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Forum International de l’Instituteur Africain 2025 : Bobo-Dioulasso, capitale du savoir et de la reconnaissance pédagogique

Publié le par FASO PATRIOTES TV

Du 26 au 27 septembre 2025, la ville de Bobo-Dioulasso, deuxième cité du Burkina Faso, accueillera un événement continental majeur qui promet de placer l’enseignant africain au cœur du débat public et des dynamiques de transformation sociale. Il s’agit du Forum International de l’Instituteur Africain (FIIA), une initiative ambitieuse portée par la volonté de célébrer, de repenser et de redéfinir le rôle stratégique de l’instituteur dans l’édification de l’Afrique de demain.

FIIA 5
FIIA 5

Un rendez-vous panafricain pour penser l’école autrement

Instituteurs, chercheurs, experts en pédagogie, partenaires techniques et financiers, représentants d’institutions internationales, décideurs politiques : toutes les intelligences éducatives du continent sont attendues à Bobo-Dioulasso pour cette rencontre de haut niveau. En toile de fond, une ambition partagée : rehausser la fonction enseignante, réévaluer les méthodes d’apprentissage et proposer des alternatives africaines ancrées dans les réalités locales.

Le thème général du forum, placé sous le sceau de la valorisation et de l’unité pédagogique, sera décliné à travers des sous-thèmes novateurs, porteurs d’un profond enracinement culturel et d’un regard tourné vers l’avenir.

Parmi ceux-ci :

- Technologies éducatives : enjeux, défis et perspectives pour une éducation inclusive et innovante ;

- L’utilisation des contes et légendes traditionnels dans les méthodes pédagogiques pour enseigner les valeurs citoyennes ;

- Sécurité et résilience éducative dans les zones à défis sécuritaires ;

- Leadership et développement professionnel des enseignants africains.

LA CRAIE D'OR
LA CRAIE D'OR

La Cérémonie des Craies d’Or : l’excellence enseignante à l’honneur

L’un des temps forts de ce forum sera sans nul doute la Cérémonie des Craies d’Or Awards, prévue lors de la soirée de clôture. Ce moment solennel de reconnaissance mettra en lumière les enseignants les plus méritants du continent, sélectionnés pour leur innovation pédagogique, leur engagement communautaire et leur résilience face aux défis du terrain.

Ces hommes et femmes de craie, parfois en poste dans les zones les plus reculées, souvent confrontés à des conditions difficiles, seront dignement célébrés comme des bâtisseurs silencieux de la conscience africaine. Le symbole de la craie d’or, outil modeste et puissant, cristallisera à lui seul toute la noblesse du métier d’enseignant.

Deux jours d’émulation, de réflexion et de fraternité éducative

Le FIIA 2025 se présente comme un espace de convergence, de dialogue et d’apprentissage mutuel. Conférences plénières, panels thématiques, ateliers de formation, expositions pédagogiques, témoignages croisés… tout est mis en œuvre pour favoriser l’intelligence collective et la mutualisation des bonnes pratiques éducatives africaines.

Dans une Afrique confrontée à des défis multiples — explosion démographique, inégalités d’accès à l’éducation, mutations numériques, crises sécuritaires — l’enseignant apparaît comme le pilier d’une réponse systémique et durable. D’où l’urgence de le former, de l’écouter, de le valoriser, et de l’associer pleinement à la conception des politiques éducatives nationales et continentales.

LA CRAIE D'OR
LA CRAIE D'OR

Bobo-Dioulasso, carrefour du renouveau pédagogique africain

Ville historique, carrefour culturel et cœur battant de l’éducation burkinabè, Bobo-Dioulasso offre un écrin symbolique à ce forum. Terre d’hospitalité, de diversité linguistique et de créativité intellectuelle, elle accueillera le FIIA comme un acte d’espérance en l’école, en l’Afrique et en l’avenir.

Par cette initiative, les organisateurs lancent un appel à l’Afrique tout entière : repenser l’enseignement, c’est préparer la souveraineté de demain. En donnant la parole aux praticiens de l’éducation, en leur offrant des outils, une reconnaissance et un espace d’échange, le FIIA 2025 entend raviver la flamme du savoir et réveiller une conscience éducative panafricaine.

L’enseignant, soldat du futur et héraut du continent

Le Forum International de l’Instituteur Africain n’est pas qu’un événement académique. Il est un manifeste pour le respect, la reconnaissance et l’élévation du métier d’enseignant. Il affirme que la transformation de l’Afrique commence dans une salle de classe, dans un village isolé ou un quartier périphérique, entre un enfant curieux et un maître éveillé.

En célébrant ces hommes et femmes qui consacrent leur vie à la transmission du savoir, à l’inculcation des valeurs, à la formation de citoyens responsables, le FIIA 2025 fait de l’enseignant africain un acteur central de la renaissance continentale.

Rendez-vous est donc pris à Bobo-Dioulasso, les 26 et 27 septembre 2025, pour honorer la craie, exalter le verbe et poser, ensemble, les fondations de l’école africaine du futur.

KINDO Brahima
Responsable Education 
Pour Faso Patriotes TV

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Offensive agropastorale: 865 hectares mis en eau pour booster la production agricole à Dourou

Publié le par FASO PATRIOTES TV

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a procédé, ce jeudi 3 juillet 2025, à la mise en eau officielle du périmètre irrigué de Dourou, dans la commune de Kirsi, province du Passoré. Cette infrastructure vient accroître les superficies aménagées dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre l'insécurité alimentaire et de promotion de la souveraineté agricole du Burkina Faso.

Mise en eau officielle du périmètre irrigué de Dourou
Mise en eau officielle du périmètre irrigué de Dourou

D’une superficie totale aménagée de 865 hectares, le périmètre est doté de plusieurs infrastructures majeures : une station de pompage, un canal adducteur, des canaux primaires, un réseau de distribution d’eau et de drainage, ainsi que des voies de circulation et de protection. Des aires de séchage et 20 magasins pour la conservation et la commercialisation des récoltes viennent compléter le dispositif. Le coût global du projet s’élève à plus de 17,5 milliards de FCFA, financés à 93,7 % par le Projet de résilience et de compétitivité agricole (PReCA).

Mise en eau officielle du périmètre irrigué de Dourou
Mise en eau officielle du périmètre irrigué de Dourou

Le périmètre irrigué de Dourou est aménagé pour permettre une exploitation en double campagne, humide et sèche. Il offrira chaque année une production minimale de 3 600 tonnes de riz en saison humide, pour une valeur estimée à 2,16 milliards de FCFA. En campagne sèche, la production attendue dépasse 17 600 tonnes de tomates et d'oignons, représentant une valeur de 9,7 milliards de FCFA.

Dans son discours, le Chef du Gouvernement a insisté sur l’importance de cette infrastructure, qui permettra aux producteurs de travailler toute l’année, aussi bien en saison humide qu’en saison sèche :

Mise en eau officielle du périmètre irrigué de Dourou
Mise en eau officielle du périmètre irrigué de Dourou

« Il s’agit non seulement de renforcer la résilience des populations, mais surtout de chasser la faim, ici à Dourou, dans la région et à l’échelle nationale », a-t-il déclaré.

Le Premier ministre a rappelé que cette initiative s’inscrit dans la vision du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, qui a fait de l’autosuffisance alimentaire un pilier central de la gouvernance actuelle. Il a invité les populations locales à s’approprier pleinement le projet.

Mise en eau officielle du périmètre irrigué de Dourou
Mise en eau officielle du périmètre irrigué de Dourou

« La réussite de ce projet dépend de vous. Il ne doit y avoir aucun répit. Vous devez travailler chaque jour pour faire de cette infrastructure une source de richesse pour Dourou, Yako, Ouahigouya, Ouagadougou, et pour tout le Burkina. Investissez-vous pleinement afin que la terre soit exploitée à Dourou 365 jours sur 365 », a-t-il lancé.

Le Chef du Gouvernement a également appelé à une gestion responsable et inclusive du site, en insistant sur la nécessité d’impliquer les femmes dans la production agricole : « Une femme qui réussit, c'est toute la famille qui en bénéficie », a-t-il souligné.

Mise en eau officielle du périmètre irrigué de Dourou
Mise en eau officielle du périmètre irrigué de Dourou

Le périmètre irrigué de Dourou s’ajoute à la liste des aménagements agricoles entrepris par le Gouvernement dans le cadre de l’offensive agropastorale et halieutique. Dans les prochains jours, d’autres réalisations en cours d’achèvement seront également inaugurées. Cette dynamique d’investissement dans l’agriculture vise à renforcer la résilience des populations, à lutter efficacement contre la faim et à transformer durablement les conditions de vie au Burkina Faso.

Mise en eau officielle du périmètre irrigué de Dourou
Mise en eau officielle du périmètre irrigué de Dourou


DCRP/Primature
 

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Faso Patriotes TV en direct - JT 19 H DU 03 JUILLET 2025

Publié le par FASO PATRIOTES TV

- Burkina Faso : Nouveau Découpage Territorial avec 17 Régions et 47 Provinces 

- Protection des données : Le Premier ministre lance une campagne de sensibilisation à l’endroit des institutions publiques.  

- BAC 2025 : Les résultats du premier tour dévoilés, les candidats fixés sur leur sort.  

Adéline KARAMBIRI Fortuna 

Pour Faso Patriotes TV

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Faso Patriotes TV en direct - JT 19 H DU 02 JUILLET 2025 

Publié le par FASO PATRIOTES TV

- Bobo-Dioulasso : L’arrondissement 6 honore les couleurs nationales dans le respect des traditions patriotiques
- Lutte contre le terrorisme : le Chef d’État-Major de l’Armée de Terre en visite de courtoisie aux autorités de Bobo-Dioulasso.
- Faso Mêbo dépasse les frontières : un jeune Malien répond à l’appel du Capitaine Traoré avec un don de 2 tonnes de ciment.
- Faso Mêbo : un opérateur économique de Bobo-Dioulasso offre du sable d’une valeur de 1 300 000 FCFA pour soutenir l’élan patriotique

Djamilatou COULIBALY
Pour Faso Patriotes TV

https://youtu.be/lkNaYfxjBNI

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Burkina Faso : Nouvelle cartographie régionale, affirmation identitaire et renouveau administratif

Publié le par FASO PATRIOTES TV

OuagadougouUn tournant historique vient d’être franchi. Ce mercredi 2 juillet 2025, le Conseil des ministres burkinabè, réuni sous la présidence du Chef de l’État, a adopté une réforme majeure de l’organisation territoriale du pays : le Burkina Faso comptera désormais 17 régions, dont quatre nouvelles, chacune portant un nom endogène affirmé, dans un élan de réconciliation avec l’histoire, la culture et la géographie intime du pays réel.

Drapeau du Burkina Faso
Drapeau du Burkina Faso

🟫 Une réforme d’envergure, ancrée dans les réalités du terroir

Cette décision, mûrie depuis de longs mois dans les arcanes de l’administration territoriale, marque une rupture assumée avec la toponymie héritée de la colonisation ou des découpages technocratiques désincarnés. Désormais, le pays se dote d’une nomenclature enracinée dans les langues nationales, en phase avec l’âme plurielle du Burkina Faso.

Les 17 nouvelles régions sont les suivantes :

  1. - Bankui – Chef-lieu : Dédougou
  2. - Djôrô – Chef-lieu : Gaoua
  3. - Goulmou – Chef-lieu : Fada N’Gourma
  4. - Guiriko:  – Chef-lieu : Bobo-Dioulasso
  5. - Kadiogo – Chef-lieu : Ouagadougou
  6. - Kuilsé – Chef-lieu : Kaya
  7. - Liptako – Chef-lieu : Dori
  8. - Nando – Chef-lieu : Koudougou
  9. - Nakambé – Chef-lieu : Tenkodogo
  10. - Nazinon – Chef-lieu : Manga
  11. - Oubri – Chef-lieu : Ziniaré
  12. - Sirba (nouvelle région) – Chef-lieu : Bogandé
  13. - Soum (nouvelle région) – Chef-lieu : Djibo
  14. - Tannounyan – Chef-lieu : Banfora
  15. - Tapoa (nouvelle région) – Chef-lieu : Diapaga
  16. - Sourou (nouvelle région) – Chef-lieu : Tougan
  17. - Yaadga – Chef-lieu : Ouahigouya

🟨 Des noms endogènes pour une souveraineté culturelle assumée

Cette réforme est à la fois technique, politique et symbolique. Elle s’inscrit dans un projet plus vaste de reconstruction du lien entre l’État et les territoires, et vise à réaffirmer l’identité plurinationale du Burkina Faso, dans toute sa richesse linguistique et culturelle.

Le ministre de l’Administration territoriale, dans une déclaration empreinte de solennité, a souligné que « chaque nom retenu est le fruit d’un travail collaboratif entre linguistes, historiens, leaders coutumiers et représentants locaux ». Ainsi, Bankui évoque le cœur du pays Marka, Guiriko renvoie au royaume historique éponyme des Bobo-Madaré, Djôrô fait écho à la mémoire résistante des Lobi et Yaadga incarne la fierté des Yadsés du Nord.

« Redonner à nos régions les noms de nos ancêtres, c’est aussi redonner à nos peuples le droit de se reconnaître dans leur terre. » – propos du président de la Commission nationale de toponymie, Pr Adama Lankoandé.

🟥 Quatre nouvelles régions : une réponse aux impératifs de gouvernance de proximité

Au-delà de la dimension culturelle, cette nouvelle cartographie administrative est conçue pour répondre à des exigences de gouvernance, de développement équitable et de sécurité.

Les quatre nouvelles régions – Sirba, Soum, Tapoa et Sourou – viennent corriger les déséquilibres structurels observés dans les anciennes circonscriptions régionales.

Sirba, avec Bogandé pour chef-lieu, vise à désengorger la région de l’Est, tout en rapprochant l’administration des populations du Gulmu profond.

Soum, centrée sur Djibo, répond à l’impératif sécuritaire dans le Nord en crise, avec une volonté de réhabilitation, de résilience et de reconstruction.

Tapoa, avec Diapaga, devient une entité à part entière pour mieux gérer les spécificités écologiques et frontalières de la région Est.

Sourou, autour de Tougan, se détache de Bankui pour favoriser un développement mieux articulé autour des plaines fertiles et de l’héritage du Nayala.

🟦 Une volonté de refondation nationale malgré l’adversité
Loin d’être un simple redécoupage administratif, cette décision s’inscrit dans une ambition plus vaste de refondation de l’État burkinabè dans un contexte de résilience face au terrorisme, aux fractures sociales et aux défis humanitaires.

Alors que le pays affronte depuis 2016 une crise sécuritaire d’ampleur inédite, cette réforme territoriale est aussi un message d’unité et de foi en l’avenir. Le gouvernement veut par ce biais ramener la République dans ses marges, offrir aux populations oubliées une visibilité, une voix, une représentation.

« On ne sécurise pas durablement un pays par les armes seules. Il faut l’habiter pleinement, le nommer selon ses vérités, l’aimer avec rigueur, l’administrer avec respect. » – a déclaré un haut conseiller de la Présidence, sous anonymat.

🟩 Réactions contrastées mais globalement favorables
Dans les rues de Dori, Gaoua, Tougan ou Bogandé, les populations accueillent avec fierté la reconnaissance identitaire que cette réforme consacre. Dans les médias, les analyses fusent. Certains saluent un acte de souveraineté culturelle, d’autres y voient une manœuvre politique visant à consolider le maillage territorial en période de transition.

À Ziniaré, siège d’Oubri, les autorités coutumières ont organisé une cérémonie de bénédiction des ancêtres pour « honorer le retour du nom ancestral dans l’espace administratif ». À Banfora, des associations de jeunes ont déjà lancé une campagne de valorisation du nom Tannounyan, symbole du pays Sénoufo.

🟧 Ce que cela change concrètement

À moyen terme, la création de nouvelles régions impliquera :

  1. L’installation de nouveaux gouverneurs, avec un redéploiement administratif progressif ;
  2. La construction de nouvelles infrastructures régionales (hôtels administratifs, résidences de gouverneurs, directions régionales) ;
  3. Une révision des budgets régionaux selon la nouvelle répartition ;
  4. La refonte des politiques publiques territoriales : santé, éducation, sécurité, agriculture.

🔲 Une mémoire réhabilitée, un futur à bâtir

En nommant ses régions avec les mots de son sol, le Burkina Faso fait un geste fort : il se raconte autrement. Il se déleste des oripeaux imposés et revêt le tissu vivant de sa pluralité linguistique et historique.

Ce pays debout, en guerre mais debout, entend ainsi signifier au monde qu’aucune adversité ne saurait faire plier son droit à l’autodéfinition, sa volonté de gouvernance enracinée, et son espoir en une paix durable.

Le nom est une promesse. Et aujourd’hui, le Burkina Faso tient parole.

Saidicus Leberger

Pour Faso Patriotes TV

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Samandeni, symbole d’une Nation debout : le Burkina Faso affirme sa résilience face à l’adversité

Publié le par FASO PATRIOTES TV

Samandeni, 01 juillet 2025En cette période où les vents contraires de l’insécurité soufflent encore sur une partie du territoire, le Burkina Faso refuse de plier. Mieux encore, il choisit de se dresser avec honneur, d’affirmer sa souveraineté avec lucidité, et de faire face à l’adversité avec une dignité inaltérable. C’est ce qu’a illustré, de façon vibrante et symbolique, la visite effectuée ce week-end à Samandeni par le Colonel Hermann Rouamba, Chef d’État-Major de l’Armée de Terre, à la tête d’une importante délégation d’autorités militaires.

Le Colonel Hermann Rouamba, Chef d’État-Major de l’Armée de Terre en visite à Samandeni
Le Colonel Hermann Rouamba, Chef d’État-Major de l’Armée de Terre en visite à Samandeni

Cette mission de terrain, inscrite dans une démarche de remobilisation stratégique, dépasse le simple cadre opérationnel : elle révèle au monde entier que le pays des Hommes intègres, malgré les blessures, n’a rien perdu de sa foi, de sa force ni de sa fierté.

Le Colonel Hermann Rouamba, Chef d’État-Major de l’Armée de Terre avec le Chef du village de Bama
Le Colonel Hermann Rouamba, Chef d’État-Major de l’Armée de Terre avec le Chef du village de Bama

Une armée au contact de sa population

Avant d’atteindre Samandeni, le Colonel Rouamba a marqué une halte de courtoisie à Bama, village emblématique des Hauts-Bassins. Accueilli par le chef coutumier et les notabilités, il a rappelé l’importance des chefferies traditionnelles comme piliers de la stabilité sociale et de la cohésion nationale. Cette escale, loin d’être protocolaire, traduisait la philosophie d’une armée enracinée dans son peuple, à l’écoute des territoires, bâtissant la sécurité par la proximité et la confiance.

Le Colonel Hermann Rouamba, Chef d’État-Major de l’Armée de Terre avec le Chef du village de Samandeni
Le Colonel Hermann Rouamba, Chef d’État-Major de l’Armée de Terre avec le Chef du village de Samandeni

À Samandeni, une force unie dans le combat

La visite s’est poursuivie à Samandeni, localité symbolique par sa position géostratégique, mais aussi par son potentiel agricole et hydroélectrique. Là, les troupes stationnées — soldats, gendarmes, agents des Eaux et Forêts et Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) — ont accueilli avec émotion leur Chef d’État-Major.

Dans une adresse empreinte de fermeté et de compassion, le Colonel Rouamba a salué leur bravoure, leur discipline, et surtout leur résilience au cœur d’un combat long et complexe. « Votre engagement est l’ultime rempart de la République. Vous incarnez la promesse d’un lendemain qui résistera aux ténèbres », a-t-il déclaré, sous les vivats et les chants patriotiques.

Les FDS du détachement de Samandeni
Les FDS du détachement de Samandeni

Une communauté qui croit en l’État et en la victoire

Mais ce sont les mots du chef de village de Samandeni qui ont donné à cette visite toute sa portée nationale. Avec une conviction lucide, il a exprimé le soutien indéfectible des populations à l’opération « Faso Mêbo », tout en demandant que le développement accompagne la sécurité.

« Nous savons que nos fils meurent pour nous protéger. Nous savons aussi que la paix ne se gagne pas sans justice, sans route, sans eau, sans école. Dites au Président Ibrahim Traoré que Samandeni est avec lui, mais que Samandeni espère aussi », a-t-il lancé, la voix tremblante mais ferme.

Le barrage, symbole de la résistance productive

Au terme de la visite, le Colonel Rouamba s’est rendu sur le site stratégique du barrage de Samandeni, infrastructure vitale pour l’avenir économique du pays. Là encore, le message fut clair : le développement ne saurait être relégué. Il doit être le pilier du sursaut national, la récompense de l’endurance, et la réponse concrète à ceux qui veulent plonger le pays dans le chaos.

En assurant la sécurisation de cet ouvrage, l’État burkinabè réaffirme que l’avenir n’est pas abandonné à la peur, mais reconquis par la volonté.

Visite du site stratégique du barrage de Samandeni
Visite du site stratégique du barrage de Samandeni

Un message adressé au monde : le Burkina ne pliera pas

Par cette mission de terrain, le Burkina Faso envoie un message fort à la communauté nationale et internationale : le pays n’est pas vaincu, et il ne le sera jamais. À ceux qui doutent, à ceux qui observent, à ceux qui conspirent, le peuple burkinabè répond par l’unité, la dignité, la foi en l’avenir.

À Samandeni, sous un ciel lourd d’histoire et d’espoir, la Nation s’est levée. Et elle ne s’assiéra plus.

Saidicus Leberger

Pour Faso Patriotes TV

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Faso Patriotes TV en direct - JT 19 H DU 01 JUILLET 2025

Publié le par FASO PATRIOTES TV

- Coopération énergétique sous-régionale : le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogoreçoit une délégation ministérielle en marge de l’initiative Desert to Power 

- Renforcement de la coopération énergétique : le Premier ministre reçoit les ministres de l’Initiative Desert to Power. 

- Protection sociale : la Guinée-Bissau en mission d’apprentissage au Burkina Faso. - Hommage au drapeau et bilan d’actions : la région des Hauts-Bassins célèbre la montée mensuelle des couleurs. 

- Bobo-Dioulasso : fin d’étude du Saint Coran pour les élèves de l’école MEDARSA KHALID BOUN WALID, sous le sceau des valeurs spirituelles. 

Adeline KARAMBIRI Fortuna 

Pour Faso Patriotes TV

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FORCES SPÉCIALES EN MOUVEMENT : UNE NOUVELLE PROMOTION DE PARACHUTISTES CONSACRÉE À BOBO-DIOULASSO

Publié le par FASO PATRIOTES TV

Bobo-Dioulasso, 1er juillet 2025Le ciel de Bobo-Dioulasso a vibré, ce mardi, au rythme des honneurs militaires, des applaudissements nourris et des regards remplis de fierté. Au camp Ouézzin Coulibaly, cœur battant de l’élite militaire burkinabè, le Centre d’Instruction des Troupes Aéroportées (CITAP), rattaché au prestigieux Groupement Commando Parachutiste (GCP), a organisé la cérémonie officielle de clôture de la première session 2025 du Brevet Militaire de Parachutisme (BMP).

Une étape cruciale pour les 200 stagiaires désormais brevetés, un moment de consécration pour une formation d’élite, et une illustration saisissante de la coopération militaire sud-sud. Présidée par le Colonel Hermann Rouamba, Chef d'État-Major de l’Armée de Terre, la cérémonie s’est déroulée dans une atmosphère mêlant rigueur martiale et exaltation patriotique.

Un engagement ferme pour l'excellence militaire

Accueillis le 15 mai dernier au CITAP, les 200 stagiaires, parmi lesquels 10 officiers, 56 sous-officiers, 134 militaires du rang — et deux femmes — ont franchi avec brio les étapes d’un parcours exigeant. Tests médicaux drastiques, épreuves physiques rigoureuses, entraînement intensif au sol... rien n’a été laissé au hasard.

Pendant cinq semaines d’instruction continue, du 19 mai au 24 juin, les futurs parachutistes ont été soumis à une formation de haut niveau : maîtrise des techniques de saut, conditionnement psychologique, discipline extrême. Une immersion totale dans l’univers sélectif du parachutisme militaire. À l’issue de cette phase, 100 % des stagiaires ont été déclarés aptes, une performance saluée comme « exceptionnelle » par la hiérarchie militaire.

« Ils sont désormais jugés dignes de porter le prestigieux insigne métallique du Brevet Militaire de Parachutiste », a déclaré avec émotion le délégué du personnel, symbole de la voix collective de ces hommes et femmes prêts à servir au péril de leur vie.

Une dimension internationale et un soutien marocain décisif

Mais ce qui confère à cette promotion une aura particulière, c’est sans nul doute sa dimension internationale. Vingt-huit stagiaires issus de 11 pays africains amis du Burkina Faso ont intégré la session : Bénin, Cameroun, Centrafrique, Congo, Djibouti, Guinée, Mali, Sénégal, Tchad, Togo et Maroc. Une présence qui dépasse le simple cadre de la formation militaire pour incarner l’esprit de solidarité panafricaine, dans un contexte sécuritaire continental de plus en plus complexe.

Et l’apport des Forces Armées Royales du Royaume du Maroc fut décisif. Déployée sur le sol burkinabè depuis le 18 juin 2025, une mission marocaine composée de pilotes de l’avion Hercules C130H, de techniciens parachutistes du 1er CITAP marocain, de représentants de l’État-Major Général des FAR et de la Gendarmerie Royale, a permis le succès de la phase la plus délicate : les sauts en conditions réelles.

Selon le chef de bataillon Sami David Palm, commandant le CITAP de Bobo-Dioulasso, cette coopération logistique et technique a permis à plus de 500 sauts d’être effectués avec succès entre le 19 et le 30 juin. Une performance sans précédent dans l’histoire récente des Forces Armées Nationales. Le colonel Palm n’a pas manqué de saluer avec emphase le leadership du colonel Lamrani, commandant le 1er CITAP marocain, dont l’expertise et l’engagement ont été déterminants.

Un levier de souveraineté et de réactivité

Au-delà de l’événement lui-même, cette cérémonie traduit une évolution stratégique profonde : la montée en puissance des capacités de projection rapide du Burkina Faso. « Avec l’aboutissement de cette nouvelle promotion, notre pays consolide significativement ses capacités d’intervention tactique sur les théâtres d’opérations sensibles », a déclaré le colonel Hermann Rouamba, en conclusion de son adresse officielle.

Dans une sous-région marquée par la menace terroriste, les trafics transfrontaliers et les défis humanitaires, disposer d’unités aguerries, capables d’être déployées en urgence par voie aérienne, constitue un atout stratégique majeur. Les Forces Armées Nationales, en se dotant de troupes aéroportées de plus en plus nombreuses et mieux formées, envoient un signal fort : le Burkina Faso entend défendre seul et avec honneur chaque portion de son territoire.

Un symbole de résilience et d’espoir

Cette cérémonie ne fut pas qu’une démonstration militaire. Elle fut aussi un acte de foi dans la jeunesse burkinabè, dans la coopération africaine, et dans la capacité des nations à se soutenir mutuellement face aux menaces communes. Alors que les insignes scintillaient sur les poitrines des nouveaux brevetés, que les familles, les cadres militaires et les partenaires internationaux applaudissaient debout, une évidence s’imposait : le Burkina Faso est en marche. Résolument.

À l’heure des grandes incertitudes sécuritaires, cette promotion parachutiste 2025 représente plus qu’un jalon militaire : elle est un serment d’unité, un témoignage de courage, et un engagement renouvelé pour la défense des valeurs républicaines.

Sous le ciel de Bobo-Dioulasso, le chant des parachutistes n’a pas seulement célébré la gravité du devoir : il a aussi proclamé, à qui veut l’entendre, que la Patrie peut encore compter sur ses fils et ses filles debout.

Saidicus Leberger

Pour Faso Patriotes TV

FORCES SPÉCIALES EN MOUVEMENT : UNE NOUVELLE PROMOTION DE PARACHUTISTES CONSACRÉE À BOBO-DIOULASSO
FORCES SPÉCIALES EN MOUVEMENT : UNE NOUVELLE PROMOTION DE PARACHUTISTES CONSACRÉE À BOBO-DIOULASSO
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FORCES SPÉCIALES EN MOUVEMENT : UNE NOUVELLE PROMOTION DE PARACHUTISTES CONSACRÉE À BOBO-DIOULASSO

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Faso Patriotes TV en direct - JT 19 H DU 30 JUIN 2025

Publié le par FASO PATRIOTES TV

- Échanges citoyens autour du développement : un thé-débat en plein air à Ouagadougou.

- Match amical : l’équipe de la Présidence du Faso s’impose face aux professionnels du football

- Dafra Foot Awards 2025 : l’excellence du football burkinabè célébrée à Bobo-Dioulasso.

- Faso Mebo : la coalition Kibissa offre 3 tonnes de ciment et de la main-d'œuvre à Bobo-Dioulasso.

Samira Alima SORI
Pour Faso Patriotes TV

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Royaume de Tenkodogo: le Premier Ministre reçu en audience par Sa Majesté Naaba Guiguempole

Publié le par FASO PATRIOTES TV

Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a effectué, ce dimanche 29 juin 2025, une visite de courtoisie au Dima de Zoungrantenga, Roi de Tenkodogo. Cette rencontre empreinte de solennité s’inscrit dans la dynamique du respect des us et coutumes et de la reconnaissance du rôle essentiel des autorités traditionnelles dans la consolidation de la paix et de la cohésion sociale au Burkina Faso.

Accueilli avec les honneurs dus à son rang, le Chef du Gouvernement a tenu à exprimer toute sa gratitude à Sa Majesté Naaba Guiguempolé pour son engagement constant en faveur de la paix sociale et du vivre-ensemble. « C'est avec joie que je viens ce matin solliciter vos bénédictions et témoigner ma reconnaissance pour le travail que vous accomplissez inlassablement au service de la paix et de la cohésion sociale », a déclaré le Premier ministre.

Le PM et Sa Majesté Naaba Guiguempole
Le PM et Sa Majesté Naaba Guiguempole

Au cours de l’audience, il a rappelé que le devenir du Burkina Faso repose sur l’engagement collectif et la responsabilité de chaque citoyen, conformément à la vision du Capitaine Ibrahim Traoré. « Comme l’a souligné le Président du Faso, le pays que nous voulons léguer aux générations futures dépend de la contribution de chacun. Chacun a sa partition à jouer », a-t-il affirmé, invitant l’ensemble des Burkinabè à œuvrer, chacun à son niveau, pour la construction d’une nation unie et prospère.

En retour, Sa Majesté Naaba Guiguempolé, Dima de Zoungrantenga, Roi de Tenkodogo, a élevé des prières et formulé des vœux de succès pour la mission du Premier ministre.

Le PM et Sa Majesté Naaba Guiguempole
Le PM et Sa Majesté Naaba Guiguempole

« Que Dieu et les mânes des ancêtres vous accordent la santé, la sagesse, le courage et les moyens nécessaires à la réussite de votre mission », a-t-il souhaité, étendant également ses bénédictions au Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré :

« Que Dieu lui donne la force et la santé indispensables pour conduire le Burkina Faso vers le bonheur du peuple burkinabè. »

Cette visite de courtoisie traduit l’attachement du Chef du Gouvernement à la préservation des valeurs traditionnelles et à la reconnaissance du rôle central des autorités coutumières dans la recherche de la paix et du développement durable du pays.

DCRP/Primature

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