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Faso Patriotes TV en direct - JT 19 H DU 11 JUIN 2025

Publié le par FASO PATRIOTES TV

Faso Patriotes TV en direct - JT 19 H DU 11 JUIN 2025

- BEPC 2025 : Ambiances contrastées dans les jurys du Houet après la proclamation des résultats du premier tour.

- BEPC 2025 : Des candidats sous mandat de dépôt à Bobo-Dioulasso en attente de leur sort après des faits de fraude.

- Faso Mebô : La section Houet de la Veille Citoyenne apporte son soutien avec du ciment, du matériel et de la main-d’œuvre.

- Coupe du Faso 2025 : Le vainqueur de retour au bercail présente son trophée au Gouverneur des Hauts-Bassins

Mouniratou SOMMA
Pour FASO PATRIOTES TV

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BEPC 2025 : des résultats inquiétants, des jurys sous le choc, une école en question

Publié le par FASO PATRIOTES TV

Burkina Faso – Éducation nationale : ce mardi 10 juin, les résultats du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) ont été rendus publics à travers le pays. Et ce qu’il convient d’appeler un véritable signal d’alarme a été lancé dans plusieurs centres d’examen, où les taux de réussite au premier tour se sont révélés dramatiquement bas. Sur le terrain, la stupeur des élèves, l’inquiétude des familles et la lassitude des encadreurs traduisent un malaise plus profond. Celui d’un système scolaire en quête de souffle et d’équilibre.

La proclamation des résultats du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC)
La proclamation des résultats du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC)

Des chiffres qui donnent le vertige

Parlons de la ville de Bobo-Dioulasso, dans les cours d’écoles, sur les panneaux d’affichage, les mines sont graves. À peine quelques cris de joie viennent rompre le silence lourd de celles et ceux qui n’ont pas vu leur nom figurer sur les listes des admis. Cette année, les résultats du premier tour du BEPC laissent une impression amère, presque accablante, pour nombre de jurys.

Au jury 70, sur un total de 211 candidats, seulement 21 ont franchi la barre de l’admissibilité. 103 autres sont envoyés au second tour, tandis que 87 élèves échouent dès cette étape initiale. Un bilan que les enseignants sur place qualifient sans détour de « préoccupant », certains allant jusqu’à évoquer une génération « sacrifiée par les aléas du contexte éducatif actuel ».

Même constat au jury 68, où 43 candidats sur 241 ont été déclarés admis, et 137 sont convoqués pour les épreuves du second tour. Là encore, la majorité des élèves restent en situation d’attente ou de redoublement, dans un climat de désillusion.

Le jury 38 n’est pas épargné. Sur 300 candidats, 58 seulement ont décroché leur diplôme au premier tour. Derrière ces chiffres froids, ce sont des centaines de rêves qui vacillent, des efforts qui semblent vains, et un sentiment d’injustice que certains parents n’hésitent pas à exprimer à haute voix.

Une réalité multifactorielle

Pour les responsables pédagogiques, ces résultats ne sont ni une surprise, ni une fatalité, mais la conséquence logique de dysfonctionnements structurels aggravés par les difficultés conjoncturelles.

« Cette année a été particulièrement chaotique », confie un enseignant du secondaire. « Entre les retards dans le démarrage effectif des cours, l’insuffisance de manuels scolaires, les absences répétées des élèves, les grèves ponctuelles, sans oublier l’instabilité sécuritaire dans certaines régions, les conditions d’apprentissage ont été profondément altérées. »

La multiplication des établissements à effectifs pléthoriques, l’insuffisance de personnel qualifié, la précarité des infrastructures scolaires ou encore le poids de la pauvreté dans les familles sont autant de facteurs qui compromettent la concentration, l’assiduité et la motivation des apprenants.

Des enseignants démunis, mais toujours debout

Dans plusieurs jurys, les encadreurs pédagogiques ne cachent pas leur découragement face à ce qu’ils considèrent comme une perte progressive de repères et de rigueur académique.

« Les élèves n’arrivent plus à suivre un raisonnement logique sur la durée, ils manquent cruellement de vocabulaire, de culture générale et de maîtrise de la langue », témoigne un correcteur. « La lecture devient un supplice, l’expression écrite est pauvre, les calculs de base posent problème. Nous avons besoin d’une véritable révolution pédagogique. »

Pour certains enseignants, le problème ne vient pas seulement du niveau des élèves, mais également d’un système d’évaluation qu’ils jugent parfois inadapté à la réalité des classes. D’autres pointent le manque de soutien psychologique, de suivi personnalisé, ou encore l’absence de coordination efficace entre familles, encadreurs et autorités scolaires.

Une jeunesse désorientée, des familles anxieuses
Dans les familles, l’émotion est vive. Beaucoup de parents se disent « choqués » ou « déçus », mais plus encore « inquiets » pour l’avenir de leurs enfants. Entre amertume et résignation, certains évoquent même un sentiment de décrochage moral généralisé.

« Mon fils est intelligent, mais il est fatigué, démotivé. Il n’y a pas assez d’encadrement à la maison. Et quand il rentre, il y a le travail domestique, le manque d’électricité, la faim… Comment voulez-vous qu’il puisse réviser ? » interroge une mère de famille dans un centre de la périphérie de Bobo-Dioulasso.

Du côté des élèves, la stupeur est parfois mêlée de culpabilité. Ceux qui passent au second tour savent que la bataille est loin d’être terminée, mais certains peinent déjà à y croire.

« Je vais essayer de me rattraper, mais je suis déçu de moi-même », confie un candidat recalé du jury 68. « On nous a dit que ça allait être difficile, mais pas à ce point. »

Un appel à l’action collective

Face à cette situation préoccupante, les autorités éducatives appellent à une prise de conscience collective. Pour elles, il ne s’agit pas de jeter l’anathème sur les élèves ou les enseignants, mais bien de poser les fondements d’une réforme profonde, alliant rigueur, innovation pédagogique et soutien accru aux établissements en difficulté.

Dans l’attente des résultats du second tour, prévu pour les jours à venir, l’heure est à la mobilisation. Le ministère de l’Éducation nationale annonce déjà une série de concertations avec les directions régionales, les partenaires sociaux et les associations de parents d’élèves afin d’analyser les causes de l’échec scolaire massif et proposer des solutions concrètes.

Et maintenant ?

Au-delà des chiffres, le BEPC 2025 met à nu les fragilités structurelles d’un système scolaire burkinabè sous pression. Entre excellence et équité, les équilibres restent à trouver. Une chose est sûre : le sort de toute une génération ne peut se jouer dans le silence ou l’indifférence.

Car l’échec d’un élève, c’est aussi un échec de la société. Et si la Nation veut rêver d’un avenir meilleur, il lui faudra d’abord reconstruire patiemment, mais résolument, les fondations de son école républicaine.

Kindo Brahima

Correspondant Education – Faso Patriote TV

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Burkina Faso: COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 11 JUIN 2025

Publié le

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 11 juin 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 11 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté un décret portant transfert des anciens actifs miniers de Wahgnion Gold SA, SEMAFO Boungou SA, Ressources Ferké SARL, Gryphon Minerals Burkina Faso SARL et Lilium Mining services Burkina Faso SARL à la Société de participation minière du Burkina (SOPAMIB). 

L’Etat burkinabè a acquis le 24 août 2024 par cession directe d’actions et de parts sociales auprès des sociétés Endeavour Mining et Lilium Mining, les anciens actifs miniers détenus par les sociétés minières d’exploitation et de recherche que sont Wahgnion Gold SA, SEMAFO Boungou SA, Ressources Ferké SARL, Gryphon Minerals Burkina Faso SARL et Lilium Mining services Burkina Faso SARL. 

Cette acquisition s’inscrit dans la politique d’appropriation souveraine des ressources minières par l’Etat aux fins de leur exploitation optimale au bénéfice des populations. 

L’adoption de ce décret permet le transfert des anciens actifs miniers de Wahgnion Gold SA, SEMAFO Boungou SA, Ressources Ferké SARL, Gryphon Minerals Burkina Faso SARL et Lilium Mining services Burkina Faso SARL à la Société de participation minière du Burkina, conformément à la loi            n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso. 
 

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant création, attributions, composition, organisation et fonctionnement du Comité national de négociations commerciales (CNNC).
Ce décret est une relecture du décret                                                          n°2018-0043/PRES/PM/MCIA/MINEFID/MAECBE du 1er février 2018 portant création, attributions, composition, organisation et fonctionnement du Comité national de négociations commerciales (CNNC).

Cette relecture vise à prendre en compte l’émergence de nouvelles questions commerciales (commerce électronique, commerce et genre, commerce et environnement) dans les négociations à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), le changement de dénomination de certaines structures de l’administration publique et du secteur privé.

Le Comité national de négociations commerciales inclut désormais des structures centrales de l’administration publique, des structures d’appui au secteur privé, des organisations professionnelles et de la société civile ainsi que le monde universitaire.

Le CNNC a pour objectif principal de définir la position nationale en matière de négociations commerciales ainsi que le suivi de la mise en œuvre des accords commerciaux dont le Burkina Faso est partie prenante.
L’adoption de ce décret permet au Comité national de négociations commerciales de remplir efficacement ses missions.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative à l’organisation des 7e Jeux universitaires du Burkina Faso (JUBF), prévus du 21 au 28 juin 2025 à Fada N’Gourma. 

Placée sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement, la 7e édition des Jeux universitaires du Burkina Faso a pour thème « Sport et culture en milieu universitaire, levain de résilience et de cohésion sociale ». 

Cette édition des JUBF connaîtra la participation de 1 150 étudiants issus de plus de 30 universités publiques et privées de notre pays aux phases finales des championnats interuniversitaires de handball, football, volleyball et basketball. Plusieurs activités sont également au programme dont une conférence sur le thème des JUBF, des compétitions en arts du spectacle et des jeux de société. 

Dans le cadre de l’intégration des peuples de la Confédération des Etats du Sahel (AES), les centres nationaux des œuvres universitaires du Mali et du Niger sont invités à cette édition des JUBF en vue d’une organisation future des Jeux universitaires de l’AES. 

II.2. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil le compte rendu de la participation d’une délégation du Burkina Faso au XIe Congrès écologique international de Nesky, tenu du 22 au 23 mai à Saint-Pétersbourg en République fédérale de Russie. 

Placé sous le thème « Planète Terre : vivre en harmonie avec la nature », le Congrès a permis à la délégation burkinabè de présenter les stratégies de notre pays en matière d’environnement, de développement durable, d’économie verte et de changement climatique, de biodiversité ainsi que d’écotourisme. 

La rencontre a également été l’occasion de porter à la connaissance des congressistes la nouvelle dynamique de développement endogène insufflée par les plus hautes autorités du Burkina Faso. 

En marge du congrès, des séances de travail ont eu lieu avec le ministre azerbaïdjanais de l’Ecologie et des ressources naturelles ainsi qu’avec le Vice-ministre de l’Environnement et des ressources naturelles de la Fédération de Russie.

III. NOMINATIONS
III. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRIMATURE

- Monsieur Souro Marc Dominique SANOU, Mle 97 618 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Chef de département de la gestion des finances et du patrimoine au Secrétariat permanent du Conseil national de la protection sociale (SP/CNPS) ;

- Monsieur Louis GANSONRE, Mle 211 797 F, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Chef de département de la communication et des relations avec les médias au Secrétariat permanent du Conseil national pour la protection sociale ;
- Monsieur Walter Anawana ZAGUE, Mle 227 983 A, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Chef de département du développement et du suivi des programmes de filets sociaux et des services d’aide sociale au Secrétariat permanent du Conseil national pour la protection sociale ;
- Monsieur Bénéwendé ILBOUDO, Mle 258 070 M, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Chef de département de la planification, des études et des statistiques en matière de protection sociale au Secrétariat permanent du Conseil national pour la protection sociale ;
- Madame Mamounata TIENDREBEOGO, Mle 238 597 J, Inspecteur du travail, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Chef de département du développement et du suivi des programmes d’assurance sociale et des mutualités au Secrétariat permanent du Conseil national pour la protection sociale.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES 

- Monsieur Emilien Ulrich Emmanuel Yisso BAKONE, Mle 288 546 C, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur général des productions animales ;
- Monsieur Gueswindé Amos CONGO, Mle 207 393 U, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur du développement de l’entrepreneuriat agro-pastoral et halieutique ;
- Monsieur Daouda BARRO, Mle 272 809 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité du Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques (CBF).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

- Monsieur Bientama Arsène ZERBO, Mle 104 862 D, Administrateur des service financiers, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère de l’Energie, des mines et des carrières ;
- Monsieur Alidou KOMI, Mle 58 557 L, Inspecteur des impôts,                1ère classe, 5e échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Agence nationale de promotion de la finance inclusive (ANPFI).

D. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

- Monsieur Oumarou KOLOGO, Mle 208 201 S, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Consul général à Kumasi (Ghana).

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

- Madame Talato Isabelle OUEDRAOGO, Mle 97 366 P, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 12e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
- Madame Carole Gwladys Téega-Wendé Yasmina BONKOUNGOU,           Mle 130 428 F, Magistrat, catégorie P, 1ère classe, 2e échelon, est nommée Chargé d’études.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE 
- Monsieur Abdou RAMDE, Mle 224 757 Y, Pharmacien généraliste, catégorie U, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
- Monsieur Moussa GUEBRE, Mle 53 851 S, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, catégorie N1, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Inspecteur des services de santé ;
- Monsieur Salfo OUEDRAOGO, Mle 56 297 F, Conseiller de santé,           1ère classe, 7e échelon, est nommé Inspecteur technique ;
- Monsieur Ernest KAGAMBEGA, Mle 52 541 F, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
- Monsieur Pierre ZONGO, Mle 56 305 H, Conseiller de santé, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Inspecteur technique des services de santé ;
- Monsieur Yves Calixte NAGABILA, Mle 21 27 B, Juriste, 1ère classe,      5e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
- Monsieur Issa ILBOUDO, Mle 213 867 E, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles de Gaulle.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT 

- Monsieur François Xavier OUEDRAOGO, Mle 303 593 G, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
- Monsieur Paligwendé Christophe NONGUIERMA, Mle 260 353 T, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
- Madame Nomie DJIGUEMDE/KIEMTORE, Mle 260 350 R, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Directrice de l’organisation et de la réglementation ;
- Monsieur Boubacar BILGO, Mle 212 302 C, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Chargé d’études ;
- Monsieur Mathué BADIEL, Mle 111 307 G, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Chargé d’études.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
- de l’Economat des Forces de défense et Forces de sécurité au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants ; 
- de la Société de développement intégré du pôle de croissance de la vallée du Sourou « SOUROUPOLE_SEM », du Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques (CBF) et de FASO KOSAM au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;
- de l’Institut des hautes études internationales (INHEI) au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur ;
- de l’Institut national de formation en travail social (INFTS) au titre du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale ;
- du Centre hospitalier universitaire régional de Ouahigouya (CHUR-OHG), des Centres hospitaliers régionaux de Banfora (CHR-BFR), de Tenkodogo (CHR-TNK), de Dori (CHR-DR) et de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) au titre du ministère de la Santé ;
- de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;
- de l’Ecole normale supérieure (ENS) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.
Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration de l’Economat des Forces de défense et Forces de sécurité, de la Société de développement intégré du pôle de croissance de la vallée du Sourou « SOUROUPOLE_SEM », du Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques (CBF) et de l’Institut des hautes études internationales (INHEI).

A. MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Economat des Forces de défense et Forces de sécurité pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre de la Présidence du Faso :

- Monsieur Ismaël Kiswendsida Souampa DIAOUARI, Officier.
Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
- Monsieur Seydou BARRO, Mle 43 129 A, Inspecteur du trésor.
Au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants :
- Monsieur Amed TRIANDE, Officier ;
- Madame Félicité NADEMBEGA, Officier.
Au titre du ministère de la Sécurité :
- Monsieur Bonsdawendé Armyaho Gildas ZONGO, Mle 227 556 E, Commissaire divisionnaire de police.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :

- Monsieur Pascal TENKODOGO, Mle 222 109 N, Inspecteur des eaux et forêts.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :

- Monsieur Stéphane Gildas TIENDREBEOGO, Mle 245 228 N, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

- Monsieur Boureima OUEDRAOGO, Mle 208 063 S, Administrateur des services financiers.

Le second décret nomme Monsieur Ismaël Kiswendsida Souampa DIAOUARI, Officier, Président du Conseil d’administration de l’Economat des Forces de défense et Forces de sécurité pour un premier mandat de trois (03) ans. 

B. MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de la Société de développement intégré du pôle de croissance de la vallée du Sourou « SOUROUPOLE_SEM » pour un premier mandat de trois (03) ans. 

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques
- Monsieur Moussa Poulmawendé ZIDA, Mle 118 318 Z, Ingénieur d’agriculture, en remplacement de Monsieur Dométierké John Herman HIEN ;
- Monsieur Fayçal TEGUERA, Mle 216 980 R, Ingénieur d’agriculture.

Le deuxième décret nomme Monsieur Moussa Poulmawendé ZIDA,          Mle 118 318 Z, Ingénieur d’agriculture, Président du Conseil d’administration de la Société de développement intégré du pôle de croissance de la vallée du Sourou « SOUROUPOLE_SEM » pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Dométierké John Herman HIEN.

Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques (CBF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :

- Monsieur Guiadoma Ludovic Prosper Arsène YIGO, Mle 254 842 U, Ingénieur d’agriculture ;
- Monsieur Toussaint SAMPO, Mle 207 414 E, Ingénieur d’agriculture.
Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
- Madame Esther Marie Renée GUIGUEMDE/ZOUNGRANA,                   Mle 91 275 M, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :

- Monsieur Kamou ZINGUE, Mle 94 479 A, Inspecteur principal des eaux et forêts.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

- Monsieur Fabèkourè Cédric KAMBIRE, Mle 058 514 A, Maître de recherche en agropédologie.

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

- Monsieur Lévin Médard SIB, Mle 200 578 T, Conseiller des affaires économiques.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ACTEURS DIRECTS DES FILIERES AGROPASTORALES ET HALIEUTIQUES

- Monsieur Kiswendsida Nour Al-Ayatt OUEDRAOGO, Président de l’interprofession de la filière lait du Burkina Faso.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU CONSEIL BURKINABE DES FILIERES AGROPASTORALES ET HALIEUTIQUES

- Monsieur Poureiguema Hermann ZANGO, Mle 207 487 L, Technicien supérieur d’agriculture.

Le quatrième décret nomme Monsieur Guiadoma Ludovic Prosper Arsène YIGO, Mle 254 842 U, Ingénieur d’agriculture, Président du Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques (CBF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le cinquième décret nomme Monsieur Lamoussa Odilon SANOU,         Mle 303 403 A, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de FASO KOSAM pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Institut des hautes études internationales (INHEI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants :

- Monsieur Gilles Séraphin BAYALA, Officier, en remplacement de Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, appelé à d’autres fonctions.  

Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur :

- Monsieur Hermann Yirigouin TOE, Mle 118 840 C, Conseiller des affaires étrangères, en remplacement de Monsieur Issa BORO, appelé à d’autres fonctions.

Au titre du ministère de la Sécurité :

- Monsieur Apollinaire KAFANDO, Mle 308 627 R, Commissaire principal de police, en remplacement de Monsieur Ardjouma KARAMA.

Le second décret nomme Monsieur Hermann Yirigouin TOE, Mle 118 840 C, Conseiller des affaires étrangères, Président du Conseil d’administration de l’Institut des hautes études internationales (INHEI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D. MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Nébon Eric DIALLO, Mle 208 555 P, Elève-Assistant en éducation sociale, Administrateur représentant les élèves au Conseil d’administration de l’Institut national de formation en travail social (INFTS) pour la durée de son mandat de Délégué général.

E. MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Souleymane OUEDRAOGO,                  Mle 231 437 T, Professeur titulaire hospitalo-universitaire, Administrateur représentant l’Université Lédéa Bernard OUEDRAOGO au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire régional de Ouahigouya (CHUR-OHG) pour un premier mandat de trois (03) ans. 

Le deuxième décret nomme Monsieur Djakaridja SOULAMA, Mle 216 831 T, Inspecteur du travail, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Banfora (CHR-BFR) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateur au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Tenkodogo (CHR-TNK) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA DELEGATION SPECIALE REGIONALE DU CENTRE-EST 

- Monsieur Emile YAMEOGO, Mle 200 383 R, Administrateur civil.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ASSOCIATIONS DES MALADES

- Monsieur Boniface IRIGA, Mle 48 833 V, Attaché d’intendance scolaire et universitaire.

Le quatrième décret nomme Monsieur Nouhou NOMBRE, Mle 237 989 P, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Dori (CHR-DR) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le cinquième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

- Monsieur Ousmane SIDIBE, Mle 208 081 P, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

- Monsieur Seydou SAVADOGO, Mle 117 536 C, Conseiller en statistique et analyse du développement.

F. MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Ganda Judicaël WANRE, Mle 20 00 080, Economiste gestionnaire, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de l’Agence Nationale de Promotion des Technologies de l’Information et de la Communication (ANPTIC) pour une dernière période de trois (03) ans.

G. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole normale supérieure (ENS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique :

- Madame Bernadette ZONGO/NITIEMA, Mle 54 415 E, Inspecteur de l’enseignement secondaire.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES UNIVERSITES

- Monsieur Karim GUIBULA, Mle 105 140 F, Enseignant-chercheur.

Le Porte-parole du Gouvernement,
Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO                                                        
 Chevalier de l’Ordre de l’Etalon

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Rahimo FC célèbre la victoire et l’excellence : présentation solennelle des trophées au Gouvernorat des Hauts-Bassins

Publié le

Bobo-Dioulasso, 11 juin 2025Une marée de fierté et d’enthousiasme a déferlé ce mercredi matin sur la cour du Gouvernorat des Hauts-Bassins, où les champions du Rahimo FC ont été officiellement présentés à Madame le Gouverneur, Mariama Konaté née Gnanou. Dans une cérémonie empreinte de solennité, d’émotion et de reconnaissance, le club, auréolé de ses plus récentes conquêtes sportives, a exhibé ses trophées avec dignité et humilité, sous les applaudissements nourris de la grande famille du sport régional.

Madame le Gouverneur, Mariama Konaté née Gnanou et les joueurs de Rahimo FC
Madame le Gouverneur, Mariama Konaté née Gnanou et les joueurs de Rahimo FC

Un hommage vibrant à l’excellence sportive

Ils étaient tous là. Les dirigeants de la Ligue de Football des Hauts-Bassins, le Directeur Régional des Sports, des représentants de clubs locaux, les employés du Gouvernorat, de nombreux journalistes, des supporters venus en curieux ou en fidèles, mais surtout, les joueurs du Rahimo FC – ces jeunes héros que le terrain a hissés aux sommets de la gloire. Leurs visages portaient l’éclat de la victoire, leur présence symbolisait bien plus qu’un simple triomphe : un engagement collectif, un rêve devenu réalité, un espoir renouvelé pour toute une région.

Le discours du Directeur Régional des Sports : une ode à la rigueur et au mérite

Ouvrant la cérémonie par un discours empreint de gratitude et d’élévation, le Directeur Régional des Sports a salué « le parcours admirable » du Rahimo FC, qualifiant l’équipe de « modèle de discipline, d’engagement et de professionnalisme pour la jeunesse burkinabè ». Revenant sur les étapes clés de cette saison exceptionnelle, il a souligné l’importance de la formation continue, du travail en profondeur et de la vision claire qui anime la direction technique du club. À ses yeux, les Hauts-Bassins, à travers Rahimo, démontrent que « l’excellence sportive n’est pas un rêve lointain, mais une réalité bâtie sur le terrain, à la sueur des efforts et à la force des convictions ».

Une reconnaissance appuyée de Madame le Gouverneur

Dans un discours empreint de chaleur et d’encouragement, Madame Mariama Konaté née Gnanou, Gouverneur de la Région, a tenu à féliciter personnellement les joueurs, le staff technique, les dirigeants du club ainsi que tous les partenaires qui, dans l’ombre ou dans la lumière, ont contribué à écrire cette page glorieuse de l’histoire du football local.

« Nous sommes fiers de vous. Vous portez haut les couleurs de notre région et de tout le Burkina. Continuez d’être toujours persévérants, courageux, tenaces et ambitieux. Cherchez à aller plus haut, vous avez notre soutien. Après le Burkina, brillez dans toute l’Afrique et ramenez-nous des lauriers. »

Par ces mots forts et empreints de solennité, Madame le Gouverneur a réaffirmé l’engagement total des autorités régionales à soutenir le sport comme levier de cohésion sociale, de développement humain et de rayonnement international.

Une promesse de grandeur renouvelée par les joueurs

Touchés par cette reconnaissance officielle, les joueurs du Rahimo FC, à travers la voix de leur capitaine, ont exprimé leur profonde gratitude envers les autorités et les populations. Ils ont promis de « continuer à se battre avec acharnement et abnégation pour faire briller le football burkinabè au-delà des frontières », tout en saluant l’ensemble du personnel technique et administratif du club pour leur accompagnement sans faille.

« Nous savons d’où nous venons. Chaque match est un combat, chaque victoire est une victoire du peuple. Nous irons plus loin pour rendre fière toute la population burkinabè », a conclu le capitaine, sous une salve d’applaudissements.

Rahimo FC, vitrine de Bobo-Dioulasso et ambassadeur du Burkina

Club fondé sur une vision ambitieuse et un projet sportif structuré, Rahimo FC est aujourd’hui reconnu comme l’un des plus grands centres de formation de la sous-région. Sa montée en puissance dans le championnat national et ses prestations remarquées sur la scène continentale en font un véritable ambassadeur du sport burkinabè.

Bobo-Dioulasso, que beaucoup désignent à juste titre comme le berceau du football national, voit en cette équipe une fierté renouvelée, un espoir consolidé. Et dans cette logique, la cérémonie de présentation des trophées n’était pas seulement un événement ponctuel, mais un symbole fort : celui d’un territoire qui croit en ses talents, d’une jeunesse qui se dépasse, d’un avenir que l’on construit avec foi et courage.

photo de famille
photo de famille

Une photo de famille pleine d’allégresse

La cérémonie s’est achevée dans une ambiance festive, avec une photo de famille où joueurs, autorités, techniciens, dirigeants et supporters ont immortalisé ce moment rare d’unité, de joie et de reconnaissance partagée. Rires francs, gestes fraternels, sourires complices : l’instant était empreint de cette chaleur humaine qui caractérise les grandes victoires populaires.

Et maintenant, vers de nouveaux sommets

Au sortir de cette journée historique, un message a clairement résonné dans tous les esprits : Rahimo FC n’est pas au bout de son aventure, il est au début d’un plus vaste destin. Soutenu par ses dirigeants, encouragé par les autorités, porté par un peuple enthousiaste, le club a désormais rendez-vous avec l’Afrique, et pourquoi pas, avec l’histoire.

Car au-delà des trophées, ce sont des valeurs qui ont été célébrées ce jour : le travail, la persévérance, l’unité, et surtout, cette capacité rare à rêver grand sans jamais trahir ses racines.

Saidicus Leberger

Pour Faso Patriotes TV

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Faso Patriotes TV en direct - JT 19 DU 10 JUIN 2025

Publié le par FASO PATRIOTES TV

- Première au Palais de Koulouba : l’AES célèbre son unité au rythme de "Sahel Benkan"
- Bobo-Dioulasso : reprise imminente des chantiers des marchés de Colma et Accart-ville.
- L’art de sculpter, un héritage enraciné dans les traditions burkinabè.

Samira Alima SORI
Pour FASO PATRIOTES TV

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Ali KONATÉ, chantre du patriotisme économique, offre 100 tonnes de ciment à l’initiative Faso Mèbo pour l’aménagement urbain de Bobo-Dioulasso

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Dans un geste hautement symbolique et profondément patriotique, l’opérateur économique Ali KONATÉ a offert cent tonnes de ciment à l’initiative Faso Mèbo, destinée à la fabrication de pavés pour l’aménagement urbain de Bobo-Dioulasso. Ce don s’inscrit dans la dynamique de mobilisation nationale prônée par le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, appelant les citoyens à contribuer activement à la refondation du pays.

Ali Konaté
Ali Konaté

Par cet acte, M. KONATÉ réaffirme non seulement son engagement indéfectible en faveur du développement socio-économique du Burkina Faso, mais il incarne également une forme exemplaire de patriotisme économique, conjuguant responsabilité sociale et soutien concret aux politiques publiques. Son apport contribuera à la réhabilitation de plusieurs quartiers, à la création d’emplois locaux et à la consolidation de l’économie communautaire.

L’initiative Faso Mèbo, quant à elle, se positionne désormais comme un véritable laboratoire de transformation populaire, fondée sur la solidarité active et la réappropriation citoyenne de l’espace urbain. Le geste d’Ali KONATÉ, salué unanimement, trace ainsi la voie d’une nouvelle ère où les acteurs privés se mettent résolument au service de l’intérêt général et de la dignité nationale.

Saidicus Leberger

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Faso Patriotes TV en direct - JT 19 H DU 10 JUIN 2025

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- Première au Palais de Koulouba : l’AES célèbre son unité au rythme de "Sahel Benkan"

- Bobo-Dioulasso : reprise imminente des chantiers des marchés de Colma et Accart-ville.

- L’art de sculpter, un héritage enraciné dans les traditions burkinabè.

Samira Alima SORI
Pour FASO PATRIOTES TV

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Faso Patriotes TV en direct - JT 19H DU 09 JUIN 2025 

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- La société #Tipzanga soutient l’initiative « Faso Mebô » avec un don d’une tonne de ciment à Bobo-Dioulasso

- Gospel Music Awards 2025 : la 4e édition célèbre la musique chrétienne à Bobo-Dioulasso en présence des autorités religieuses et culturelles

- ElHadj Baba Dayo célèbre 40 ans d’entrepreneuriat, d’innovation et d’entraide à Bobo-Dioulasso

Yasmine SOMBIE Firdaous
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Hymne de la Confédération des États du Sahel (AES) 

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LOGO AES
LOGO AES

SAHEL BENKAN 

Couplet 1 : 

Hommage au peuple du Sahel 
Héritier des grands empires 
Porteur d’un temps nouveau 
Qui annonce liberté et progrès 
Sous l’étendard de combats épiques. 

Couplet 2 : 

Peuple de l’AES 
Intrépide et souverain 
Par le verbe et par les armes 
Brise les chaînes qui te tiennent 
Pour que tes richesses te reviennent 
Et que scintille l’esprit fertile de l’Afrique. 

Refrain : 

Soldats, nous le sommes tous  
Déterminés, résilients et unis 
Pour que l’AES demeure 
Un Espace, Un Peuple, Un Destin. 

Couplet 3 : 

Peuple de l’AES 
Peuple d’Afrique, de ténacité 
De sang et de sueur  
Tu écriras l’histoire 
Pour que fiers de leur passé 
Tes enfants forgent le présent 
Et bâtissent un monde meilleur. 

Refrain : 

Soldats, nous le sommes tous  
Déterminés, résilients et unis 
Pour que l’AES demeure 
Un Espace, Un Peuple, Un Destin. 
Peuple de l’AES !

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L’intégralité de la prise de parole du Capitaine Ibrahim TRAORÉ de la montée des couleurs ce lundi 9 juin 2025

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Camarades, bonjour !

Nous sommes au dernier mois du premier semestre de l’année 2025 et je souhaite qu’on mette à profit ce mois pour réfléchir aux perspectives du 2e semestre : voir qu’est-ce qui a marché dans nos administrations et qu’est-ce qui n’a pas marché.

Comme vous le constatez, ce matin nous venons de monter les couleurs avec l’hymne de la Confédération AES, ce qui est encore un pas que nous effectuons dans notre union. Ce n’est pas sans difficulté, parce que l’unité est dure surtout en Afrique. C’est difficile de s’unir. Mais c’est la solution. Il faut qu’on s’unisse.

Petit à petit, l’AES poursuit son petit bonhomme de chemin, malgré toutes les difficultés et tous les défis devant nous. Si j’étais naïf, j’allais me poser la question de savoir pourquoi les impérialistes ne veulent pas de cette union? Mais je ne suis pas naïf et je sais pourquoi. C’est la même question que ceux-là qui ont tendance encore à dormir doivent se poser : pourquoi ils ne veulent pas qu’on s’unisse ? Pourquoi la Confédération fait tant peur ou fait mal à certains?

Nous sommes approchés tous les jours par ces impérialistes pour amener un des trois à trahir les autres. Nous sommes confrontés à cela depuis belle lurette. Chaque fois, ce sont ces genres de manœuvres qui sont là pour vous emmener à quitter la Confédération. Cela doit nous amener à réfléchir. 

Quand on regarde nos rapports avec ces pays impérialistes, il n’y a pas d’amitié, il n’y a que des intérêts. Les gens ne viennent vers nous que pour leurs intérêts. Il faut qu’on soit bien conscient de cela. On va nous combattre, on continuera à nous combattre, mais nous sortirons victorieux et forts.

Ces situations que nous vivons, nous ne devons pas les prendre et nous apitoyer sur nous-mêmes. Au contraire cela doit nous renforcer. Nous devons sortir très forts de cette guerre, comprendre pourquoi on nous a tant assaillis, nous forger et faire en sorte que dans les décennies et siècles à venir, nous ne connaissions pas ces genres de situation. C’est ce qu’il faut avoir à l’idée.

J’invite donc chacun à redoubler d’effort parce que le Burkinabè est connu comme quelqu’un de très courageux, très travailleur, très résilient et ces valeurs, nous devons travailler donc à les améliorer. Partout où vous partez en Afrique ou ailleurs dans le monde, vous trouverez des Burkinabè. Et ce sont ces valeurs qui qualifient, qui identifient le Burkinabè. Donc, nous devons tout mettre en œuvre pour être des hommes intègres comme le nom du pays le dit ; être des gens courageux, résilients, pleins d’abnégation et redoubler d’efforts dans tout ce que nous faisons pour le bonheur du Burkina mais aussi pour le bonheur de notre Confédération. C’est très important.

Une fois que nous avons atteint un certain niveau, vous comprendrez encore mieux pourquoi on nous combattait. Parce que notre pays est riche, riche de sa valeur humaine, riche de ses valeurs morales, mais surtout riche de son sous-sol. Le Burkina est bien riche et ce sont ces richesses-là qui sont convoitées. Mais ces richesses doivent profiter aux Burkinabè. Rien n’a encore commencé en termes d’exploitation des ressources naturelles et de rétribution au niveau des masses populaires.

Nous pouvons changer le visage de notre pays, nous pouvons quitter cette situation de sous-développement et nous retrouver très vite en pays émergent. Il suffit de travailler. Il faut que chacun s’y mette. Autant les combattants se sacrifient au front, il faut que dans l’administration nous arrivions à nous sacrifier aussi. Il faut que nous puissions faire en sorte de travailler au-delà de ce que nous avons l’habitude de faire, de pousser nos capacités plus loin, parce que comme je le disais, il faut qu’on aille très vite. C’est en allant vite que l’on peut surprendre ceux qui cherchent à nous diviser, ceux qui cherchent à nous maintenir dans notre situation de pauvreté. Le Burkina Faso n’est pas pauvre. Je vous le dis, je vous le répète, nous sommes un pays très riche et c’est ça notre problème majeur.

Ils ne veulent pas que nous prenions conscience que nous sommes riches et pouvoir exploiter nos richesses. Et au-delà du Burkina, le Sahel tout entier est riche, immensément riche et je sais que vous le savez tous. Le Sahel ne restera pas pauvre. 

Nous continuerons à construire l’AES, à être forts, résilients, faire de l’AES un espace de sécurité totale, pouvoir exploiter convenablement les ressources et que cela profite à nos masses populaires.

Je vous invite donc à redoubler encore d’efforts dans les tâches quotidiennes, à passer ce message à tous vos proches. Il faut se sacrifier ici à l’arrière dans les bureaux pour pouvoir soutenir ceux qui sont au front. Je vous souhaite une très bonne semaine, très bon mois de juin et une très bonne fin du premier semestre. 

Rendez-vous dans peu de temps pour affronter le 2e semestre avec plus d’énergie, plus d’abnégation, plus de courage !

La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons !

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