogo a exprimé sa fierté de voir le Burkina Faso rayonner une fois de plus sur la scène cinématographique continentale. Il a souligné la nécessité d'une diffusion plus large de ces œuvres dans les salles de cinéma afin de permettre aux Burkinabè de découvrir et d'apprécier ces productions qui puisent dans l’authenticité culturelle du pays. « Le cinéma est un puissant vecteur de transmission de nos valeurs. Il est impératif que nos compatriotes aient accès à ces œuvres afin de s’enrichir de nos identités culturelles », a-t-il affirmé.

Encourageant les cinéastes à persévérer dans la voie de l’excellence, il les a exhortés à explorer davantage les trésors culturels et patrimoniaux du Burkina Faso afin de produire des films ancrés dans la réalité burkinabè et africaine. « Notre identité est notre force, et c’est en la valorisant que nous donnerons à notre cinéma une singularité qui lui permettra de briller encore davantage sur la scène internationale », a-t-il ajouté.

Perspectives et enjeux pour le secteur cinématographique

Cette audience s’inscrit dans une dynamique de renforcement du dialogue entre les acteurs du septième art et les autorités publiques. L’enjeu est double : d’une part, créer des conditions favorables à la production et à la diffusion des œuvres cinématographiques burkinabè, et d’autre part, renforcer la présence du pays dans les grands rendez-vous internationaux du cinéma.

Avec cette reconnaissance institutionnelle, les lauréats du FESPACO 2025 repartent avec la ferme conviction que le cinéma burkinabè, riche de son patrimoine et de son savoir-faire, a de beaux jours devant lui.

Saidicus Leberger
Pour Faso Patriotes TV

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Lomé accueille le premier Forum des éditeurs jeunesse d’Afrique : un tournant pour la littérature enfantine sur le continent

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Du 6 au 8 mars 2025, la capitale togolaise sera le théâtre d’un événement inédit : le Forum des éditeurs jeunesse d’Afrique (FEJA). Initié par l’association Lire au Togo avec le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), ce premier rendez-vous entend donner un souffle nouveau à l’édition jeunesse en Afrique.

Forum des éditeurs jeunesse d’Afrique
Forum des éditeurs jeunesse d’Afrique

Un enjeu crucial pour l’éducation et l’identité culturelle

Le livre jeunesse constitue un pilier fondamental du développement intellectuel et de la transmission des valeurs culturelles. Un enfant exposé précocement à la lecture bénéficie d’une meilleure maîtrise linguistique et d’une plus grande capacité d’apprentissage. Pourtant, en Afrique, où les taux d’analphabétisme restent préoccupants dans plusieurs pays, l’édition jeunesse peine à se structurer.

La rareté des ouvrages destinés aux enfants, combinée à la domination de livres importés ne reflétant pas toujours les réalités africaines, freine l’éveil culturel des jeunes générations. Nombre d’enfants grandissent en effet avec des récits étrangers, souvent déconnectés de leur quotidien et de leur patrimoine linguistique. C’est dans cette perspective que le FEJA entend marquer un tournant décisif en posant les bases d’une industrie du livre jeunesse authentiquement africaine et dynamique.

Un rendez-vous structurant pour le marché du livre jeunesse

Avec 14 pays invités et près de 50 éditeurs attendus, cette première édition ambitionne de répondre aux défis de la production et de la diffusion du livre jeunesse sur le continent. Plusieurs objectifs clés guideront les échanges :

  • Valoriser la production jeunesse africaine en offrant une plateforme de visibilité aux éditeurs spécialisés.
  • Favoriser les synergies entre maisons d’édition à travers des projets de coédition et des cessions de droits.
  • Encourager les échanges entre zones linguistiques afin d’amplifier la traduction et la circulation des œuvres au sein du continent.
  • Analyser les tendances du marché du livre en Afrique, notamment en matière de distribution et de numérique.

Dans cette optique, 1 500 titres seront représentés, témoignant de la richesse et de la diversité des productions locales. Parmi les pays participants figurent notamment la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin, le Nigéria, la Guinée, le Cameroun, le Gabon, l’Île Maurice, le Kenya, Madagascar, Djibouti, le Mali et le Maroc.

Trois jours d’échanges et d’innovation

Au cœur du programme, trois axes majeurs orienteront les discussions : la coédition, la créativité et l’illustration. Ces thématiques guideront les réflexions sur les défis contemporains du secteur, notamment la distribution du livre numérique et le rôle des métadonnées dans la visibilité des œuvres.

Des rencontres B to B seront également organisées afin de faciliter les collaborations entre professionnels du livre, qu’il s’agisse de cessions de droits, de coéditions transnationales ou encore de stratégies pour renforcer la présence du livre jeunesse sur le marché africain.

Ce qui distingue le FEJA, c’est son format sélectif et exclusivement professionnel. Seules les maisons d’édition spécialisées dans la production jeunesse – hors secteur scolaire – sont conviées. Ce choix délibéré vise à garantir la pertinence des échanges et à favoriser l’émergence de partenariats concrets et durables.

Un pas décisif pour l’avenir du livre jeunesse en Afrique

En initiant cette rencontre inédite, le FEJA jette les bases d’une structuration solide du marché du livre jeunesse africain. Il constitue une opportunité unique de repenser la place du livre pour enfants en Afrique, en affirmant l’importance d’une production littéraire enracinée dans les réalités culturelles locales.

Alors que l’édition jeunesse représente un levier stratégique pour l’éducation et la promotion de la lecture, ce premier Forum ouvre des perspectives prometteuses. En fédérant les acteurs du secteur autour d’une ambition commune, le FEJA pourrait bien être le catalyseur d’une nouvelle ère pour la littérature enfantine africaine.

 

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Vers une Administration Exemplaire : Le Ministre Traoré Renforce le Contrôle de Présence des Agents Publics

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Dans un contexte de modernisation de la fonction publique, le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Mathias Traoré, a effectué ce lundi 3 mars 2025 une visite de contrôle au sein de la direction des ressources humaines du Secrétariat général du Gouvernement et du Conseil des ministres (SGG_CM). Accompagné du Secrétaire général du Gouvernement, Ousmane Ouattara, le ministre est venu vérifier la bonne application de la circulaire émise par le Premier Ministre, laquelle institue un dispositif de contrôle de présence des agents publics dans les ministères et institutions étatiques.

Contrôle de présence des agents publics de l’Etat - Photo SIG
Contrôle de présence des agents publics de l’Etat - Photo SIG

Un dispositif de contrôle au cœur de la modernisation administrative

La circulaire du Premier Ministre, récemment mise en place, vise à instaurer une culture de rigueur et de transparence au sein de la fonction publique. Cette mesure, conçue comme un levier essentiel pour optimiser l’efficacité de l’action étatique, impose un suivi strict des présences afin de s’assurer que chaque agent contribue pleinement à la mission de service public. Le ministre Traoré, conscient de l’importance de cet engagement pour l’ensemble des institutions, a voulu s’assurer personnellement que le dispositif soit appliqué avec la rigueur nécessaire et dans un esprit de responsabilisation collective.

Une visite de contrôle illustrant l’engagement de l’État

Au cours de sa visite, le ministre de la Fonction publique a été accueilli par Souleymane Cédric Sissoko, directeur des ressources humaines, qui a exposé de manière détaillée les actions d’information et de sensibilisation menées en amont pour préparer l’implémentation du contrôle de présence. Ce dernier a également présenté un premier bilan de la mise en œuvre de la mesure dans sa structure, soulignant les efforts déployés pour garantir le respect des heures légales de service et la nécessité d’une collaboration étroite entre les différents départements.

Dans une allocution empreinte de solennité, le ministre Traoré a salué et encouragé le travail accompli, insistant sur l’importance de poursuivre les actions de sensibilisation afin d’instaurer une discipline exemplaire dans l’ensemble de la fonction publique. « Il s’agit ici d’un acte de responsabilité citoyenne et d’un engagement envers l’intérêt général. Chaque agent public, en respectant ses horaires, participe activement à la construction d’un État plus efficace et plus transparent », a-t-il déclaré.

L’exhortation à une synergie entre les responsables RH

Conscient que la réussite de cette initiative repose sur une coordination étroite entre les différents acteurs, le ministre Traoré a exhorté le responsable de gestion des ressources humaines à travailler en étroite collaboration avec les autres responsables de département. Cette synergie, selon lui, constitue la clé de voûte pour une gestion harmonieuse et responsable des effectifs de l’État, garantissant ainsi l’optimisation des services publics et la mise en œuvre d’un contrôle rigoureux des présences.

Le message est clair : au-delà des aspects techniques de la mesure, il s’agit d’un véritable chantier de modernisation des pratiques administratives, visant à restaurer la confiance des citoyens dans les institutions publiques. En favorisant une culture du respect et de la discipline, le gouvernement entend non seulement améliorer la productivité des services mais aussi renforcer le lien de confiance entre l’État et ses administrés.

Un impact symbolique fort pour la fonction publique

Cette visite du ministre Traoré, dans les locaux de la DRH du SGG_CM, incarne une volonté affichée de montrer l’exemple du haut de l’État. Par son engagement personnel et la rigueur du dispositif de contrôle, il souhaite marquer une rupture avec des pratiques administratives parfois laxistes. En adoptant une approche proactive, le gouvernement entend instaurer une dynamique de responsabilisation qui pourrait, à terme, inspirer l’ensemble des ministères et institutions publiques.

Les efforts de sensibilisation et les mesures de contrôle présentés ce jour témoignent d’une volonté de moderniser et de professionnaliser la fonction publique. Ils illustrent aussi la conviction que le respect des obligations professionnelles est fondamental pour assurer le développement harmonieux du pays et la réalisation des projets étatiques dans un environnement de confiance et de transparence.

Conclusion : Un pas décisif vers une administration responsable

La visite du ministre Mathias Traoré, accompagnée de Son Excellence Ousmane Ouattara, représente un moment phare dans la démarche de réforme de la fonction publique. En s’assurant de la mise en œuvre effective de la circulaire du Premier Ministre, instituant le contrôle de présence des agents publics, le gouvernement réaffirme son engagement en faveur d’une administration moderne, responsable et exemplaire.

Alors que les défis liés à la gestion des ressources humaines restent nombreux, cette initiative apparaît comme un levier déterminant pour renforcer l’efficacité des services publics et, par extension, la confiance des citoyens dans leurs institutions. En exhortant l’ensemble des acteurs à s’unir et à travailler de concert, le ministre Traoré ouvre la voie à une nouvelle ère de gouvernance où la discipline, la transparence et l’engagement citoyen sont les maîtres-mots d’un développement endogène et pérenne.

Saidicus Leberger

Pour Faso Patriotes TV

 

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FESPACO 2025 : Une célébration grandiose du cinéma africain

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FESPACO 2025
FESPACO 2025

Du 22 février au 2 mars 2025, Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, a vibré au rythme du 29e Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO). Ce rendez-vous incontournable du septième art africain a une nouvelle fois réuni cinéphiles, réalisateurs, producteurs et autres professionnels du secteur autour d’une programmation riche et diversifiée.

Une diffusion étendue sur toute la capitale

Afin de permettre une large accessibilité aux projections, huit sites emblématiques de la ville ont été mobilisés. Ciné Burkina, Ciné Neerwaya, Canal Olympia Ouaga 2000 et Canal Olympia Pissy ont offert aux festivaliers des conditions optimales pour découvrir les chefs-d’œuvre du cinéma africain et de la diaspora. Par ailleurs, le siège du FESPACO, le Centre National du Cinéma et de l’Image (CENASA), la Mairie Centrale (avec ses salles des fêtes et des célébrations) ainsi que l’Ex Conseil Économique et Social (CES) ont servi d’écrins à des projections et rencontres professionnelles.

Une programmation éclectique et engagée

Le FESPACO 2025 s’est distingué par une sélection exigeante, mettant en lumière aussi bien des œuvres de cinéastes émergents que des productions de réalisateurs confirmés. Documentaires, fictions, courts et longs métrages ont exploré des thématiques variées, allant des réalités sociopolitiques du continent à la richesse de ses traditions et récits contemporains.

En marge des projections, des conférences et ateliers ont permis d’aborder les enjeux du secteur, notamment la coproduction, la distribution et le rôle du numérique dans la promotion du cinéma africain. Le Marché International du Cinéma et de l’Audiovisuel Africain (MICA) a une nouvelle fois offert une plateforme d’échanges privilégiée entre les acteurs de l’industrie.

Un festival toujours plus ambitieux

Avec un nombre record de films sélectionnés et une participation croissante d’acteurs internationaux, le FESPACO 2025 s’impose plus que jamais comme un moteur du rayonnement du cinéma africain. À travers cette édition, le festival confirme son rôle de tremplin pour les talents du continent et son engagement en faveur d’un cinéma africain dynamique et audacieux.

Saidicus Leberger

Pour Radio Tankonnon 

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FESPACO 2025 : Dani Kouyaté remporte l'Étalon d’or de Yennenga et inscrit son nom dans l’histoire

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Ouagadougou, capitale du cinéma africain, a vibré ce samedi au rythme du sacre tant attendu du réalisateur burkinabè Dani Kouyaté. Son film, « Katanga ou la danse des scorpions », a conquis le jury du 29ᵉ Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), lui permettant de décrocher l’illustre Étalon d’or de Yennenga, le prix le plus prestigieux du festival.

Dani Kouyaté et le Capitaine Ibrahim Traoré
Dani Kouyaté et le Capitaine Ibrahim Traoré

Une consécration historique pour le cinéma burkinabè

Après 28 ans d’attente, le Burkina Faso retrouve enfin le sommet du cinéma africain. Dani Kouyaté, figure emblématique du 7ᵉ art burkinabè et africain, succède ainsi à Appoline Traoré, qui avait frôlé le sacre lors de l’édition précédente. Avec ce triomphe, le réalisateur inscrit son nom aux côtés des légendes ayant marqué l’histoire du FESPACO et confirme le rôle central du Burkina Faso comme berceau du cinéma africain.

Son œuvre, « Katanga ou la danse des scorpions », a su captiver par sa profondeur narrative, sa puissance esthétique et sa résonance sociale, explorant des thématiques ancrées dans la réalité africaine tout en offrant une portée universelle.

Une édition sous le signe de la résilience et de l’excellence

Le FESPACO 2025, tenu dans un contexte particulier, a relevé avec brio le double défi de la sécurité et de l’organisation, rassemblant 53 pays et attirant des milliers de festivaliers venus célébrer la vitalité du cinéma africain. 1 351 films ont été soumis à la sélection officielle, dont 235 retenus, témoignant de l’effervescence de la production cinématographique sur le continent.

Avec 625 projections sur 12 sites en huit jours, cette édition a réaffirmé la vocation du festival à être un creuset de la créativité africaine. Le Tchad, pays invité d’honneur, a marqué les festivités par une présence remarquée, renforçant ainsi les liens culturels et cinématographiques entre les nations africaines.

Le Burkina Faso, pilier du cinéma africain

En remportant l’Étalon d’or, Dani Kouyaté offre au Burkina Faso bien plus qu’un trophée : un symbole de résilience, de créativité et de fierté nationale. Dans un contexte où le pays fait face à des défis sécuritaires et politiques, ce sacre vient rappeler que l’art et la culture demeurent des armes de résistance et des moteurs de transformation sociale.

Le FESPACO 2025 aura ainsi prouvé que, malgré les turbulences, le cinéma africain poursuit son ascension, s’affirme sur la scène internationale et continue d’inspirer les générations futures.

Avec cet Étalon d’or, le Burkina Faso réaffirme son statut de capitale du cinéma africain et envoie un message fort : l’Afrique raconte son histoire, et elle le fait avec force, talent et authenticité.

Rendez-vous en 2027 pour une nouvelle célébration du génie africain au FESPACO !

Saidicus Leberger

Pour Faso Patriotes TV

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Ouagadougou 2025 – Le village Tchad du FESPACO, miroir culturel et pont entre les peuples d'Afrique

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Dans une démonstration éclatante de l’interpénétration des cultures africaines, le mardi 24 février 2025, le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Porte-parole du Gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, a inauguré, en compagnie de ses homologues du Tchad, Abakar Rozzi TEGUIL, et du Togo, Yawa Ahofa KOUIGAN, le Village Tchad du FESPACO 2025. Cet espace, érigé à l’arrière-cour du siège du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), offre aux festivaliers une immersion totale dans la richesse culturelle et touristique de la République du Tchad, pays invité d’honneur de la 29e édition du FESPACO.

FESPACO 2025 - le Village Tchad
FESPACO 2025 - le Village Tchad

Une cérémonie d’ouverture vibrante et symbolique

La cérémonie d’inauguration fut marquée par la prestation envoûtante de plusieurs troupes de danse venues directement du Tchad, mettant en exergue la diversité et la vitalité de la scène artistique tchadienne. Le Ballet national du Tchad, aux côtés de troupes afro-arabes, Zaghawa, du Grand Kanem, ainsi que d’artistes musiciens, ont enflammé la scène en offrant aux ministres présents – Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, Yawa Ahofa KOUIGAN et Abakar Rozzi TEGUIL – des moments de pure effervescence culturelle. Ces performances, imprégnées de rythmes et de sonorités propres au Tchad, ont transcendé les barrières linguistiques et régionales, illustrant la capacité du cinéma et de la culture à rapprocher les peuples d’Afrique.

Village Fespaco 2025 - Tchad
Village Fespaco 2025 - Tchad

Le village Tchad : Une vitrine de l’héritage et de l’innovation touristique

Installé stratégiquement dans l’enceinte du FESPACO, le Village Tchad du FESPACO se veut bien plus qu’un simple espace d’exposition. Véritable vitrine, il permet aux visiteurs de découvrir les multiples facettes du patrimoine tchadien. Des stands d’exposition, soigneusement aménagés, présentent les attractions touristiques phares du pays, rappelant l’héritage du Maréchal Mahamat Idriss DEBY ITNO et l’âme du pays de Toumaï. Outre la valorisation des sites historiques et naturels, le village offre également un aperçu de l’architecture traditionnelle du Tchad, invitant les festivaliers et les habitants de Ouagadougou à explorer une facette authentique et méconnue de cette nation.

Village Fespaco 2025 - Tchad
Village Fespaco 2025 - Tchad

Des rencontres au sommet des volontés de coopération

L’invitation du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, ayant été rapidement acceptée par le Président de la République tchadienne, le Maréchal Mahamat Idriss DEBY ITNO, symbolise la parfaite vision commune des deux chefs d’État quant aux enjeux d’intérêt mutuel des peuples burkinabè et tchadiens. « La culture et le cinéma sont de véritables vecteurs de rapprochement entre les Africains, en nous rappelant nos similitudes culturelles et historiques », a affirmé, avec fierté, le ministre tchadien du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat, Abakar Rozzi TEGUIL. Pour lui, le Village Tchad du FESPACO est une illustration éclatante de cette union et de cette dynamique régionale, visant à renforcer les liens entre les nations.

Par ailleurs, le ministre togolais de la Communication, des Médias et de la Culture, Yawa Ahofa KOUIGAN, a souligné la proximité culturelle indéniable entre le Togo, le Burkina Faso et le Tchad. Sa présence, fruit d’une nouvelle dynamique d’appropriation de l’histoire africaine, témoigne de la volonté des nations à célébrer ensemble leur héritage commun et à ouvrir de nouvelles perspectives de coopération culturelle et économique.

Le ministre tchadien en charge de la culture, Abakar Rozzi Teguil.
Le ministre tchadien en charge de la culture, Abakar Rozzi Teguil.

Des gestes concrets en faveur de l’inclusion et de la solidarité

Dans un geste émouvant illustrant la dimension sociale de l’événement, les pensionnaires du Centre National d’Appareillage Orthopédique du Burkina Faso ont remis des présents aux ministres présents. Ces présents, fruits des productions artisanales élaborées par des personnes formées aux métiers du tissage malgré un handicap moteur, incarnent l’esprit d’inclusion et de solidarité qui anime la scène culturelle africaine. Ce geste symbolique renforce l’idée que le développement et l’innovation passent par l’intégration de tous les acteurs de la société, quels que soient leurs défis personnels.

Un message porté par l’exemplarité culturelle

Le ministre en charge de la Culture, Porte-parole du Gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO
Le ministre en charge de la Culture, Porte-parole du Gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO

Pour le ministre en charge de la Culture, Porte-parole du Gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, le Village Tchad du FESPACO est bien plus qu’un espace d’exposition : il en est le miroir culturel du pays invité d’honneur. Dans son discours, il a insisté sur le rôle crucial que jouent le cinéma et la culture dans le rapprochement des peuples africains, affirmant que la célébration de ces arts est un vecteur essentiel pour promouvoir la paix, l’unité et la compréhension mutuelle à travers le continent.

Vers une nouvelle ère de coopération culturelle et touristique

La présence simultanée des ministres issus du Burkina Faso, du Tchad et du Togo lors de cette cérémonie illustre la montée en puissance d’une dynamique régionale axée sur la coopération et l’échange culturel. Le Village Tchad du FESPACO, par sa conception et par les multiples activités qu’il propose, est destiné à devenir un lieu emblématique où se conjuguent tradition et modernité, offrant ainsi une plateforme unique pour valoriser l’identité culturelle de chaque nation.

Les retombées de cette initiative devraient également contribuer à dynamiser le secteur touristique, en renforçant l’image du Tchad comme destination de choix pour les amateurs d’art, d’histoire et d’architecture traditionnelle. En faisant découvrir ses richesses culturelles aux visiteurs venus de tout le continent et au-delà, le pays de Toumaï espère attirer de nouveaux investissements et encourager des échanges qui bénéficieront à l’ensemble de ses populations.

Conclusion : Une cérémonie qui incarne l’avenir des relations africaines

L’inauguration du Village Tchad du FESPACO 2025 s’inscrit comme un moment historique dans le calendrier culturel panafricain. Par la mise en scène de performances artistiques vibrantes, l’exposition de son patrimoine touristique et architectural, et la présence solennelle des hauts responsables culturels de la région, cette cérémonie a révélé une volonté collective de promouvoir l’unité et la diversité des cultures africaines.

En associant tradition et modernité, le Village Tchad du FESPACO représente une véritable célébration de l’identité africaine, capable de transcender les frontières nationales et de renforcer les liens entre les peuples. Dans un monde en constante évolution, ces initiatives témoignent d’un engagement profond pour la préservation et la promotion du riche héritage culturel du continent, ouvrant ainsi la voie à une ère nouvelle de coopération, d’innovation et de prospérité partagée.

Saidicus Leberger
Pour Faso Patriotes TV

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