Bobo-Dioulasso inaugure l’ère du renouveau urbain : les premiers pavés de Faso Mêbo posés dans une ferveur citoyenne
Bobo-Dioulasso, 16 juin 2025 - La Cité de Sya s’est éveillée ce lundi dans une atmosphère mêlée de fierté et d’espérance. Dans une ambiance chaleureuse et profondément patriotique, les premiers pavés de l’initiative présidentielle Faso Mêbo ont été solennellement posés aux abords de la Maison de la Culture Anselme Titiama SANOU, haut lieu de rayonnement artistique et culturel du Burkina Faso. Cet acte fondateur marque l’ouverture officielle des travaux d’embellissement de la ville, dans le cadre d’un projet national inédit porté par la vision du capitaine Ibrahim Traoré.
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Une cérémonie symbolique à haute portée sociale
Entourés de la ferveur populaire, plusieurs figures clés ont rehaussé de leur présence cette cérémonie historique : Laurent Kontogom, Président de la Délégation Spéciale (PDS) de la commune, le Capitaine HEMA Mamadou, coordonnateur régional de Faso Mêbo, les soldats de la valeureuse Brigade d’Intervention Rapide n°7, les agents municipaux de Bobo-Dioulasso, sans oublier les infatigables Wayignans de la Coordination Nationale des Associations de Veille Citoyenne (CNAVC). À leurs côtés, des délégations de femmes, de jeunes, d’artisans pavetiers et de journalistes ont pris part à la pose des premiers blocs de granit comme on participe à la pose des fondations d’un rêve collectif.
Plus qu’une simple opération de pavage, l’événement s’est apparenté à une démonstration de solidarité nationale, un hymne à l’autodétermination populaire. Mains couvertes de poussière mais visages rayonnants : les images fortes de cette matinée augurent d’un tournant décisif dans le devenir urbain du Burkina Faso.
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Faso Mêbo : une vision endogène du développement urbain
Adoptée en octobre 2024 sous l’impulsion du président de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, Faso Mêbo — littéralement « Le Pays d’abord » — est bien plus qu’un projet d’aménagement. C’est une philosophie d’action, un chantier de la dignité, un modèle de développement inclusif, patriotique et résolument burkinabè. Face aux limites d’une urbanisation dépendante des partenaires extérieurs, cette initiative propose une rupture structurelle fondée sur :
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L’amélioration des infrastructures urbaines, à travers le bitumage des voies, le pavage des accotements et l’embellissement des places publiques.
La valorisation des ressources locales : des carrières burkinabè fournissent les pierres, des mains d’œuvre nationales transforment les matériaux, des compétences locales pilotent les opérations.
La mobilisation citoyenne, au cœur du processus : les habitants ne sont plus des spectateurs passifs, mais des acteurs actifs, offrant ciment, sueur et solidarité.
Une extension progressive, initiée à Ouagadougou, désormais déployée à Bobo-Dioulasso, avant de gagner toutes les capitales régionales du pays.
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La Maison de la Culture : point de départ symbolique
Ce n’est pas un hasard si le choix de la première zone d’intervention s’est porté sur la Maison de la Culture Anselme Titiama SANOU. Symbole du génie créatif burkinabè, carrefour des arts et des traditions, ce site représente une convergence idéale entre l’esthétique urbaine, la mémoire collective et le renouveau populaire. En pavant les abords de ce haut-lieu, Faso Mêbo donne le ton : le développement doit aussi s’ancrer dans la beauté, le sens, et l’identité.
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Un impact au-delà des infrastructures
Loin de se limiter aux seules questions d’urbanisme, Faso Mêbo est en train de générer un choc positif dans le tissu social. En effet, les retombées sont multiples et profondément transformatrices :
Renforcement de la solidarité nationale : Jamais depuis les grands chantiers de l’insurrection des années 80, on n’avait vu un tel élan d’unité entre civils, militaires, autorités locales et forces vives.
Revalorisation du travail manuel et artisanal : Les ouvriers pavetiers, longtemps marginalisés, deviennent les bâtisseurs du futur. Leur savoir-faire est reconnu, leur rôle centralisé.
Amélioration tangible du cadre de vie : Les rues pavées réduisent la poussière, facilitent la mobilité, rehaussent la dignité des quartiers populaires.
Réappropriation de la gouvernance : En mettant les citoyens au cœur de la solution, Faso Mêbo réconcilie la politique avec le peuple, l’action publique avec le vécu concret.
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Des défis, mais une détermination à toute épreuve
Certes, tout n’est pas simple. La chaleur accablante, le besoin en matériaux, la coordination des efforts à grande échelle et la pression logistique représentent des défis considérables. Mais face à cela, une certitude : la foi inébranlable des populations. Des femmes ont poussé des brouettes de sable. Des autorités, des soldats, des jeunes, des femmes ont posé les pavés. Des anciens ont chanté pour bénir les travaux. Et tous ont répété, comme un mantra collectif : « Le pays d’abord, Faso Mêbo ! »
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Vers un Burkina réinventé, pavé par son propre peuple
Bobo-Dioulasso, à l’instar de toutes les villes du pays, entre donc dans une nouvelle ère. Une ère où le progrès n’est plus l’apanage d’une élite technocratique, mais une entreprise collective, enracinée dans le génie populaire. Une ère où l’urbanisation devient une école de citoyenneté, de solidarité et d’excellence.
Faso Mêbo, en posant ses premiers pavés, ne pose pas seulement des blocs de granit. Il pose les premières pierres d’une souveraineté retrouvée, d’une renaissance sociale, d’un patriotisme concret.
Dans les jours à venir, d’autres quartiers de Bobo seront touchés. Puis viendront Dédougou, Koudougou, Fada, Ouahigouya, Banfora, Gaoua… Jusqu’à ce que chaque ville burkinabè devienne le miroir de la volonté populaire, le reflet d’un pays qui se bâtit par lui-même, pour lui-même, avec lui-même.
Faso Mêbo n’est pas un programme. C’est un serment. Une promesse de dignité gravée à même les rues.
Saidicus Leberger
Pour Faso Patriotes TV