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Bobo-Dioulasso inaugure l’ère du renouveau urbain : les premiers pavés de Faso Mêbo posés dans une ferveur citoyenne

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Bobo-Dioulasso, 16 juin 2025 - La Cité de Sya s’est éveillée ce lundi dans une atmosphère mêlée de fierté et d’espérance. Dans une ambiance chaleureuse et profondément patriotique, les premiers pavés de l’initiative présidentielle Faso Mêbo ont été solennellement posés aux abords de la Maison de la Culture Anselme Titiama SANOU, haut lieu de rayonnement artistique et culturel du Burkina Faso. Cet acte fondateur marque l’ouverture officielle des travaux d’embellissement de la ville, dans le cadre d’un projet national inédit porté par la vision du capitaine Ibrahim Traoré.

Une cérémonie symbolique à haute portée sociale

Entourés de la ferveur populaire, plusieurs figures clés ont rehaussé de leur présence cette cérémonie historique : Laurent Kontogom, Président de la Délégation Spéciale (PDS) de la commune, le Capitaine HEMA Mamadou, coordonnateur régional de Faso Mêbo, les soldats de la valeureuse Brigade d’Intervention Rapide n°7, les agents municipaux de Bobo-Dioulasso, sans oublier les infatigables Wayignans de la Coordination Nationale des Associations de Veille Citoyenne (CNAVC). À leurs côtés, des délégations de femmes, de jeunes, d’artisans pavetiers et de journalistes  ont pris part à la pose des premiers blocs de granit comme on participe à la pose des fondations d’un rêve collectif.

Plus qu’une simple opération de pavage, l’événement s’est apparenté à une démonstration de solidarité nationale, un hymne à l’autodétermination populaire. Mains couvertes de poussière mais visages rayonnants : les images fortes de cette matinée augurent d’un tournant décisif dans le devenir urbain du Burkina Faso.

Faso Mêbo : une vision endogène du développement urbain

Adoptée en octobre 2024 sous l’impulsion du président de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, Faso Mêbo — littéralement « Le Pays d’abord » — est bien plus qu’un projet d’aménagement. C’est une philosophie d’action, un chantier de la dignité, un modèle de développement inclusif, patriotique et résolument burkinabè. Face aux limites d’une urbanisation dépendante des partenaires extérieurs, cette initiative propose une rupture structurelle fondée sur :

L’amélioration des infrastructures urbaines, à travers le bitumage des voies, le pavage des accotements et l’embellissement des places publiques.

La valorisation des ressources locales : des carrières burkinabè fournissent les pierres, des mains d’œuvre nationales transforment les matériaux, des compétences locales pilotent les opérations.

La mobilisation citoyenne, au cœur du processus : les habitants ne sont plus des spectateurs passifs, mais des acteurs actifs, offrant ciment, sueur et solidarité.

Une extension progressive, initiée à Ouagadougou, désormais déployée à Bobo-Dioulasso, avant de gagner toutes les capitales régionales du pays.

La Maison de la Culture : point de départ symbolique

Ce n’est pas un hasard si le choix de la première zone d’intervention s’est porté sur la Maison de la Culture Anselme Titiama SANOU. Symbole du génie créatif burkinabè, carrefour des arts et des traditions, ce site représente une convergence idéale entre l’esthétique urbaine, la mémoire collective et le renouveau populaire. En pavant les abords de ce haut-lieu, Faso Mêbo donne le ton : le développement doit aussi s’ancrer dans la beauté, le sens, et l’identité.

Un impact au-delà des infrastructures

Loin de se limiter aux seules questions d’urbanisme, Faso Mêbo est en train de générer un choc positif dans le tissu social. En effet, les retombées sont multiples et profondément transformatrices :

Renforcement de la solidarité nationale : Jamais depuis les grands chantiers de l’insurrection des années 80, on n’avait vu un tel élan d’unité entre civils, militaires, autorités locales et forces vives.

Revalorisation du travail manuel et artisanal : Les ouvriers pavetiers, longtemps marginalisés, deviennent les bâtisseurs du futur. Leur savoir-faire est reconnu, leur rôle centralisé.

Amélioration tangible du cadre de vie : Les rues pavées réduisent la poussière, facilitent la mobilité, rehaussent la dignité des quartiers populaires.

Réappropriation de la gouvernance : En mettant les citoyens au cœur de la solution, Faso Mêbo réconcilie la politique avec le peuple, l’action publique avec le vécu concret.

Des défis, mais une détermination à toute épreuve

Certes, tout n’est pas simple. La chaleur accablante, le besoin en matériaux, la coordination des efforts à grande échelle et la pression logistique représentent des défis considérables. Mais face à cela, une certitude : la foi inébranlable des populations. Des femmes ont poussé des brouettes de sable. Des autorités, des soldats, des jeunes, des femmes ont posé les pavés. Des anciens ont chanté pour bénir les travaux. Et tous ont répété, comme un mantra collectif : « Le pays d’abord, Faso Mêbo ! »

Vers un Burkina réinventé, pavé par son propre peuple

Bobo-Dioulasso, à l’instar de toutes les villes du pays, entre donc dans une nouvelle ère. Une ère où le progrès n’est plus l’apanage d’une élite technocratique, mais une entreprise collective, enracinée dans le génie populaire. Une ère où l’urbanisation devient une école de citoyenneté, de solidarité et d’excellence.

Faso Mêbo, en posant ses premiers pavés, ne pose pas seulement des blocs de granit. Il pose les premières pierres d’une souveraineté retrouvée, d’une renaissance sociale, d’un patriotisme concret.

Dans les jours à venir, d’autres quartiers de Bobo seront touchés. Puis viendront Dédougou, Koudougou, Fada, Ouahigouya, Banfora, Gaoua… Jusqu’à ce que chaque ville burkinabè devienne le miroir de la volonté populaire, le reflet d’un pays qui se bâtit par lui-même, pour lui-même, avec lui-même.

Faso Mêbo n’est pas un programme. C’est un serment. Une promesse de dignité gravée à même les rues.

Saidicus Leberger

Pour Faso Patriotes TV 

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SÉJOUR DU PRÉSIDENT DU FASO DANS LE CENTRE-SUD

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-    Sortie de la 24e promotion des élèves officiers d’active de l’Académie militaire Georges-NAMOANO de Pô

-    Un officier doit être « un soldat professionnel, un homme engagé et concentré », dixit le Capitaine Ibrahim TRAORÉ 

(Pô, le 15 juin 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, Chef suprême des Forces armées nationales, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a présidé hier samedi, la cérémonie de sortie officielle de la 24e promotion des élèves-officiers d’active de l’Académie militaire Georges-NAMOANO de Pô (AMGN).

Cette 24e cuvée de l’AMGN est forte de 135 élèves officiers d’active de 11 pays dont le Burkina Faso avec 110 stagiaires et 25 des pays amis que sont le Bénin, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Djibouti, la Guinée, le Mali, le Sénégal, le Tchad et le Togo. 

Cette promotion a été baptisée promotion « Capitaine-ZOUMA-Maxime » par le Chef de l’État et avec pour parrain le Général de Brigade Vinta SOME. « Le fait de donner le nom d’un officier tombé au front est un message fort envoyé à ces jeunes officiers (...). C’est le début d’une mission, une mission que la Nation leur a confiée en les faisant officiers, et leur mission c’est désormais combattre pour libérer le pays et venger tous ces officiers qui ont mené le combat jusqu’au sacrifice suprême sur le champ de bataille », soutient le Chef de l'État.

Selon le délégué de promotion, ZOUNDI Marc Victorien, ils ont reçu « une formation pointue, diversifiée et orientée vers les défis du moment ». Durant leur passage à l’AMGN, les désormais sous-lieutenants des Forces armées ont acquis des compétences en engins explosifs improvisés, en emplois tactiques, en combats motorisés, en renseignements opérationnels.

Le Chef de l’État a invité chacun des nouveaux officiers à « être un soldat professionnel, un homme engagé et concentré et à s’adapter en permanence à la menace ».

A l’occasion de cette cérémonie solennelle, il a été annoncé la construction en cours d'une nouvelle Académie grâce à l’engagement du Président du Faso.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

SÉJOUR DU PRÉSIDENT DU FASO DANS LE CENTRE-SUD
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SEJOUR DU PRESIDENT DU FASO DANS LA REGION DU CENTRE-SUD

Publié le par FASO PATRIOTES TV

Le Capitaine Ibrahim TRAORÉ aux Forces vives du Centre-Sud : " le militaire burkinabè n'a peur de rien ! "

(Manga, 14 juin 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a eu  ce samedi dans la mi-journée, des échanges directs avec les Forces vives de la région du Centre-Sud.

SEJOUR DU PRESIDENT DU FASO DANS LA REGION DU CENTRE-SUD
SEJOUR DU PRESIDENT DU FASO DANS LA REGION DU CENTRE-SUD

Dans une salle polyvalente de Manga archi-comble pour l’occasion, l’hymne national, le Ditanyè est entonné à l’unisson par l’ensemble des participants.

Le Gouverneur de la région, Massadalo Yvette NACOULMA/SANOU traduit la gratitude et la reconnaissance de la population du Centre-Sud au Chef de l’État pour « l’attention particulière portée à la région ». Elle salue les efforts des Forces de défense et de sécurité dans la sécurisation de la région et réitère l’engagement indéfectible » des Forces vives dans le combat pour un Burkina meilleur dans le cadre de la Révolution progressiste populaire.

SEJOUR DU PRESIDENT DU FASO DANS LA REGION DU CENTRE-SUD
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Reconnaissance, engagement et soutien renouvelés au Chef de l’État

Les différentes composantes des Forces vives de la région ont, tour à tour, pris la parole pour exprimer leur gratitude et manifester leur soutien au Président du Faso dans son combat pour restaurer la dignité du pays et des Burkinabè. 

Au titre des doléances, les Forces vives de la région plaident pour, entre autres, l’accès à la terre, aux crédits par les femmes, le paiement de la dette intérieure, l’amélioration des infrastructures routières, le relèvement des plateaux techniques des structures sanitaires.

SEJOUR DU PRESIDENT DU FASO DANS LA REGION DU CENTRE-SUD
SEJOUR DU PRESIDENT DU FASO DANS LA REGION DU CENTRE-SUD

Elles ont également sollicité la création d’une zone industrielle dans la région et le renforcement des capacités de production des acteurs du monde rural. Quant aux élèves et étudiants, ils militent pour une connectivité du centre universitaire de Manga pour un plus grand accès aux ressources pédagogiques. 

L’affirmation d’une politique de développement basé sur les ressources endogènes

SEJOUR DU PRESIDENT DU FASO DANS LA REGION DU CENTRE-SUD
SEJOUR DU PRESIDENT DU FASO DANS LA REGION DU CENTRE-SUD

Pour le Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, cette rencontre est une occasion d’expliquer « ce que nous sommes entrain de faire (…), car faire la Révolution c’est communiquer ». Il souligne aussi que le lancement des bosquets à plantes médicinales s’inscrit dans la volonté de notre pays de tirer « les vertus de nos plantes pour améliorer notre système de santé ».

En réponse aux préoccupations évoquées par les Forces vives, le Président du Faso explique que les différents projets et initiatives en cours vont améliorer significativement les indicateurs dans différents domaines.

Dans un avant-propos sur question de la reconquête de l'intégralité du territoire, le Président du Faso a campé sans ambages "le militaire burkinabè n'a peur de rien ! ". 

Dans le domaine des Infrastructures routières, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ soutient que l’Initiative présidentielle Faso Mêbo devra permettre de doter chaque région d’une brigade de construction de routes. 

SEJOUR DU PRESIDENT DU FASO DANS LA REGION DU CENTRE-SUD
SEJOUR DU PRESIDENT DU FASO DANS LA REGION DU CENTRE-SUD

Dans le domaine de la santé, le Président du Faso souligne que le ministère de la Santé est à pied œuvre pour renforcer l’équipement du Centre hospitalier régional de Manga. L’Initiative présidentielle pour la santé a engagé cette année la réalisation de 25 centres de santé communautaire qui devront améliorer l’accessibilité aux soins de santé de qualité des populations.

Pour booster le développement économique de notre pays, le Président du Faso a insisté sur la nécessité de transformer notre système éducatif en misant sur la formation professionnelle dans la perspective de former des ingénieurs pour les usines de transformation. Pour ce faire, le Chef de l’État entend, dans le cadre de l’industrialisation de notre pays, développer  une zone industrielle dans chaque région.
  

SEJOUR DU PRESIDENT DU FASO DANS LA REGION DU CENTRE-SUD
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Aussi, selon le Chef de l’État, la renaissance de l’Office national des barrages et des aménagements hydroagricoles (ONBAH) et le renforcement des capacités de la Société nationale de l'aménagement des terres et de l'équipement rural ( SONATER) participent de la volonté du gouvernement de disposer d'outils pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire. 

Dans le secteur des banques et des finances, le Chef de l’État annonce des réformes du système bancaire et monétaire.

SEJOUR DU PRESIDENT DU FASO DANS LA REGION DU CENTRE-SUD
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Création d’une brigade pour encadrer la discipline

Au cours de échanges avec les Forces vives du Centre-Sud, le Président du Faso a annoncé la création d’une brigade pour encadrer la discipline dans notre pays. L’implémentation de la Révolution progressiste populaire va de pair avec un esprit de discipline, d’intégrité et de révolution. Aussi, le Chef de l’État appelle-il les Burkinabè à l’unité et à la solidarité. 

Direction de la communication de la Présidence du Faso

SEJOUR DU PRESIDENT DU FASO DANS LA REGION DU CENTRE-SUD
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28E ÉDITION DES PRIX GALIAN - La Présidence du Faso décerne cinq prix spéciaux

Publié le par FASO PATRIOTES TV

(Ouagadougou, 14 juin 2025). La Présidence du Faso a attribué cinq prix spéciaux lors de la 28e édition de la nuit des Galian, tenue ce vendredi 13 juin 2025 dans la grande salle du CENASA. Chaque lauréat est reparti avec un million FCFA, un trophée et une attestation signée par le Président du Faso, Chef de l'État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ.

Les Prix spéciaux de la Présidence du Faso, récompensent les œuvres journalistiques en radiodiffusion télévisuelle, en radiodiffusion sonore, en presse écrite, en presse en ligne et en langues nationales qui traitent des sujets liés aux opérations de reconquête du territoire national et aux Initiatives présidentielles.

En Radiodiffusion sonore, Hervé KABORÉ de la RTB-Radio, remporte le prix spécial de la Présidence du Faso, avec son grand reportage « Séjour en territoire reconquis dans le Sourou et le Nayala : la vie reprend son cours normal », diffusé le 12 février 2024.

Dans la catégorie Radiodiffusion télévisuelle, le prix revient à Liradan Philippe ADA de la RTB-Télé, pour son grand reportage « Grand-Ouest : le tournant décisif », diffusé le 21 avril 2024.

En Presse écrite, Jean Michel Boudayinga THIENON des Éditions Sidwaya est le lauréat avec son reportage « Reconquête du territoire dans le Sud-Ouest : l’espoir renait dans la dernière commune sous contrôle terroriste », paru le 14 novembre 2024.

En presse en ligne, Pierrette Carine ZONGO de Filinfo.net, est la gagnante avec son reportage intitulé « La vallée du Kou, entre crise de l'eau et efforts de réhabilitation pour sauver l'agriculture », publié le 24 novembre 2024

En langues nationales, Lassina COULIBALY de la RTB Sud-Ouest, est sacré avec son reportage « VDP, acteur de la cohésion sociale », en langue nationale jula, diffusé le 16 août 2024.

Ils ont reçu leurs récompenses des mains de M. Ousmane SANDWIDI, Chef de cabinet du Président du Faso et de M. Sougrinoma Ibrahim GUIGMA, Directeur de la Communication.

En instituant ces prix spéciaux, la Présidence du Faso, traduit la volonté et l’engagement du Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, à soutenir le secteur de la communication et des médias. 

Direction de la communication de la Présidence du Faso

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Éducation – Résultats du CEP 2025 - Une moisson d’excellence : quand les écoles primaires renouent avec l’espoir

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Dans un paysage éducatif où les résultats du BEPC 2025 ont semé l’inquiétude, le Certificat d’Études Primaires (CEP) vient d’offrir une salve d’espoir. À travers le pays, plusieurs établissements primaires affichent des taux de réussite exceptionnels, parfois même parfaits. Une performance collective qui interroge, encourage et invite à repenser l’accompagnement pédagogique tout au long du parcours scolaire.

Proclamation des résultats du CEPE à Bobo-Dioulasso.
Proclamation des résultats du CEPE à Bobo-Dioulasso.

Un taux de réussite national en nette progression

Ce mercredi matin, dans la cour sablonneuse de l’école primaire publique de Colma, les cris de joie des écoliers ont fait vibrer les murs autrefois silencieux. À la lecture des résultats, 87 candidats, 87 admis. Un taux de réussite de 100 %, qui n’est pas un cas isolé dans cette session 2025 du CEP. À l’échelle nationale, le ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation annonce un taux de réussite global dépassant les 76 %, en progression de plus de 5 points par rapport à la session précédente.

Dans les écoles urbaines comme dans les zones rurales, ce sont des dizaines d’établissements qui affichent des performances remarquables, souvent inattendues. Du centre de Dédougou aux plateaux de Banfora, des écoles publiques comme privées se distinguent par des résultats au-delà de la moyenne, offrant ainsi un rare motif de fierté dans une actualité éducative souvent marquée par les carences, les retards ou les crises.

Les ingrédients d’une réussite collective

« C’est une victoire du travail bien fait, une reconnaissance du sérieux de l’encadrement et de la volonté de nos enfants », explique M. Kaboré, directeur de l’école de Lafiabougou, où l’on a enregistré un taux de réussite de 95 %. Cet éducateur, au parcours long de plus de 30 ans, voit dans ces résultats le fruit d’un partenariat intelligent entre les acteurs : enseignants, parents, communautés locales et encadrement administratif.

Les témoignages convergent. Dans plusieurs établissements ayant atteint ou frôlé les 100 %, l’on évoque une rigueur renforcée dans l’application des programmes, des séances de remédiation ciblées, une implication parentale accrue, mais surtout un regain de motivation chez les élèves eux-mêmes. « Ils ont compris que leur avenir commençait ici, sur ces bancs parfois poussiéreux, mais porteurs de promesses », déclare Mme Traoré, institutrice à l’école centrale de Koudougou.

Le rôle des communautés éducatives locales

Autre facteur souvent souligné : la mobilisation des communautés. Dans les régions où les infrastructures restent modestes, des comités de parents d’élèves ont pris l’initiative de fournir des lampes solaires, d’organiser des séances d’études nocturnes ou encore de nourrir les enfants pendant les périodes de révision. À Bama, une coopérative de femmes a financé des fournitures scolaires pour 143 élèves issus de familles modestes. À Yako, des anciens élèves ont parrainé les frais d’examen de tout un centre.

« L’école devient alors un projet collectif, un bien commun que chacun protège et fait grandir », commente le sociologue Issouf Sana, spécialiste des dynamiques scolaires en Afrique de l’Ouest. « Ce modèle communautaire, s’il est bien structuré, peut réconcilier l’institution scolaire avec ses racines populaires. »

Un contraste frappant avec le BEPC

Mais cette lumière éclatante ne doit pas masquer les zones d’ombre. Car à peine quelques semaines plus tôt, les résultats du BEPC avaient déclenché une onde de choc. Taux de réussite en chute libre dans plusieurs localités, multiplication des cas d’abandon scolaire, stress généralisé chez les enseignants et élèves du secondaire… Ce contraste brutal avec la réussite du CEP a de quoi interpeller.

Nombre d’acteurs pointent du doigt la rupture du suivi pédagogique au-delà du primaire. Le passage du CM2 à la 6e marque souvent une fracture : effectifs pléthoriques, manque de personnel qualifié, déperdition scolaire accélérée, faible adaptation psychologique des élèves. « Ce que nous avons réussi au primaire doit impérativement être consolidé dans les cycles supérieurs », alerte M. Zongo, inspecteur de l’enseignement de base dans la région du Centre-Sud.

Des défis persistants malgré l’euphorie

Car derrière les sourires des admis, l’institution scolaire continue de porter son lot de défis. Classes à effectifs surchargés, manuels insuffisants, manque criant d’enseignants dans certaines zones frontalières… Le système reste fragile. Et la réussite au CEP, si réjouissante soit-elle, ne doit pas occulter les nécessaires réformes structurelles.

Les syndicats enseignants appellent d’ailleurs à un dialogue franc sur la revalorisation de la fonction éducative à la base. « Le succès de nos élèves est aussi le reflet de notre dévouement. Il est temps que cela se traduise en reconnaissance concrète, en formations continues et en meilleures conditions de travail », plaide Mme Ouedraogo, membre du Syndicat national des enseignants du primaire.

Vers un nouveau souffle pour l’éducation de base ?

Face à cette embellie, les autorités éducatives promettent d’en tirer les leçons. Dans un communiqué officiel, le ministre en charge de l’éducation a salué une performance « remarquable et inspirante », tout en annonçant une série de mesures pour capitaliser sur cette dynamique. Parmi elles : la consolidation du système de tutorat scolaire, la numérisation progressive des outils pédagogiques et l’élargissement des cantines scolaires dans les zones à faible taux de rétention.

Pour de nombreux observateurs, il s’agit là d’un tournant potentiel. « Si cette réussite devient un socle sur lequel on construit une continuité éducative stable, alors le CEP 2025 ne sera pas un simple pic isolé, mais le point de départ d’une véritable révolution éducative », espère la chercheuse Aminata Guirma, experte en politiques publiques éducatives.

La fierté, mais aussi la lucidité

Dans une cour d’école de Bobo-Dioulasso, une jeune fille en uniforme, cartable en main, serre son attestation de réussite contre sa poitrine. Son père, tailleur de quartier, a laissé échapper quelques larmes. Non pas de tristesse, mais d’espoir. « Elle ira loin », murmure-t-il.

Oui, ils sont nombreux, ces enfants du CEP 2025, à porter désormais sur leurs épaules l’espoir d’un pays qui doute parfois de son avenir mais n’a jamais cessé de croire en l’école. À condition que celle-ci, forte de ses victoires au primaire, sache bâtir des ponts solides vers l’avenir.

Proclamation des résultats du CEPE à Bobo-Dioulasso.
Proclamation des résultats du CEPE à Bobo-Dioulasso.

À retenir :

Taux de réussite national du CEP 2025 : +76 %, en hausse

Des écoles enregistrent jusqu’à 100 % de réussite

Réussite attribuée à un fort engagement des communautés éducatives

Besoin urgent de réformer l’encadrement au secondaire (BEPC en baisse)

Les autorités annoncent des mesures pour capitaliser sur cette dynamique

Témoignage marquant :

« Quand j’ai vu mon nom, j’ai pensé à ma maman. Elle se lève à 4h du matin pour que je sois à l’heure à l’école. Ce succès, c’est le sien aussi. »
— Aïcha, 12 ans, élève admise à l’école primaire de Tounouma.

Un signal fort pour toute la nation. L’école de la République peut encore briller. À condition de ne pas s’arrêter en chemin.

KINDO Brahima
CORRESPONDANT - EDUCATION 
Pour Faso Patriotes TV

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Faso Patriotes TV en direct - GRAND JOURNAL DU 14 JUIN 2025

Publié le

- Faso Mebô : La société Tipzanga répond à l’appel national avec un don de ciment pour l’embellissement urbain

- Bobo-Dioulasso : El Hadj Baba DAYO célèbre 40 ans d’engagement entrepreneurial et d’entraide au service de la nation.

- Bobo-Dioulasso : Éclat spirituel et musical à la 4e édition des Gospel Music Awards en présence du Ministre de la Culture.

- À Koulouba, l’hymne de l’AES retentit pour la première fois : un symbole fort de souveraineté et de résilience seln le Président Traoré.

- BEPC 2025 à Bobo-Dioulasso : un réseau de fraudeurs démantelé, des candidats sous mandat de dépôt.

- Faso Mebô : Les forces armées du contingent 2004 offrent 10 tonnes de ciment pour l’embellissement de Bobo-Dioulasso.

- Hauts-Bassins : Rahimo FC présente au Gouverneur sa Coupe du Faso et son titre de champion.

- Bobo-Dioulasso : Abdoulaye Paré, septuagénaire malvoyant, illustre le patriotisme en versant 25 000 FCFA à l’initiative Faso Mebô

Yasmine SOMBIE Firdaous
Pour Faso Patriotes TV

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Kombissiri en transe : Ibrahim Traoré accueilli comme un héros du peuple

Publié le par FASO PATRIOTES TV

Kombissiri, 14 juin 2025 Ce samedi-là, Kombissiri n’a pas seulement vu passer un cortège présidentiel. Elle a écrit une page d’histoire populaire. Une marée humaine, des cris de joie, des femmes en pagnes Faso Dan Fani, des jeunes tambourinant des slogans, des vieillards les bras levés au ciel… L’arrivée inopinée du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, dans cette ville-carrefour du Bazèga a transformé une simple traversée en un moment de communion intense, presque mystique.

Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré à Kombissiri
Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré à Kombissiri

Le chef de l’État, en route pour Manga, capitale du Centre-Sud, a vu son cortège freiné puis happé par la foule. Une foule qui n’attendait ni discours, ni cérémonial. Juste une présence, un regard, une poignée de main. Et elle l’a eue.

Une clameur soudaine, une ville debout

Tout a commencé en début d’après-midi. Le soleil était haut, les ruelles de Kombissiri plutôt calmes. Puis, comme un éclair dans un ciel sans nuage, la rumeur a circulé :

« Le président arrive ! Le capitaine est en route ! »

En quelques minutes, les trottoirs se sont remplis. Des jeunes ont abandonné les terrains de football poussiéreux, des commerçants ont laissé leurs étals, des femmes sont sorties avec leurs enfants au dos. En moins d’une heure, la route nationale était noire de monde. Aucun mot d’ordre, aucun appel officiel. Une effervescence spontanée. Organique. Bouillonnante.

Quand le cortège est apparu au loin, c’est une clameur qui a jailli. Pas un bruit maîtrisé, pas un slogan calculé. Un cri du cœur. Des larmes sur les visages. Des chants jaillis des tripes. Des slogans simples, mais puissants :

« Capitaine ! Nous sommes avec toi ! »
« Courage ! Le peuple te voit ! »

Un président au contact du réel

Face à cette vague humaine, les gyrophares ont ralenti. Le capitaine Ibrahim Traoré, vêtu de sa tenue militaire, est sorti de son véhicule. Il a marché vers les siens. Pas de garde rapprochée trop zélée. Pas de barrière entre lui et le peuple. Juste des gestes, des regards, des mains serrées. Il a écouté. Il a souri. Il a laissé parler.

Des vieilles femmes et hommes ont priés pour lui. Un jeune garçon a brandi un vieux portrait plastifié du capitaine, usé par le temps. Un étudiant a crié :

« Président, on ne veut pas seulement applaudir, on veut avancer avec toi ! »

Cette proximité, cette simplicité, cet échange sans protocole ni discours ont touché plus que mille mots. Le président n’a pas prononcé d’allocution. Il a laissé le peuple parler pour lui. Il a laissé le moment vivre sa propre intensité.

Kombissiri, miroir d’un pays en quête d’espoir

Ce qui s’est joué à Kombissiri va bien au-delà d’un bain de foule. C’est le reflet d’un espoir qui résiste, malgré les épreuves. Car ici, comme partout ailleurs, les défis sont légion : insécurité résiduelle, écoles sous-équipées, routes abîmées, emplois rares.

Mais ce jour-là, le peuple a dit : "Nous ne sommes pas résignés."

Kombissiri n’a pas demandé des miracles. Elle a rappelé qu’un président, pour être entendu, doit d’abord être présent. Qu’avant les grandes réformes, il y a les petits gestes, les présences réelles, les pas partagés dans la poussière du quotidien.

Direction Manga, avec le poids du peuple sur les épaules

Après près d’une heure d’intense communion, le cortège a repris la route vers Manga, où l’attendaient les forces vives de la région pour un échange officiel. Mais le capitaine n’est plus le même. Il part chargé de cette foule qui ne lui a rien demandé, mais qui a tout offert : confiance, affection, exigence.

Car derrière chaque main tendue, il y avait une attente : celle que ce pouvoir de transition n’oublie pas d’où il vient, ni pour qui il a été instauré.

Le peuple aime. Le peuple veille. Le peuple exige.

En quittant Kombissiri, le président a vu des femmes faire le signe de la bénédiction, des enfants courir derrière les véhicules, des hommes scander :

« Ce n’est que le début. Ne nous trahis pas. »

Et c’est peut-être là toute la charge de ce moment : la promesse muette d’un pacte entre un peuple et son capitaine. Un pacte de confiance, mais aussi d’engagement. Car le peuple qui porte aujourd’hui, sera aussi celui qui jugera demain.

Saidicus Leberger

© Faso Patriotes TV | Tous droits réservés.
 

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Faso Patriotes TV en direct - DU 19H 13 JUIN 2025

Publié le par FASO PATRIOTES TV

- Bobo-Dioulasso : Démantèlement d’un réseau de fabrication de carburant de contrebande par la police judiciaire.

- Faso Mêbo : Les souscripteurs de l’actionnariat populaire offrent une tonne de ciment pour soutenir le développement national- Faso Mêbo : À 70 ans et malvoyant, Abdoulaye Paré fait un don symbolique de 25 000 FCFA pour la construction nationale.

Mouniratou SOMMA 
Pour Faso Patriotes TV

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Faso Patriotes TV en direct - DISCOURS DU PM - 13 JUIN 2025

Publié le par FASO PATRIOTES TV

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a lancé, ce vendredi 13 juin 2025, à Ouagadougou, les initiatives de placement de 10 000 jeunes en stage d’initiation à la vie professionnelle, édition 2025, et la réhabilitation des Centres d’écoute et de dialogue pour jeunes.

LA REDACTION

Pour Faso Patriotes TV

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Faso Patriotes TV en direct - JT 19 DU 12 JUIN 2025

Publié le par FASO PATRIOTES TV

- Assainissement du cadre de vie : les autorités de Bobo-Dioulasso en concertation pour des actions durables.

- Les forces combattantes appuient l’initiative Faso Mebô par un don de ciment 

- Cohésion sociale à l’honneur : le RCT remporte la 2e édition du tournoi Marakana du Tuy.

- Coupe du Faso et Championnat : Rahimo FC présente ses titres au Gouverneur.

Adéline KARAMBIRI FORTUNA
Pour Faso Patriotes TV

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