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Bobo-Dioulasso : Le ministre Adama Luc SORGHO au chevet des chantiers de voirie

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Le 8 mars 2025, Adama Luc SORGHO, ministre des Infrastructures et du Désenclavement, s’est rendu sur les chantiers de bitumage des voiries de Bobo-Dioulasso afin d’évaluer l’état d’avancement des travaux. Du boulevard Châlons-en-Champagne à la voie du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Dafra, en passant par Lèguema, le ministre a multiplié les inspections de terrain et les exhortations en direction des entreprises adjudicatrices.

Adama Luc Sorgho - Ministre des Infrastructures et du Désenclavement
Adama Luc Sorgho - Ministre des Infrastructures et du Désenclavement

Des retards inacceptables constatés

Les chiffres relevés lors de cette visite sont préoccupants. Ainsi, au 6 mars 2025, le taux d’exécution physique des travaux de l’avenue Châlons-en-Champagne n’atteignait que 21,80 %, alors que 41,68 % du délai contractuel était déjà consommé. Des retards similaires ont été observés sur les autres chantiers visités, soulevant l’inquiétude quant au respect des échéances fixées.

Face à ces contre-performances, le ministre n’a pas mâché ses mots et a rappelé aux entreprises leur obligation de livrer les infrastructures dans les délais impartis.

"Aucune prolongation, aucune remise de pénalité"

Fermeté et détermination ont marqué l'intervention du ministre, qui a opposé une fin de non-recevoir à toute éventuelle requête de prolongation des délais ou d'avenant contractuel.

« Il n’y aura aucun avenant, aucune remise de pénalité et aucune prolongation des délais d’exécution », a-t-il martelé, insistant sur la nécessité impérieuse d’accélérer la cadence pour éviter les désagréments liés à la saison des pluies imminente.

Dans cette optique, il a exhorté les entreprises à renforcer leurs effectifs et leurs équipements afin de rattraper les retards accumulés et d’assurer la continuité des travaux dans les meilleures conditions.

L’assainissement au cœur des préoccupations

Conscient des nuisances que peuvent engendrer ces chantiers pour les riverains, Adama Luc SORGHO a insisté sur l'importance d’une meilleure prise en compte des aspects d’assainissement.

« Les travaux ne doivent pas causer de désagréments aux populations. Nous avons mis un accent particulier sur l’assainissement et nous exigeons des entreprises qu’elles veillent scrupuleusement à ce que l’exécution des travaux n’engendre pas de difficultés supplémentaires pour les riverains », a-t-il souligné.

Un suivi rigoureux pour garantir la livraison des chantiers

Le ministère des Infrastructures et du Désenclavement entend suivre de près l’évolution de ces travaux afin de veiller au respect strict des engagements pris par les entreprises. Un contrôle rigoureux sera assuré, avec des évaluations périodiques pour s’assurer de la conformité des travaux aux exigences de qualité et de délais.

La visite ministérielle à Bobo-Dioulasso aura donc été marquée par un message sans ambiguïté : les entreprises devront honorer leurs obligations sous peine de sanctions. Reste à voir si cet avertissement suffira à infléchir la tendance et à garantir la finalisation rapide des chantiers en cours.

Saidicus Leberger
Pour Faso Patriotes TV

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Route Pâ-Dano-Diébougou : Bilan contrasté lors de la mission de contrôle ministérielle

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Lors d’une inspection rigoureuse sur le tronçon national N°12, s’étendant sur 93 kilomètres entre Pâ, Dano et Diébougou, le Ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc SORGHO, a procédé à une mission de contrôle afin d’évaluer l’avancement des travaux de resurfaçage entrepris sur cette artère stratégique.

Adama Luc Sorgho - Ministre des Infrastructures et du Désenclavement sur le chantier de reprise des travaux sur des axes du tronçon Pâ-Dano-Diébougou (Photo SIG)
Adama Luc Sorgho - Ministre des Infrastructures et du Désenclavement sur le chantier de reprise des travaux sur des axes du tronçon Pâ-Dano-Diébougou (Photo SIG)

Au cours de sa visite, le ministre a salué avec une vive satisfaction la qualité des ouvrages réalisés par l’entreprise chargée du resurfaçage sur plusieurs axes du tronçon, soulignant ainsi l’excellence de la mise en œuvre et le respect des normes de construction exigées. Cette reconnaissance publique témoigne de l’engagement indéfectible du gouvernement dans la modernisation et la sécurisation des infrastructures routières, essentielles au dynamisme économique régional.

Cependant, l’enthousiasme s’est teinté d’inquiétude lorsque le Ministre a relevé le retard accumulé par la société en charge du bitumage de l’axe Gaoua-Batié. Dans une mise en garde ferme, Adama Luc SORGHO n’a pas manqué de rappeler l’impérieuse nécessité de respecter les délais contractuels, avertissant que tout manquement à cet engagement pourrait compromettre la fluidité des transports et retarder le développement harmonieux de la région.

Cette mission de contrôle, à la fois salutaire et exemplaire, réaffirme la volonté du pouvoir exécutif d’imposer des standards de qualité élevés sur les chantiers publics. Elle s’inscrit dans une stratégie plus large de modernisation des réseaux de transport, visant à désenclaver les zones reculées et à stimuler une croissance économique durable au sein du territoire.

Saidicus Leberger
Pour Faso Patriotes TV

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Inauguration du Complexe Industriel « Fassi » : Un engagement ambitieux pour l’industrialisation du Faso

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Dans un élan résolument tourné vers l’autosuffisance économique, le Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a procédé ce jeudi, dans la commune de Pabré (région du Centre), à l’inauguration officielle du Complexe industriel de détergent « Fassi ». Cet établissement, fruit d’un investissement de 4,5 milliards de FCFA, se veut le fer de lance d’une industrialisation dynamique et souveraine, en phase avec la vision stratégique du gouvernement.

L’inauguration officielle du Complexe industriel de détergent Fassi par le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré
L’inauguration officielle du Complexe industriel de détergent Fassi par le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré

Une unité industrielle d’exception

Implanté sur un hectare, le complexe se distingue par sa capacité de production de 300 tonnes par jour de produits de nettoyage – allant des détergents en poudre aux savons liquides et solides – qui porteront le nom « fassi », signifiant en langue mooré « net et sans tache ». Outre l’envergure de sa production, cette infrastructure industrielle représente un levier crucial de développement économique, avec la création de 122 emplois permanents, plus de 300 emplois directs, et près de 1 600 emplois saisonniers, apportant ainsi une contribution significative à la lutte contre le chômage.

Une vision pour l’indépendance économique

Dans le cadre d’un discours solennel prononcé en présence du ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, le Capitaine Ibrahim Traoré a salué l’audace et l’initiative du promoteur, Mady Sawadogo, dont le projet s’inscrit en parfaite adéquation avec l’ambition de bâtir une économie autonome, dynamique et compétitive. Le Chef de l’État a souligné que ce projet ne se limite pas à la création d’emplois : il contribue également à réduire la dépendance aux importations et à améliorer la balance commerciale nationale, démontrant ainsi la pertinence d’un appui soutenu au secteur privé.

Un appel à l’entrepreneuriat et à l’innovation

Réaffirmant sa détermination à accompagner et encourager les initiatives entrepreneuriales, le Président du Faso a déclaré : « Nous allons continuer à encourager tous ceux qui ont pris l’initiative de se lancer dans l’industrialisation. Nous allons les accompagner, les aider à aller de l’avant pour que notre pays soit industrialisé et prospère ». Ces propos illustrent une volonté farouche de consolider le tissu industriel national et de faire de l’industrie un véritable moteur de croissance économique et de progrès social.

Un symbole fort de la modernité nationale

Ainsi, l’inauguration du Complexe industriel « Fassi » s’inscrit comme un jalon majeur dans le processus d’industrialisation du Faso. En misant sur ses propres ressources et sur le dynamisme du secteur privé, le gouvernement entend ériger un modèle de développement fondé sur l’ingéniosité et le savoir-faire nationaux, gage d’une prospérité partagée et d’une intégration accrue dans le marché international.

Ce projet exemplaire, par sa dimension stratégique et ses retombées socio-économiques, témoigne de l’engagement du Chef de l’État à bâtir un avenir industriel solide et indépendant pour l’ensemble du pays.

L’inauguration officielle du Complexe industriel de détergent Fassi par le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré

Saidicus Leberger

Pour Faso Patriotes TV

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Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 05 mars 2025

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 05 mars 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 21 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

La patrie ou la mort nous vaincrons
La patrie ou la mort nous vaincrons

I. DELIBERATIONS

I.1.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à une autorisation pour le recours à la conclusion d’un marché par la procédure d’entente directe.

Le Conseil a marqué son accord pour la conclusion du marché avec le Groupement Conciergerie Africa Business (CAB) Sarl/Tindaogo Inter (TDG-Inter Sarl), pour l’achèvement des travaux de construction du bâtiment principal devant abriter la Direction du Centre des impôts (DCI) Bobo III et la Direction du Guichet unique du foncier de Bobo (DGUF-B), pour un montant de  sept cent cinquante-trois millions huit cent vingt-cinq mille quatre cent soixante-douze (753 825 472) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de huit (08) mois.

Le financement est assuré par le budget du Fonds d’équipement de la Direction générale des impôts (DGI), exercice 2025.

Le deuxième rapport est relatif à une autorisation de passation de marché par entente directe pour la réhabilitation des bâtiments de la Trésorerie régionale des Hauts-Bassins et la construction des guichets de la Banque des dépôts du trésor (BDT). 

Le Conseil a marqué son accord pour la passation des différents marchés par la procédure d’entente directe avec :

l’entreprise PRESTIGE MULTI SERVICES pour la réhabilitation de l’ensemble des bâtiments évaluée à neuf cent quarante-quatre millions sept cent douze mille six cent quatre-vingt-quinze (944 712 695)F CFA TTC et la construction des guichets de la Banque des dépôts du trésor pour un montant de deux cent trois millions neuf cent soixante-trois mille deux cent cinquante un (203 963 251) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

l’entreprise IMPACT INGENIERIE ET CONSEIL pour le suivi-contrôle de la réhabilitation de l’ensemble des bâtiments évalué à trente-cinq millions huit cent quatre-vingt-dix-neuf mille quatre-vingt (35 899 080) F CFA TTC et le suivi-contrôle de la construction des guichets de la  Banque des dépôts du trésor pour un montant de sept millions six cent cinquante mille huit cent vingt (7 650 820) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat et le Fonds d’équipement de la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique (DGTCP), exercice 2025.

Le troisième rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt signé le 11 février 2025 entre le Burkina Faso et le Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID) pour le financement du projet de protection du capital humain.

D’un montant de 18 000 000 000 F CFA, ce financement permettra de soutenir les efforts du Gouvernement pour assurer l’offre de services sociaux essentiels, en particulier dans les secteurs de la santé et de l'éducation.

Les principaux résultats attendus du projet sont :

des consultations gratuites au profit de 1 840 000 femmes pour l’année 2025 ;
des consultations gratuites au profit de 2 070 000 enfants de moins de cinq (05) ans pour l’année 2025 ;
une couverture vaccinale pentavalente pour 97% des enfants ;
la certification pour 98 % des enseignants ;
des examens annuels pour 96% des élèves.
L’adoption de ce rapport permet de ratifier par voie d’ordonnance ledit accord de prêt conformément aux dispositions de la loi n°40-2024/ALT du 20 décembre 2024 portant habilitation du Gouvernement à autoriser, par voie d’ordonnance la ratification des accords et conventions de financement signés entre le Burkina Faso et les partenaires techniques et financiers.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.  

Le premier rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Niger auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Boubakar HASSAN, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Niger auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.

Le deuxième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Türkiye auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Madame Feriba Duygu HOKKACI ESIRGEN, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Türkiye auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.

Le troisième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Nonce Apostolique auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination d’un Nonce Apostolique auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.

Le quatrième rapport est relatif à un projet de loi portant approbation du Traité portant création de la Confédération des Etats du Sahel, adopté le 06 juillet 2024 à Niamey.

La Confédération des Etats du Sahel (AES) constitue un cadre stratégique historique de coopération entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Elle permet entre autres, à ses Etats membres d’intensifier leur coopération dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la consolidation de la paix dans l’espace AES par la mutualisation de leurs efforts en matière de défense et de sécurité.

L’article 25 du Traité portant création de la Confédération des Etats du Sahel prévoit que le Traité soit ratifié par chacun des trois Etats membres pour permettre à ses dispositions de produire pleinement leurs effets.

L’approbation du Traité portant création de la Confédération des Etats du Sahel (AES) permettra au Burkina Faso de procéder à la ratification de cet instrument juridique.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition. 

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté un décret portant modification du décret n°0013/PRES/PM/MJDHRI du 23 janvier 2025 portant remises de peine à l’occasion du 1er janvier 2025.

Le décret portant remises de peines à l’occasion du 1er janvier 2025 a été adopté par le Conseil des ministres en sa séance du 26 décembre 2024. Cependant, il s’est avéré au moment de son application que neuf (09) détenus n’étaient pas éligibles, d’où la modification dudit décret en vue de le rendre conforme aux conditions prédéfinies par les textes encadrant le bénéfice de la grâce du Président du Faso, Chef de l’Etat.

L’adoption de ce décret permet le retrait de neuf (09) noms de la liste des détenus bénéficiaires d’une remise de peine à l’occasion du 1er janvier 2025.

La liste des personnes concernées sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant conditions et modalités d’octroi, de renouvellement et de retrait des agréments techniques en matière de sécurité des systèmes d’information.

Ce décret vise l’application de la loi n°014-2024 du 09 juillet 2024 portant sécurité des systèmes d’information au Burkina Faso.

Les Technologies de l’information et de la communication (TIC) sont un véritable vecteur de transformation de l’économie et de la société. Ainsi l’hyper connectivité touche l’ensemble des pays et représente de formidables opportunités pour construire une croissance économique durable et profitable à tous, notamment pour les pays africains et tout particulièrement le Burkina Faso.

Toutefois, il convient de prendre des mesures pour garantir les externalités et les impacts positifs pour l’économie et la société burkinabè.  

Le décret vise à assainir le marché de la commercialisation des matériels ou des logiciels destinés à la cybersécurité et à garantir une meilleure protection de notre cyberespace. Il oblige désormais les professionnels en la matière à se munir d’un agrément pour l’exercice légal de leurs activités.

L’adoption de ce décret permet d’encadrer les activités d’importation et de vente de matériels ou de logiciels destinés à la sécurité des systèmes d’information, conformément à la loi n°014-2024/ALT du 9 juillet 2024 portant sécurité des systèmes d’information au Burkina Faso. 

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.

Le premier rapport est relatif à l’opération de rachat du dépôt d’hydrocarbures Tema Multi Purpose Terminal au Ghana appartenant à Blue Ocean Investment Limited.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière d’énergie, il a été assigné à la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) la mission d’assurer l’approvisionnement du Burkina Faso en hydrocarbures. L’objectif est de rendre les hydrocarbures accessibles à tous et sur tout le territoire burkinabè. Il est donc impératif de disposer d’infrastructures de stockage à même d’accueillir des volumes suffisants pour garantir la sécurité énergétique du pays, d’où l’intérêt de se doter d’au moins un dépôt à l’extérieur du Burkina Faso.

L’acquisition du dépôt de Tema Multi Purpose Terminal offre plusieurs opportunités à savoir :

la mise à disposition du Burkina Faso d’un dépôt stratégique déjà fonctionnel et bien connu de la SONABHY et de ses partenaires ;
la possibilité d’accueillir directement et facilement les produits en provenance des nouveaux pays partenaires grâce à l’augmentation des capacités de stockage externe ;
la possibilité d’orienter les livraisons dans un dépôt propre à la SONABHY en cas de difficultés dans les autres corridors ;
la réalisation d’économies par la réduction des prestations sollicitées auprès de dépôts tiers.
Le coût global de l’opération de rachat du dépôt d’hydrocarbures Tema Multi Purpose Terminal s’élève à soixante-dix millions (70 000 000)USD.

Le Conseil a marqué son accord pour l’acquisition du dépôt d’hydrocarbures Tema Multi Purpose Terminal au Ghana en vue d’accroître les capacités de stockage de la SONABHY.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant dissolution sans liquidation de la « Maison de l’Entreprise du Burkina Faso » (MEBF), entité associative reconnue d’utilité publique.

Le Gouvernement du Burkina Faso a entamé, dans le cadre de la refondation de l’Etat, une réforme du paysage institutionnel du secteur privé en vue d’améliorer l’efficacité des politiques publiques et le climat des affaires pour répondre aux nouvelles ambitions de développement de notre pays.

Des réformes de l’ensemble des structures stratégiques en charge de la promotion du secteur privé relevant du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat ont donc été engagées. Ces réformes concernent la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) et la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso (CMA-BF) pour les rendre plus performantes et améliorer leur ancrage institutionnel conformément à la nouvelle vision de souveraineté du Burkina Faso.

La Maison de l’Entreprise du Burkina Faso (MEBF), structure spécialisée de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, est une association créée en 2002 et reconnue d’utilité publique le 19 avril 2010 par décret n°2010-180/PRES/PM/MATD/MEF. Elle est délégataire de certaines missions de l’administration à travers des structures dont la gestion lui est confiée notamment le Centre de formalités des entreprises (CEFORE). 

Cette forme juridique d’association constitue une faiblesse dans l’attelage des maillons institutionnels en charge de la mise en œuvre de la politique de promotion du secteur privé par le Gouvernement.

Le décret vise la mutation de la forme juridique d’association de la Maison de l’Entreprise du Burkina Faso vers une forme de droit public plus appropriée.

L’adoption de ce décret permet la dissolution sans liquidation de la Maison de l’Entreprise du Burkina Faso avec un transfert de son patrimoine et de ses droits et obligations à l’Etat.

Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant création d’un établissement public de l’Etat à caractère professionnel dénommé « Maison de l’Entreprise du Burkina Faso » en abrégé « MEBF ».

La création de la Maison de l’Entreprise du Burkina Faso en tant qu’Etablissement public à caractère professionnel (EPP) vise entre autres :

la réaffirmation du rôle régalien de l’Etat dans la coordination des secteurs à forte dominance de service public:

- l’amélioration de la gouvernance de la Maison de l’Entreprise du Burkina Faso ;

- l’amélioration de la gestion des finances de la MEBF ;

- la mise en place d’un regroupement des entrepreneurs poursuivant les objectifs communs de renforcement du tissu économique national ;

la préservation des emplois par le maintien du personnel.

L’adoption de ce décret permet la création de la Maison de l’Entreprise du Burkina Faso en tant qu’Etablissement public de l’Etat à caractère professionnel.

Le quatrième rapport est relatif à un projet de décret portant approbation des statuts particuliers de la « Maison de l’Entreprise du Burkina Faso » (MEBF).

L’adoption de ce décret permet à la « Maison de l’Entreprise du Burkina Faso » de se doter de textes règlementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-611/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère professionnel.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport porte validation de la fiche synoptique du Projet Sikasso-Korhogo-Bobo-Dioulasso (SKBo).

Le Projet Sikasso-Korhogo-Bobo-Dioulasso concerne la construction et le bitumage d’un linéaire total d’environ 115 km de routes (tronçon Banfora-Ouo) et la réalisation de 150 km de pistes rurales. Il s’agira également de créer et d’équiper quatre (04) brigades de travaux routiers et de réhabiliter 51 km de voie ferrée.

D’une durée de quatre (04) ans, le projet a pour objectif de contribuer à désenclaver le bassin d’intégration de l’espace frontalier Sikasso-Korhogo-Bobo-Dioulasso en améliorant la connectivité multimodale et en soutenant les chaînes de valeur et le commerce régional.

La mise en œuvre de ce projet profitera aux populations des communes urbaines et rurales des régions situées de part et d’autre des axes routiers Banfora-Sidéradougou-Ouo-Gaoua et de l’axe ferroviaire Ouaga-Bobo-Frontière  Côte-d’Ivoire.

Le coût total du projet est estimé à 126, 87 milliardsF CFA financé par l’Etat burkinabè et la Banque mondiale.

La validation de la fiche synoptique du Projet Sikasso-Korhogo-Bobo-Dioulasso permet d’enclencher le processus de mobilisation des ressources auprès du partenaire technique et financier en vue de sa mise en œuvre.

Le second rapport porte validation de la fiche synoptique du Projet de réhabilitation des infrastructures de soutien à l’économie.

Ce projet vise entre autres, la mise en place d’une infrastructure résiliente pour une industrialisation durable, le désenclavement des villes et des communes, la sécurité alimentaire et la promotion d’une agriculture durable ainsi que l’autonomisation des femmes et des filles de la zone du projet.

La mise en œuvre de ce projet permettra entre autres :

- le financement partiel, en régie, des travaux de construction et de bitumage du tronçon RN13 Koudougou-Yako ;

- la création et l’équipement de 05  brigades de travaux routiers ;

- la réhabilitation du tronçon Tenkodogo-Garango de la RN17 ;

- la réhabilitation du tronçon Nioryida-Guiba-Manga de la RN29 ;

- la construction et le bitumage du tronçon Ouo-Gaoua sur la RN11 ;

- la construction et le bitumage du tronçon Kordié-Boussé de la RR13.

Le coût total du projet est estimé à 129,2 milliards F CFA financé par l’Etat burkinabè et la Banque islamique de développement (BID).

La validation de la fiche synoptique du Projet de réhabilitation des infrastructures de soutien à l’économie permet d’enclencher le processus de mobilisation des ressources auprès du partenaire technique et financier en vue de sa mise en œuvre.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de la Défense et des anciens combattants a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 2e édition du Salon international synergie sûreté, défense et sécurité (SYSDEF) à Ouagadougou du 08 au 10 mai 2025.

Le SYSDEF est un salon d’armement qui réunit des décideurs clés et des leaders de l’industrie de la défense, de la sécurité et de la protection civile. Il permet aux exposants de présenter leurs technologies et produits de pointe aux professionnels de l’industrie de la défense et vise à renforcer la coopération entre les participants puis à établir des alliances et partenariats fructueux. Le SYSDEF est également un cadre de réflexion géopolitique sur les tendances des périodes actuelles et futures.

Placée sous le très haut patronage du Président du Faso, Chef suprême des Armées, la 2e édition de ce salon sera marquée par une journée dédiée à la Confédération des Etats du Sahel (AES).

II.2. Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 5e édition de la « Nuit des Lompolo », le 24 octobre 2025 au Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA).

La « Nuit des Lompolo » est une occasion de récompense et de reconnaissance du mérite des acteurs, professionnels et des structures évoluant dans les arts dramatiques (théâtre, conte, humour, cirque et marionnettes).

Les innovations majeures de la 5e édition de la « Nuit des Lompolo » sont l’ouverture des compétitions aux acteurs et compagnies des autres pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (Mali et Niger), la prise en compte du cirque et des marionnettes dans la catégorie des prix individuels et l’augmentation du nombre de prix décerné qui passe de 21 en 2024 à 27 en 2025.

L’ouverture de la compétition aux acteurs et compagnies des autres Etats membres de l’AES vise à faire des arts dramatiques un vecteur d’intégration et de coopération communautaire au sein des pays de l’espace. Ainsi, trois nouveaux prix ont été institués à savoir le prix AES du meilleur spectacle de sensibilisation, le prix AES du meilleur spectacle d’intégration et le prix AES du meilleur auteur des arts dramatiques.

II.3. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :

- une communication relative à l’organisation de la 6e édition de la compétition des Ecoles de formation de la relève sportive (EFORS), prévue du 22 au 29 juin 2025 à Ouahigouya.

- La compétition des EFORS a pour objectif d’améliorer la qualité de la formation des jeunes sportifs issus de ces écoles et réunira 26 écoles de formation de la relève sportive des treize régions du Burkina Faso.

- une communication relative à l’organisation des compétitions de l’Union des sports scolaire et universitaire du Burkina Faso (USSU-BF), saison 2024-2025.

Les compétitions de l’USSU-BF permettent de déceler ou de faire naître des talents qui peuvent être orientés vers la pratique compétitive dans le sport civil.

L’organisation de l’USSU-BF contribue à promouvoir les valeurs morales et intellectuelles telles que l’esprit d’équipe, le fair-play, le respect d’autrui et des règles, la coopération, la discipline et la tolérance.

Les compétitions sont organisées dans sept (07) disciplines sportives que sont le football, le hand-ball, le basket-ball, le volley-ball, l’athlétisme, le judo et la lutte.

L’ouverture officielle de la saison sportive 2024-2025 a eu lieu le 31 janvier 2025 et les compétitions se poursuivent jusqu’en juillet 2025.

Pour cette saison 2024-2025, les compétitions de l’USSU-BF enregistrent la participation de 550 établissements scolaires, universitaires et des Grandes écoles issus de 40 provinces du Burkina Faso.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A.AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

- Monsieur Kassoum COULIBALY, Officier général, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso à Washington (Etats-Unis d’Amérique).

B. AU TITRE DE LA PRIMATURE

- Monsieur Manégassomdé SAMA, Mle 324 497 G, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur du protocole.

C.AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

- Monsieur Moussa DIALLO, Officier général, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Préparation et emploi des forces » cumulativement avec ses fonctions de Chef d’Etat-Major général des armées ;

- Monsieur Yves Borèma BADO, Officier, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Pilotage et soutien des structures du ministère » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

- Monsieur Amed TRIANDE, Officier, est nommé Responsable du Programme budgétaire « dotation défense » cumulativement avec ses fonctions de Directeur central de l’intendance militaire.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

- Madame Hamapi dit Emilie OUEDRAOGO/TAMINY, Mle 119 292 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Fondé de pouvoirs auprès du Conseil d’Etat et de la Cour de Cassation avec résidence au Conseil d’Etat.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

- Monsieur Gérard TARBANGDO, Mle 111 484 K, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3e classe, 4e échelon, est nommé Directeur général de l’Académie de police ;

- Monsieur Sana Emile KAFANDO, Mle 31 738 A, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3e grade, 1er échelon, est nommé Inspecteur technique ;

- Monsieur Boureima OUEDRAOGO, Mle 119 420 V, Commissaire de police, catégorie 1, 2e grade, 2e échelon, est nommé Inspecteur technique ;

- Monsieur Issouf OUATTARA, Mle 107 222 E, Commissaire principal de police, 2e classe, 3e échelon, est nommé Inspecteur technique ;

- Monsieur Marc DAKUYO, Mle 211 708 X, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 2e échelon, est nommé Inspecteur technique ;

- Monsieur Soumaïla TRAORE, Mle 102 429 M, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2e classe, 4e échelon, est nommé Inspecteur technique ;

- Monsieur Lassané ZIDA, Mle 102 427 X, Commissaire principal de police, catégorie 1, 3e classe, 4e échelon, est nommé Inspecteur technique ;

- Monsieur Ouanhindouba YEMIEN, Mle 31 736 N, Commissaire divisionnaire, catégorie 1, 3e classe, 1er échelon, est nommé Inspecteur technique ;

- Monsieur Lassané NABOLLE, Mle 111 465 X, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2e classe, 4e échelon, est nommé Inspecteur technique ;

- Monsieur Boukary KIEMDE, Mle 211 711 T, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2e classe, 2e échelon, est nommé Inspecteur technique ;

- Monsieur Yacouba KABORE, Mle 107 219 D, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2e classe, 2e échelon, est nommé Inspecteur technique.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE

- Monsieur Wendmanégré Michaël NITIEMA, Officier, est nommé Directeur de Cabinet ;

- Monsieur Emile ZABSONRE, Mle 41 063, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Secrétaire général.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

- Monsieur Olivier KIEMA, Mle 118 698 M, Economiste, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Conseiller technique.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

- Monsieur Noé BADO, Mle 94 895 H, Professeur certifié, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Chargé de mission ;

- Monsieur Yacouba BARRY, Mle 27 490 W, Instituteur principal, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Chargé de mission.

I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

- Monsieur Germain Kouka OUEDRAOGO, Mle 42 869 F, Inspecteur principal des eaux et forêts, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Kadiogo ;

- Monsieur Idrissa SANOU, Mle 47 819 W, Inspecteur principal, catégorie 1A, 1er échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Kénédougou ;

- Monsieur Achille ATTIOU, Mle 94 545 C, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts de la Komondjari ;

- Monsieur Ibrahime Arsène THIOMBIANO, Mle 241 483 E, Inspecteur des eaux et forêts, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts de la Kompienga ;

- Monsieur Hamidou DAYAMBA, Mle 94 492 M, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1A, 4e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts de la Kossi ;

- Monsieur Harouna DERRA, Mle 94 493 A, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1A, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Koulpélogo ;

- Monsieur Soumaïla KOME, Mle 94 616 P, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 4e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Kouritenga ;

- Monsieur Tasséré OUEDRAOGO, Mle 59 139 U, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1A, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Kourwéogo ;

- Monsieur Harouna SANDWIDI, Mle 231 778 B, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1A, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts de la Léraba ;

- Monsieur Isso KINDO, Mle 94 499 X, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Loroum ;

- Monsieur Sami DABIRE, Mle 46 093T, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Mouhoun ;

- Monsieur Daouda TRAORE, Mle 238 052 Y, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Nahouri ;

- Monsieur Wendgnagdé Oscar KABRE, Mle 109 164 P, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Namentenga ;

- Monsieur Désiré VOGNA, Mle 247 741 L, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1A, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Nayala ;

- Monsieur Athanase Didier BAMOUNI, Mle 109 215 C, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Noumbiel ;

- Madame Charlène Lawali SIRIMA/TOE, Mle 327 604 F, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 4e échelon, est nommée Directrice provinciale des eaux et forêts de l’Oubritenga ;

- Monsieur Drissa BANCE, Mle 271 288 A, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1A, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Passoré ;

- Monsieur Sogotéré Rodrigue KONATE, Mle 94 620 P, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1A, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Sanguié ;

- Monsieur Toussaint BATIONO, Mle 46 154 X, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1A, 3e grade, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de eaux et forêts du Sanmatenga.

J. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

- Monsieur Nabon Alain BASSOLE, Mle 116 993 U, Gestionnaire des ressources humaines, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation.

K. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

- Madame Mariam TANOU, Mle 231 300 T, Attaché en études et analyses,  1ère classe, 4e échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire « Pilotage et soutien » cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale des études et des statistiques sectorielles ;

- Monsieur Moumouni NAON, Mle 227 630 F, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Secrétaire général de Burkina Yin-wisgr Meta (B.Y.M) ;

- Monsieur Soumaïla CISSE, Mle 220 349 X, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation ;

- Monsieur Hermann NABAYAOGO, Mle 334 248 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et programmes et du partenariat ;

- Monsieur Lassané KOLOGO, Mle 210 954 A, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur de la promotion des infrastructures de jeunesse ;

- Madame Isabelle BADO, Mle 258 075 M, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Directrice de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’autonomisation des jeunes ;

- Monsieur Ollo GONGO, Mle 257 389 A, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de la maintenance et de l’équipement ;

- Monsieur Dioyabidi LOMPO, Mle 35 962 M, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 14e échelon, est nommé Directeur du Stade du 4 Août ;

- Monsieur Alexandre ZONO, Mle 208 174 T, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur de la formation et de la règlementation ;

- Monsieur Lancina SERI, Mle 342 372 M, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur de la promotion des activités de loisirs ;

- Monsieur Abou TRAORE, Mle 98 186 T, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur de la promotion de l’économie du sport et des loisirs ;

- Monsieur Lédia Géoffroy OUEDRAOGO, Mle 208 173 D, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur des sports scolaire et universitaire ;

- Monsieur Yir-Ar Jean Eudes HIEN, Mle 208 176 M, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur du sport de haut niveau ;

- Monsieur Soumaïla TRAORE, Mle 208 179 A, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Secrétaire permanent du Tour du Faso ;

- Madame Reine Annick KANDO, Mle 211 764 F, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Chargé d’études ;

- Monsieur Sibiri Armand Appolinaire COMPAORE, Mle 97 599 C, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Chargé d’études ;

- Monsieur Moussa KONDE, Mle 25 814 M, Professeur certifié des lycées et collègues, 1ère classe, 14e échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs de la Boucle du Mouhoun ;

- Monsieur Kambatièrè Arsène SOME, Mle 117 241 J, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs des Cascades ;

- Monsieur Kalifa ZONOU, Mle 227 638 D, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs du Centre ;

- Monsieur Bouma BENAO, Mle 85 217 M, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs du Centre-Est ;

- Monsieur Madou COULIBALY, Mle 236 370 N, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs du Centre-Nord ;

- Monsieur Akiouélé Christophe IDOGO, Mle 218 645 B, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs du Centre-Ouest.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

- de la Caisse d’assurance maladie des armées (CAMA) au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants ;

- de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration de la Caisse d’assurance maladie des armées (CAMA) et de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B).

 A. MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Alexis dit Bassolé BASSONO, Officier, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants au Conseil d’administration de la Caisse d’assurance maladie des armées (CAMA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret nomme Monsieur Alexis dit Bassolé BASSONO, Officier, Président du Conseil d’administration de la Caisse d’assurance maladie des armées (CAMA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Ollo PALENFO, Officier, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement au Conseil d’administration de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret nomme Madame Kâ Josseline Sonia KABORE/OUEDRAOGO, Mle 205 537 E, Ingénieur en génie civil, Présidente du Conseil d’administration de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Léandre Zéphirin BAKYONO

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Assimi GOÏTA et la Confédération des États du Sahel : Un engagement stratégique pour l’indépendance régionale

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Ce lundi 24 février 2025, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, a accueilli en audience une délégation ministérielle de la Confédération des États du Sahel (AES) dans une manifestation politique et symbolique d’une importance capitale pour l’avenir de l’espace régional. L’audience, marquée par la présentation du nouveau drapeau de la Confédération, s’inscrit dans la continuité d’un processus de concertation entamé à Bamako et destiné à préparer, en amont des négociations futures avec la CEDEAO, une sortie réfléchie et structurée de l’Alliance.

Le nouveau drapeau de la confédération présenté au Général d’Armée Assimi GOÏTA
Le nouveau drapeau de la confédération présenté au Général d’Armée Assimi GOÏTA

Un compte-rendu minutieux des travaux de Bamako

À l’issue de la rencontre, le Général de Brigade Célestin SIMPORE, porte-parole de la délégation et ministre de la Défense et des Anciens Combattants de la République du Burkina Faso, a tenu à saluer l’engagement indéfectible des Forces de Défense et de Sécurité des États membres de l’AES. Selon lui, ces forces « se battent jour et nuit pour le retour de la paix, la sécurité, l’indépendance et la souveraineté réelle de nos trois États ». Ce commentaire illustre la détermination de l’Alliance à préserver et à consolider les acquis de la région, dans un contexte de défis sécuritaires et de pressions extérieures.

Les travaux qui se sont déroulés à Bamako la semaine dernière ont rassemblé des délégations ministérielles et des experts durant des sessions intensives de cinq jours pour les experts et 72 heures pour les ministres. Ces rencontres, d’une rigueur exemplaire, ont permis d’élaborer des conclusions solides et pragmatiques, jugées propices à la structuration future de l’espace AES et à l’affirmation de sa souveraineté. « Les travaux se sont bien déroulés, nous avons abouti à de bonnes conclusions que nous sommes venus présenter à Son Excellence le Président Assimi GOÏTA ce matin », a affirmé le ministre burkinabè, soulignant ainsi la réussite de ces échanges et la clarté des orientations émises par la Confédération.

La présentation du nouveau drapeau : Un symbole d’unité et d’avenir

L’un des moments forts de l’audience a été la présentation du nouveau drapeau de la Confédération des États du Sahel. Selon le Général de Brigade SIMPORE, ce « très beau drapeau » se veut le reflet de l’identité et des aspirations communes des peuples de l’AES. Destiné à être porté à la connaissance de tous, ce symbole se présente comme un élément fédérateur qui, dans les jours à venir, sera célébré par l’ensemble des populations concernées. La mise en avant de ce nouvel emblème témoigne d’une volonté de renouvellement et de modernisation des symboles régionaux, tout en affirmant la continuité d’un projet commun centré sur l’indépendance et la souveraineté.

Vers une sortie concertée de la CEDEAO : Des négociations à venir

Au-delà des aspects symboliques et protocolaires, l’audience de ce lundi s’inscrit dans une perspective stratégique majeure. La délégation ministérielle a été mandatée pour accélérer le processus de structuration de l’espace AES et pour engager, en commission, des négociations avec les pays membres de la CEDEAO. Ces négociations visent à clarifier et à affirmer la position de la Confédération dans le paysage régional, tout en garantissant que l’indépendance et la souveraineté des peuples restent au cœur des priorités.

Les orientations reçues du Président de la Confédération des États du Sahel exhortent les ministres à adopter une approche à la fois pratique et pragmatique, en vue de renforcer l’autonomie régionale et de poser les bases d’un dialogue constructif avec la CEDEAO. Cette démarche est perçue comme essentielle pour permettre à l’Alliance de tirer des conclusions bénéfiques pour l’ensemble des peuples concernés, dans un contexte marqué par des défis sécuritaires, économiques et politiques.

Une vision partagée pour la consolidation de l’espace AES

La visite ministérielle auprès de Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA se veut le prolongement d’un engagement commun en faveur d’un renouveau régional. En présentant les conclusions de leurs travaux et en exposant les orientations stratégiques à venir, les ministres de l’AES ont réaffirmé leur volonté de bâtir une structure consolidée, capable d’assurer l’indépendance réelle de leurs États. Ce processus de structuration, intimement lié à la quête de souveraineté et d’autonomie, s’inscrit dans une vision à long terme qui valorise la coopération entre les nations sahéliennes.

Le discours du Général SIMPORE met en exergue la nécessité d’une mobilisation rapide et coordonnée pour engager les négociations avec la CEDEAO. En effet, il apparaît que les efforts actuels ne se limitent pas à une simple restructuration symbolique, mais s’inscrivent dans une stratégie globale visant à garantir que les orientations politiques et sécuritaires de l’AES soient mises en œuvre de manière effective et transparente.

Implications régionales et perspectives d’avenir

L’accueil réservé par le Président de la Transition aux représentants de la Confédération des États du Sahel marque un moment charnière dans l’histoire de l’espace AES. Dans une région souvent marquée par des tensions et des divergences, cette audience illustre la capacité des États membres à se réunir autour d’un projet commun, porté par des valeurs de souveraineté et d’autodétermination.

La présentation du nouveau drapeau et l’annonce des prochaines négociations avec la CEDEAO constituent des signaux forts envoyés tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’espace sahélien. Elles témoignent d’une volonté affirmée de s’affranchir de toute influence extérieure et de construire une architecture politique qui soit réellement au service des peuples. Dans ce contexte, l’engagement des ministres et la rigueur des travaux entrepris à Bamako semblent prometteurs pour l’avenir de l’Alliance, tout en préfigurant des transformations susceptibles de redéfinir les équilibres régionaux.

Conclusion : Un pas décisif vers l’émancipation régionale

En somme, l’audience tenue ce lundi 24 février 2025 avec Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA représente un jalon déterminant dans le processus de consolidation de la Confédération des États du Sahel. Entre la présentation d’un nouveau drapeau, symbole de l’unité et de l’avenir commun, et l’annonce de négociations imminentes avec la CEDEAO, les ministres de l’AES affichent une volonté claire de forger un espace politique et sécuritaire autonome, fondé sur l’indépendance et la souveraineté des peuples.

Dans un contexte régional en mutation, où les défis de sécurité et de gouvernance demeurent prégnants, cette démarche se présente comme un acte fort de réaffirmation d’une identité commune. En accélérant le processus de structuration et en engageant un dialogue pragmatique avec la CEDEAO, l’AES espère non seulement renforcer la stabilité de ses États membres, mais aussi inscrire durablement le Sahel dans une dynamique d’émancipation et de prospérité partagée. Ce faisant, la Confédération des États du Sahel se dote des outils nécessaires pour affirmer sa place dans le concert des nations et pour garantir, à terme, un avenir serein et souverain pour l’ensemble de ses peuples.

Saidicus Leberger

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Levée de fonds au profit du Fonds de soutien patriotique : Une initiative porteuse d'espoir et d’unité

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Dans l’après-midi du 4 mars 2025, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Karamoko Jean Marie TRAORE, a accueilli l’Ambassadeur du Burkina Faso au Mali, Julienne DEMBELE /SANON, lors d’une rencontre empreinte de solennité et d’enthousiasme. L’Ambassadeur, première responsable de la Mission diplomatique à Bamako, a présenté au ministre la quittance d’un don de dix millions de francs CFA, offert par l’ambassade à titre de contribution à l’effort de paix au profit du Fonds de soutien patriotique.

Le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur Karamoko Jean Marie TRAORE et l’Ambassadeur du Burkina Faso au Mali, Julienne DEMBELE-SANON.
Le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur Karamoko Jean Marie TRAORE et l’Ambassadeur du Burkina Faso au Mali, Julienne DEMBELE-SANON.

Cette somme, fruit d’une levée de fonds organisée lors de la première édition des journées économiques de la représentation diplomatique, témoigne de l’engagement actif de la diaspora burkinabè résidant au Mali. Ces journées ont constitué un cadre privilégié pour mobiliser les différentes communautés en soutien à la dynamique de reconquête du territoire national, en conjuguant efforts économiques et aspirations à la paix.

Lors de cette cérémonie, l’Ambassadeur Julienne DEMBELE /SANON a souligné la dimension symbolique de cette initiative, qui vise à accompagner et encourager les forces engagées pour la libération totale de la mère patrie. Elle a également profité de l’occasion pour rendre hommage aux forces combattantes tombées sur le champ de bataille et pour adresser un message d’encouragement aux soldats toujours au front.

Le ministre TRAORE, visiblement ému par cette mobilisation, a exprimé sa profonde gratitude envers l’ensemble des contributeurs et a félicité toute l’équipe de l’ambassade pour l’organisation exemplaire de ces journées économiques. « J’ai suivi personnellement comment vous avez préparé ces journées ; c’était une première, et ce qui importe ce sont les bons résultats que vous avez pu atteindre », a-t-il affirmé. Il a également invité l’Ambassadeur à maintenir le cap dans la mobilisation des Burkinabè de l’Extérieur, tout en lui demandant de transmettre les salutations fraternelles du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, ainsi que celles du gouvernement burkinabè, aux autorités maliennes.

Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique plus large d’engagement et de solidarité, illustrant la capacité des Missions diplomatiques et Postes consulaires à mobiliser d’importantes ressources financières en faveur du Fonds de soutien patriotique. Elle renforce ainsi l’idée d’un partenariat étroit entre les acteurs étatiques et la diaspora pour soutenir l’effort de paix et contribuer à la reconquête de la nation.

Saidicus Leberger

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Carême chrétien : Le Capitaine Ibrahim Traoré appelle au renforcement du vivre-ensemble

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Dans le sillage du Carême chrétien, période de recueillement et de profonde introspection, le Capitaine Ibrahim Traoré a exprimé le vœu que ces moments pieux soient l’occasion de renforcer le vivre-ensemble. Dans une allocution empreinte de sincérité, il a souligné que cette saison de renoncement et de méditation doit servir de catalyseur pour l’unité et la solidarité au sein de la société.

Capitaine Ibrahim Traoré
Capitaine Ibrahim Traoré

Le Capitaine Traoré a rappelé que, dans un contexte marqué par des défis sociétaux et une diversité culturelle, le Carême représente non seulement un temps de dévotion personnelle, mais également une opportunité de renouer les liens fraternels entre les citoyens. « Ces moments de recueillement offrent à chacun l’occasion de se recentrer sur les valeurs communes qui fondent notre vivre-ensemble », a-t-il affirmé, mettant en exergue l’importance d’une cohésion renforcée pour surmonter les divisions.

Au-delà de la dimension spirituelle, le message du Capitaine s’inscrit dans une démarche résolument humaniste. Il invite les populations à transcender leurs différences et à embrasser un esprit de tolérance et de fraternité, propice à la construction d’un avenir harmonieux. Dans un climat où les repères sociaux sont parfois mis à mal, cet appel à l’unité résonne comme un rappel des principes fondamentaux de respect et de solidarité.

En cette période de Carême, le Capitaine Ibrahim Traoré formule ainsi un espoir ambitieux : que le cheminement intérieur et collectif amorcé par chacun permette de bâtir une société plus solidaire, où le vivre-ensemble se renforce par le partage des valeurs de paix et de fraternité.

Saidicus Leberger

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Les Forces combattantes du Burkina Faso infligent de lourdes pertes aux groupes armés terroristes

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Février 2025 restera gravé dans les annales des Forces combattantes du Burkina Faso comme un mois marqué par des victoires stratégiques contre les groupes armés terroristes. En parfaite coordination avec les unités terrestres et les vecteurs aériens, les forces de défense ont mené de nombreuses opérations sur l'ensemble du territoire, infligeant des pertes sévères à l'ennemi et récupérant un arsenal militaire considérable.

Motos des terroristes
Motos des terroristes

L'opération "Tourbillon" : un tournant décisif

Le 28 février, le 20e Bataillon d'Intervention Rapide (BIR) a marqué une avancée décisive dans la région de Gayérie. Après plusieurs jours de combats intensifs, les troupes burkinabè ont réussi à déloger un bastion terroriste stratégique, situé à une vingtaine de kilomètres de la localité. Une tentative de renforts ennemis a été anéantie par une frappe aérienne précise, consolidant ainsi la victoire des forces loyalistes.

Des frappes aériennes décisives et des opérations terrestres résolues

Tout au long du mois de février, les unités militaires ont multiplié les actions offensives. Le 25 février, une alerte a conduit les vecteurs aériens à frapper une colonne terroriste à Bango, dans la région de Ouahigouya. Une première frappe a décimé les assaillants, tandis qu'une seconde a neutralisé un groupe tentant de fuir.

Le même jour, une attaque ennemie sur un poste avancé de Sollé a été repoussée avec brio, forçant l'ennemi à battre en retraite et à abandonner du matériel militaire. Parallèlement, le détachement de Lankoué a mené des opérations offensives contre des groupes criminels, tandis que dans la zone de Bourasso, une mission de récupération de bétail volé s'est soldée par un franc succès.

Le 23 février, une vaste concentration de terroristes a été repérée vers Tin-Akoff, dans la zone des trois frontières. Une attaque aérienne planifiée avec précision a semé la panique dans les rangs ennemis. Les frappes des avions de chasse, suivies d'interventions de drones de combat, ont anéanti les forces hostiles et permis la saisie d'un important stock d'armements.

Des victoires stratégiques sur tout le territoire

D'autres théâtres d'opérations ont également enregistré des succès majeurs. Le 21 février, une tentative d'attaque terroriste à Sollé a été vigoureusement contrée, tandis que le lendemain, dans la zone de Ouanobia, un groupe criminel a été intercepté et neutralisé. Ces opérations ont non seulement affaibli les capacités de nuisance des terroristes, mais aussi restauré une partie des biens pillés aux populations locales.

Par ailleurs, à Sanaba, dans la Boucle du Mouhoun, une embuscade tendue le 17 février a permis de neutraliser plusieurs criminels et de récupérer du matériel militaire. La même journée, à Diapaga, une offensive contre un poste avancé des forces armées a tourné à l'avantage des troupes burkinabè.

Un engagement inébranlable pour la sécurisation du territoire

Les forces de défense du Burkina Faso, fidèles à leur mission de sauvegarde de l'intégrité territoriale, ont poursuivi leur dynamique de reconquête. Le 14 février, une intervention aérienne rapide a mis en déroute un groupe de criminels dans la région du Centre-Nord, tandis que le 12 février, une embuscade à Diassankui et Kié a permis la neutralisation de plusieurs terroristes.

Du 10 au 11 février, dans la Boucle du Mouhoun, les unités du 10e BIR ont mené des actions offensives de grande envergure, infligeant des pertes significatives à l'ennemi. Le 9 février, une attaque à Fonguen a été promptement contrée par une riposte aérienne précise, suivie d'une opération terrestre menée par l'unité "Fantôme".

Ces opérations, menées avec une rigueur exemplaire et une parfaite coordination entre les différents corps de l'armée, témoignent de la détermination des Forces combattantes à éradiquer la menace terroriste. Dans un contexte sécuritaire complexe, elles affichent une résilience remarquable et réaffirment leur engagement indéfectible aux côtés des premières autorités du pays pour rétablir la paix et la sécurité au Burkina Faso.

Saidicus Leberger

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Procès reporté pour une escroquerie immobilière à Banfora : en attente de la décision de la Cour de cassation

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Ce mardi, le procès impliquant le président du Tribunal de grande instance de Banfora et ses coaccusés, poursuivis pour une escroquerie immobilière estimée à 108 millions de francs CFA, a été reporté au 18 avril prochain. L’affaire, initialement prévue au TGI de Banfora, reste suspendue dans l’attente de la décision de la Cour de cassation, qui doit statuer sur la compétence juridictionnelle applicable au magistrat Sidaty Yoda.

Tribunal de grande instance de Banfora
Tribunal de grande instance de Banfora

Un système frauduleux bien orchestré

Les arrestations résultent d’une plainte déposée contre le magistrat et ses complices, concernant une escroquerie initialement évaluée à 9 085 000 francs CFA. L’enquête préliminaire a révélé l’existence d’un système frauduleux organisé avec soin. Selon l’accusation, les suspects repéraient des parcelles non bâties, prétendument non attribuées, dans la ville de Banfora, afin de dénicher de potentiels acheteurs. Dans ce montage, le magistrat Yoda facilitait les transactions en délivrant des actes de vente et des ordonnances judiciaires, instruments qui permettaient la mutation des droits réels et, de fait, la concrétisation de l’escroquerie.

En suspens, une affaire aux enjeux institutionnels

La décision attendue de la Cour de cassation revêt une importance capitale pour la suite de la procédure. Tant que cette décision n’est pas rendue, le procès demeure suspendu, laissant en suspens une affaire qui secoue la confiance dans les institutions judiciaires locales. Ce report intervient à un moment où la transparence et l’intégrité des responsables judiciaires sont scrutées de près par l’opinion publique.

Un dossier qui interroge et mobilise

Ce renvoi de procès met en lumière la complexité des mécanismes frauduleux et souligne l’importance d’une justice rigoureuse pour lutter contre la corruption et protéger les intérêts des citoyens. Les observateurs juridiques rappellent que ce type d’affaire, touchant directement aux rouages de la justice, nécessite une clarification rapide des compétences juridictionnelles afin de garantir le bon déroulement de la procédure.

Alors que l’attente se prolonge, la suspension du procès laisse espérer qu’une décision prochaine de la Cour de cassation permettra de remettre sur les rails une procédure judiciaire indispensable pour restaurer la confiance dans l’appareil judiciaire de Banfora.

Saidicus Leberger

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Koulouba : Le drapeau de la Confédération des États du Sahel s’élève aux côtés du drapeau national

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Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a présidé ce lundi 3 mars 2025 dans la matinée, la cérémonie solennelle de montée des couleurs au palais présidentiel de Koulouba. Désormais, le drapeau de la Confédération des États du Sahel flotte aux côtés de celui de notre pays.

Cette cérémonie a été une occasion pour le Chef de l’État de réaffirmer la marche irréversible de la Confédération vers l’indépendance et la souveraineté des États du Sahel. « Nous continuons à construire petit à petit ce à quoi nos peuples aspirent », souligne le Capitaine Ibrahim TRAORÉ.

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ note une prouesse dans la construction de l’AES, en dépit du scepticisme de départ de certains observateurs et analystes. « Nous sommes en train de réussir quelque chose que certains ne souhaitent pas voir, que certains aussi n’ont pas réussi à faire », soutient le Président du Faso. Il rappelle : « L’AES est née dans le sang et la sueur et va poursuivre son chemin pour le bonheur des peuples du Sahel ».

Au cours de cette cérémonie solennelle de montée des couleurs, le Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a marqué la disponibilité et l’ouverture des États du Sahel pour des partenariats sincères et respectueux des intérêts des peuples de la Confédération.

Capitaine Ibrahim Traoré
Capitaine Ibrahim Traoré

Le Burkina Faso continue sur sa lancée

Le Président du Faso, Chef de l’État le Capitaine Ibrahim TRAORÉ est revenu sur la détermination de son pays à se frayer un chemin pour le bonheur des Burkinabè à travers la mise en œuvre de projets et programmes dans des secteurs comme la santé, l’éducation, l’agriculture et les infrastructures.

« Malheureusement des esclaves de salon, des Africains qui suivent aveuglement l’impérialisme ont essayé de nous décourager mais il n’y a pas de raison de se démotiver », constate le Chef de l’État. Il a, à cet effet, invité l’ensemble des Burkinabè à ne pas céder au découragement dans l’accomplissement de leurs tâches quotidiennes.

Le Président du Faso a saisi l’opportunité de la montée des couleurs pour réitérer ses félicitations au comité national d’organisation de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) pour la réussite de l’événement.

Il a également félicité les Forces de défense et de sécurité pour la sécurisation du territoire et du festival avant d’exprimer ses remerciements à l’ensemble des 53 pays qui ont fait le déplacement de Ouagadougou pour le FESPACO 2025.

Autre fait à noter pour ce cérémonial des couleurs à la Présidence du Faso, la présence du Premier ministre et des membres du gouvernement, des présidents d’institution et des membres la Commission nationale de la Confédération des Etats du Sahel, du doyen du corps diplomatique et des ambassadeurs des pays de la Confédération AES.

Source : Direction de la communication de la Présidence du Faso

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