La mairie de Ouagadougou vient de rendre publics les tarifs officiels applicables aux parkings de la capitale burkinabè, mettant ainsi fin à une longue période de flottement et d’improvisation qui prêtait à confusion chez les usagers. Cette mesure vise à instaurer une transparence tarifaire, mais également à protéger les citoyens contre des abus parfois constatés dans la pratique.
Parking - Burkina Faso
Deux-roues : tarifs différenciés selon les lieux
Pour les vélos et les motos, moyens de transport privilégiés par la majorité des citadins, la municipalité a retenu une grille tarifaire adaptée aux différents espaces de fréquentation.
Écoles, universités, centres de formation et pharmacies : le stationnement est fixé à 25 F CFA pour les vélos et 50 F CFA pour les motos, avec la possibilité d’un abonnement à 500 F pour les vélos et 1 000 F pour les motos.
Cimetières et morgues : le tarif reste identique à celui des établissements scolaires, soit 25 F pour les vélos et 50 F pour les motos.
Mariages et baptêmes : les usagers devront débourser 50 F pour les vélos et 100 F pour les motos.
Administrations, yaars et marchés : les prix sont portés à 50 F pour les vélos et 100 F pour les motos, avec des formules d’abonnement allant de 500 F (vélo) à 1 500 F (moto).
Loisirs, concerts et spectacles : le stationnement coûte désormais 100 F pour les vélos et 200 F pour les motos.
Cérémonies diverses : le tarif reste fixé à 50 F pour les vélos et 100 F pour les motos.
Enfin, pour les parkings de nuit devant les formations sanitaires (18h–6h), la tarification reste légère : 25 F pour les vélos et 50 F pour les motos, avec des abonnements de 500 F pour les vélos et 1 000 F pour les motos.
Quatre-roues : de la modération à la dissuasion
Pour les véhicules à quatre roues, les tarifs, quoique plus élevés, obéissent à la même logique de différenciation.
Écoles, universités, centres de formation et pharmacies : le tarif est fixé à 100 F CFA, avec un abonnement à convenir avec la structure de gestion.
Cimetières et morgues : stationnement au tarif unique de 100 F CFA.
Mariages et baptêmes : un forfait de 200 F CFA est exigé.
Administrations, yaars et marchés : le prix est de 200 F CFA, avec possibilité d’abonnement à négocier.
Loisirs, concerts, spectacles et cérémonies diverses : le stationnement s’élève à 500 F CFA.
Auto-gares (stationnement de longue durée) : les tarifs sont fixés à 100 F CFA par jour pour une durée normale, et 200 F CFA au-delà d’un jour.
Parkings de nuit devant formations sanitaires (18h–6h) : les automobilistes paieront 100 F CFA.
Un dispositif pensé pour la régulation et la transparence
En fixant ces tarifs, la mairie de Ouagadougou entend mettre de l’ordre dans un secteur souvent décrié par les usagers. En effet, certains gestionnaires improvisés de parkings imposaient des prix arbitraires, sans affichage ni référence, exposant les clients à des surcoûts injustifiés.
Désormais, la tarification officielle devra être affichée et appliquée de manière uniforme. Ce dispositif vise non seulement à garantir l’équité entre les citoyens, mais aussi à améliorer la qualité du service, en responsabilisant les gestionnaires de parkings sur leur rôle.
Vers une meilleure organisation urbaine
La capitale burkinabè fait face à une urbanisation rapide, avec une pression croissante sur les espaces de stationnement, notamment aux abords des écoles, marchés, hôpitaux et lieux de spectacles. La régulation tarifaire constitue donc un outil de gestion urbaine, permettant d’encadrer les pratiques et d’éviter le désordre.
Les usagers, de leur côté, saluent une initiative qui leur apporte davantage de visibilité et leur permet de planifier leurs dépenses quotidiennes. Certains estiment toutefois que la municipalité devra veiller à la bonne application des tarifs, afin d’éviter les contournements et les abus.
Une logique de service public
Au-delà de l’aspect financier, cette mesure traduit une volonté politique : celle d’inscrire la gestion des parkings dans une logique de service public équitable et accessible à tous. En garantissant des prix bas dans les lieux sensibles comme les formations sanitaires, les cimetières ou les écoles, la mairie manifeste une approche sociale et soucieuse des réalités locales.
Ainsi, l’officialisation des tarifs de parkings à Ouagadougou apparaît comme une étape importante dans la régulation de la mobilité urbaine. Si elle est appliquée avec rigueur, cette réforme contribuera à améliorer le quotidien des citadins, tout en favorisant une meilleure organisation de l’espace public.
En prélude au Forum Investir au Burkina Faso, prévu les 9 et 10 octobre 2025, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a accordé une audience au président de la délégation spéciale consulaire de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), Roland SOW, accompagné du directeur général de l’institution.
Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et le président de la délégation spéciale consulaire de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso
À cette rencontre, le président SOW a présenté au Chef du Gouvernement le point des actions engagées par son équipe depuis son installation à la tête de la faîtière. Parmi les initiatives phares figure la modernisation des infrastructures commerciales, un projet stratégique destiné à fluidifier l’approvisionnement du pays et à renforcer la résilience de l’économie nationale.
Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et le président de la délégation spéciale consulaire de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso
Les échanges ont également porté sur les préparatifs du Forum Investir au Burkina, qui réunira plus de 550 participants venus du monde entier. Ce rendez-vous majeur ambitionne de placer le Burkina Faso au cœur des échanges économiques internationaux, en offrant un cadre d’opportunités pour les investisseurs et en stimulant la dynamique d’affaires sur le plan local.
Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et la délégation du président de la délégation spéciale consulaire de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso
Le Premier ministre a félicité le président Sow et son équipe pour la dynamique actuelle, marquée par la mise en œuvre de réformes courageuses instruites par le Gouvernement, destinées à soutenir l’émergence d’un secteur privé compétitif et pleinement engagé dans le développement du pays.
Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et la délégation du président de la délégation spéciale consulaire de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso
Il a par ailleurs encouragé la mobilisation de la diaspora africaine pour ce grand rendez-vous économique que représente le Forum, tout en rappelant la vision nationale en matière d’investissements, qui refuse la logique de prédation et de pillage des ressources et privilégie des investissements responsables, impliquant les nationaux et favorisant un véritable transfert de compétences.
À travers ce Forum et les réformes en cours, le Gouvernement entend offrir un environnement propice à des partenariats solides et équitables, afin de bâtir une économie souveraine où le secteur privé joue un rôle moteur aux côtés de l’État.
En marge de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations Unies, les trois Premiers ministres des pays membres de la Confédération des États du Sahel (AES) ont tenu une importante concertation. Cette rencontre, qui se voulait à la fois stratégique et fraternelle, a permis de réaffirmer la solidarité des trois pays et de définir les actions communes à mener à New York.
Les premiers ministres de l'AES affichent leur unité
À l’issue des échanges, le ministre des Affaires étrangères du Mali, porte-parole de la rencontre, a livré à la presse la quintessence des échanges. Selon lui, la concertation visait d’abord à échanger des informations sur la situation interne de chaque pays, mais aussi à partager des analyses sur les grands enjeux de l’heure, notamment l’état du monde et les attentes des peuples du Sahel.
Les premiers ministres de l'AES affichent leur unité
Les Premiers ministres ont insisté sur les aspirations légitimes des populations de l’AES : plus d’indépendance, de souveraineté et de dignité, ainsi qu’une rupture avec des pratiques contraires aux intérêts des peuples. Ils ont convenu d’agir de manière collective pour porter, à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, la voix commune du Burkina Faso, du Mali et du Niger.
Les premiers ministres de l'AES affichent leur unité
La rencontre a également été l’occasion de planifier des activités parallèles, parmi lesquelles des actions de communication auprès des communautés sahéliennes installées aux États-Unis.
Les membres de la délégation burkinabè
Les chefs de gouvernement se sont en outre félicités des progrès déjà enregistrés par la Confédération sous le leadership des chefs d’État – le Général Assimi Goïta, Président de la Transition du Mali et Président en exercice de la Confédération, le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, et le Général Abdourahamane Tiani, Président de la République du Niger.
Les premiers ministres de l'AES affichent leur unité
Enfin, les Premiers ministres ont réitéré leur engagement à travailler de façon solidaire et à maintenir leurs équipes mobilisées autour de l’objectif ultime : assurer la dignité, la souveraineté et la prospérité des peuples du Sahel.
À la tribune du premier Sommet biennal de la 80e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, SEM Karamoko Jean Marie TRAORÉ, a livré le mercredi 24 septembre, la déclaration du Burkina Faso dans le cadre de cette rencontre placée sous le thème « Une Économie mondiale durable, inclusive et résiliente ».
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, SEM Karamoko Jean Marie TRAORÉ
Dès l’entame de son poops, le Chef de la diplomatie burkinabè a réitéré l’adhésion de notre pays à la déclaration du Groupe des 77 et la Chine. Selon lui, la démocratisation des instances décisionnelles mondiales demeure une condition incontournable pour donner une véritable voix aux pays du Sud, longtemps marginalisés dans les grandes orientations économiques de la planète.
80e session de l’ONU
Le ministre a également dénoncé les contradictions de la solidarité internationale. Prenant l’exemple de l’Ukraine, il a rappelé que des centaines de milliards de dollars ont été mobilisés en quelques mois, alors qu’une aide similaire accordée à l’Afrique, à l’Amérique latine ou à l’Asie, aurait un impact décisif sur l’atteinte des Objectifs de Développement durable (ODD). Une illustration, selon lui, des « doubles standards » qui fragilisent la cohésion internationale.
80e session de l’ONU
Sur le plan mondial, le Burkina Faso met en avant cinq priorités : la réforme de l’architecture financière internationale, un allègement significatif de la dette, la révision des conditionnalités des banques multilatérales, la mobilisation effective des 4 000 milliards de dollars nécessaires au financement du développement durable et enfin, le respect des engagements climatiques, dont les 100 milliards de dollars promis chaque année aux pays vulnérables.
« Construire une économie inclusive exige des choix audacieux et une solidarité réelle », a martelé le Chef de la diplomatie burkinabè. Selon lui, il ne s’agit pas de privilèges réservés à quelques nations, mais d’un droit universel qui doit garantir dignité et prospérité à tous les peuples du monde.
Pour finir ce chapitre, il a lancé un appel à la responsabilité collective, car bâtir une prospérité partagée revient à consolider la confiance entre nations, renforcer la paix et donner un sens concret à l’idéal onusien.
80e session de l’ONU
« C’est à cette noble mission que nous devons tous nous atteler », a-t-il déclaré, invitant la communauté internationale à transformer ses engagements en actions concrètes.
Évoquant enfin la situation nationale, le ministre TRAORE a souligné les efforts déployés par le Burkina Faso pour simultanément sécuriser son territoire et relancer l’économie, malgré le défi du terrorisme.
Dans les zones libérées, a-t-il précisé, les autorités ont lancé le secteur agricole grâce à l’irrigation et à la mécanisation, restauré des infrastructures de base, rouvert des écoles et facilité le retour volontaire de milliers de familles déplacées.
« Sécurité et reconstruction économique sont indissociables pour bâtir une paix véritable et durable.», a conclu le Chef de la diplomatie burkinabè
En ce mois de septembre, placé sous le sceau de la redevabilité triennale, le Burkina Faso dresse un premier bilan des réformes engagées depuis l’avènement du MPSR II, sous la conduite du Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso et Chef de l’État. Trois années se sont écoulées, trois années durant lesquelles une nouvelle dynamique a été insufflée pour répondre aux attentes pressantes des populations et poser les bases d’une véritable refondation nationale.
Tous les secteurs ont été interpellés, aucun n’a été laissé en marge de cette vaste entreprise. Parmi eux, celui de l’enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique, apparaît comme l’un des piliers stratégiques de cette transformation. Placé sous la responsabilité du ministre Boubakar Savadogo, ce département a mené un travail de fond dont les acquis sont aujourd’hui palpables.
Éducation et compétences : investir dans l’avenir
Conscient que la jeunesse constitue le socle de l’avenir du pays, le gouvernement a placé l’éducation et la formation professionnelle au cœur de sa politique. En trois années, d’importants chantiers ont été ouverts et plusieurs avancées significatives ont été enregistrées.
De l’extension des infrastructures scolaires à l’ouverture de nouveaux établissements de formation technique, en passant par la modernisation des curricula et l’introduction de modules adaptés aux besoins du marché de l’emploi, le ministère a œuvré à rapprocher l’école des réalités économiques et sociales du Burkina Faso.
Une vision pragmatique et inclusive
Sous la houlette du ministre Savadogo, les réformes n’ont pas seulement visé la quantité mais aussi la qualité. L’accent a été mis sur :
- la professionnalisation des filières,
- la diversification des offres de formation,
- l’inclusion des jeunes filles et des zones rurales,
- et la valorisation de l’enseignement technique comme véritable moteur d’employabilité.
Cette approche pragmatique traduit la volonté du gouvernement de doter la jeunesse non seulement d’un savoir académique, mais surtout de compétences pratiques directement exploitables.
Une dynamique appelée à se poursuivre
Au-delà du secteur éducatif, ce mois anniversaire du MPSR II se veut un moment de réflexion et de redevabilité. Le regard dans le rétroviseur permet de mesurer le chemin parcouru, mais aussi d’évaluer les défis qui persistent.
Pour l’enseignement secondaire et la formation technique, l’ambition demeure claire : renforcer les acquis, multiplier les infrastructures modernes, former davantage d’enseignants qualifiés, et faire de l’école burkinabè un creuset de savoir, de savoir-faire et de savoir-être.
Trois ans après, la dynamique enclenchée laisse entrevoir une transformation durable. Et le témoignage des efforts consentis dans l’éducation illustre bien le cap fixé par le Chef de l’État et son équipe gouvernementale : un Burkina Faso résolument tourné vers le progrès, l’autonomie et la refondation.
New York, 22 septembre 2025 – Le Burkina Faso a une nouvelle fois affirmé sa voix souverainiste sur la scène internationale. Le Premier ministre, Son Excellence Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a pris part au 7ᵉ Conseil européen des entreprises sur l’Afrique et le Moyen-Orient (ECAM), tenu à l’hôtel Pierre de New York. Placée sous le thème : « Les leaders africains pour le changement : renforcer la coopération dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la recherche, de l’agro-industrie et de l’énergie verte », la rencontre, organisée par le think tank The European House Ambrosetti (TEHA), a réuni décideurs politiques, investisseurs et acteurs de la société civile autour d’une vision partagée de l’avenir des relations entre l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Europe.
Son Excellence Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo
Un partenariat redéfini
En ouverture des travaux, le président de l’ECAM, M. Kamel Ghribi – également fondateur du groupe hospitalier privé GKSD Investment Holding et du Gruppo San Donato – a réaffirmé l’engagement de son organisation à nouer un partenariat solide avec l’Afrique, notamment dans les secteurs stratégiques de la santé, de l’agro-industrie et de l’énergie. Il a exprimé l’espoir que cette édition débouche sur des initiatives concrètes et durables, adaptées aux réalités africaines.
Le président de l’ECAM, M. Kamel Ghribi
La vision burkinabè : souveraineté et résilience
Prenant la parole, le Premier ministre Ouédraogo a mis en lumière la vision portée par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, une vision fondée sur la souveraineté nationale, la valorisation des ressources endogènes et la construction d’un développement résilient.
Conseil européen des entreprises sur l’Afrique et le Moyen-Orient (ECAM)
Il a décliné les grandes initiatives présidentielles en cours :
L’Initiative pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire, qui vise à libérer le pays de la dépendance extérieure et à redonner toute sa dignité au travail paysan.
L’Initiative pour la santé, orientée vers le renforcement du système sanitaire national afin de garantir à chaque citoyen un accès équitable à des soins de qualité.
Son Excellence Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo en entretien
L’Initiative pour une éducation de qualité, dont l’ambition est de former une jeunesse compétente, patriote et préparée aux défis du monde moderne.
Ces programmes, a-t-il souligné, s’inscrivent dans une dynamique cohérente de transformation sociale et économique, avec pour horizon un Burkina Faso résilient, autosuffisant et fier de son identité.
Photo de famille du Conseil européen des entreprises sur l’Afrique et le Moyen-Orient (ECAM)
Vers un partenariat équitable Afrique–Europe
Le Premier ministre a également insisté sur la nécessité de refonder les relations entre l’Afrique et l’Europe. Selon lui, « l’avenir ne peut plus reposer sur une logique d’assistance et de domination, mais doit se construire sur un partenariat équitable, respectueux des souverainetés et orienté vers des bénéfices partagés ».
Son Excellence Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo en entretien
Dans cet esprit, le Burkina Faso, a-t-il affirmé, demeure pleinement disposé à accueillir toute initiative internationale conforme à ce cadre de respect mutuel.
Son Excellence Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo en entretien avec le président de l’ECAM, M. Kamel Ghribi
Une tribune pour l’Afrique nouvelle
Par cette intervention remarquée, le Burkina Faso s’affirme comme l’un des porte-voix de l’Afrique en quête de dignité et de solutions durables. En portant haut les principes de souveraineté et de responsabilité, Ouagadougou contribue à redéfinir les contours d’un partenariat international plus juste, au service du développement et de la stabilité.
Saidicus Leberger
Pour Faso Patriotes TV
Son Excellence Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo en entretien avec le président de l’ECAM, M. Kamel Ghribi
New York, 23 septembre 2025 – En marge de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Premier ministre du Burkina Faso, Son Excellence Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a été reçu en audience par Madame Amina Mohamed, Secrétaire générale adjointe de l’ONU. La rencontre, marquée par une atmosphère de sincérité et de respect mutuel, a permis d’examiner en profondeur la situation nationale ainsi que les pistes de renforcement de la coopération avec le système onusien.
Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, en entretien avec Madame Amina Mohamed, Secrétaire générale adjointe de l’ONU
Au cours des échanges, le Chef du Gouvernement burkinabè a présenté un tableau précis du contexte interne, mettant en exergue les efforts du peuple burkinabè, sous l’impulsion du Président du Faso, pour restaurer la sécurité et accélérer le développement. Il a rappelé les choix de souveraineté opérés par le pays, notamment la rupture des accords déséquilibrés avec l’ancienne puissance coloniale, la rationalisation des dépenses publiques, la discipline budgétaire et la mobilisation accrue des ressources endogènes.
La question sécuritaire au centre des discussions
Abordant la lutte contre le terrorisme, le Premier ministre a tenu à rompre avec le narratif convenu qui, selon lui, élude la question des parrains de la déstabilisation. « Tant que l’on ne les nomme pas, ils poursuivront leurs forfaits », a-t-il insisté, dénonçant l’hypocrisie de certains États qui, tout en instrumentalisant le terrorisme comme outil d’asservissement, viennent plaider la paix à la tribune de l’ONU.
Une coopération placée sous le signe du respect mutuel
Le Premier ministre a par ailleurs réaffirmé la disponibilité du Burkina Faso à consolider sa coopération avec les Nations Unies, à condition que celle-ci s’inscrive dans une logique d’accompagnement respectueuse des priorités nationales. Les récentes décisions impliquant l’ONU, assumées avec responsabilité par Ouagadougou, témoignent, selon lui, de la volonté burkinabè de maintenir un partenariat franc, transparent et équilibré.
Une visite prochaine en perspective
L’entretien a enfin ouvert de nouvelles perspectives avec l’idée d’une visite prochaine de Madame Amina Mohamed au Burkina Faso, une initiative que la haute responsable onusienne a accueillie avec enthousiasme. Cette démarche, si elle se concrétise, marquera un signal fort de confiance et de coopération renouvelée entre les deux parties.
Cette audience, empreinte de franchise et de réalisme, vient renforcer le dialogue constructif entre le Burkina Faso et les Nations Unies, avec une volonté partagée : œuvrer ensemble pour la paix, la stabilité et le développement durable.
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