Bekuy, Province du Tuy –Après le passage marquant à Kénédougou Nord, la ferveur démocratique a trouvé écho dans les localités de Bekuy, dans la province du Tuy, et de Satiri, en province de Houet. Ces communes, animées par un esprit de rassemblement et d’échange, ont accueilli avec un enthousiasme palpable le Chargé de mission à la Présidence du Faso pour le compte des Hauts-Bassins, Monsieur Omar TRAORE, et sa délégation.
Le Chargé de Mission Omar Traoré à Bekuy
Une liesse populaire pour un message de cohésion
À Bekuy, la population, manifestement en liesse, s’est massée pour écouter le message solennel du Président du Faso, relayé avec passion par M. TRAORE. Dans une allocution empreinte de gravité et d’optimisme, le chargé de mission a insisté sur l’impérieuse nécessité de renforcer la cohésion sociale au sein des communautés. Il a exhorté chacun à jouer un rôle permanent de veille citoyenne, afin de préserver les acquis durement gagnés et d’instaurer, dans un avenir proche, une sécurité totale dans la commune et, par extension, dans l’ensemble du pays.
Population de Bekuy
Un espace d’échange à Satiri
La démarche ne s’est pas limitée à Bekuy. La commune de Satiri, tout aussi réceptive, a offert un cadre d’échanges similaire, devenant ainsi une tribune privilégiée pour partager les préoccupations et les espoirs des habitants. Au cours de cette rencontre, les mêmes messages récurrents ont résonné : la préservation de la cohésion sociale, l’importance d’une vigilance citoyenne constante, et l’aspiration à un retour effectif de la sécurité dans leurs quartiers. Pour la population, cette initiative se révèle être une opportunité de dialogue indispensable, permettant de mettre en lumière les maux qui minent leur quotidien tout en envisageant collectivement des solutions durables.
Population de Satiri
Inauguration et visites symboliques
Dans un geste symbolique fort, M. TRAORE a procédé à l’inauguration, à Bekuy, du rond-point de la Veille Citoyenne, emblème tangible de la collaboration entre l’État et la société civile pour la sauvegarde des acquis démocratiques. Cette infrastructure, conçue comme un lieu de rassemblement et de mobilisation, se veut être le reflet d’une vigilance accrue et d’un engagement commun.
Emmanuel OUEDRAOGO (PDS de Satiri)
Par ailleurs, le chargé de mission a effectué une visite attentive d’un bassin aménagé par la population pour la culture hors-saison. S’étendant sur plusieurs hectares, cette exploitation agricole témoigne de la capacité d’initiative des habitants et de leur volonté de tirer parti de ressources locales pour assurer leur subsistance. La communauté a exprimé le souhait que le gouvernement apporte un soutien concret à ce projet, gage de développement et d’autonomie pour la région.
Assata NANA/TIENDREBEOGO (PDS - SATIRI)
Un message d’espoir et d’engagement
À travers ces rencontres, le Chargé de mission Omar TRAORE a su insuffler un vent d’espoir et d’unité, invitant la population à rester vigilante tout en œuvrant activement pour la stabilité et le progrès de leurs communes. Les interventions, aussi bien à Bekuy qu’à Satiri, se révèlent être autant de pas décisifs vers une gouvernance participative, où le dialogue et le partage d’expériences constituent les fondements d’un avenir plus serein pour l’ensemble des Hauts-Bassins.
En définitive, ces mobilisations locales, empreintes de dignité et de dynamisme, illustrent la volonté collective de bâtir un État où la sécurité, la cohésion sociale et le développement économique vont de pair. Le message du Président, transmis avec force par M. TRAORE, résonne ainsi comme un appel à l’unité et à l’engagement citoyen, essentiel pour relever les défis qui se dressent devant le Faso dans un monde en constante mutation.
Ouagadougou, le 8 février 2025 - Suite à un incident survenu au dépôt SONABHY de Bingo le samedi 8 février 2025 aux environs de 17h30, nous tenons à informer l’opinion publique que, dès la détection de l’incident, le dispositif d’urgence a été activé et les équipes d’intervention de la SONABHY, en étroite collaboration avec la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers et l'Agence Nationale de l'Aviation Civile, ont immédiatement déployé toutes les ressources nécessaires pour contenir la situation. À ce stade, l'incendie a été maîtrisé. Les dispositions sont prises pour assurer la continuité de l’approvisionnement en produits pétroliers.
Logo de la Sonabhy
Fort heureusement, aucune perte en vie humaine ni de blessure n’a été enregistrée.
Par ailleurs, une enquête interne a été ouverte afin d’identifier précisément les causes de cet incident.
Nous sommes déterminés à préserver la sécurité de nos installations et la fiabilité de nos services pour le bénéfice de tous.
Nous vous remercions de votre compréhension et vous tiendrons informés de l’évolution de la situation.
Dans une ambiance empreinte de gravité et de cordialité, le vendredi 7 février 2025, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a reçu en audience, à Ouagadougou, l’ambassadeur de la République islamique d'Iran au Burkina Faso, M. Mojtaba Faghihi. Cette rencontre, placée sous le signe du dialogue constructif et de la coopération renouvelée, s’inscrit dans une démarche résolument orientée vers le renforcement des liens bilatéraux entre les deux nations, un partenariat qui se veut à la fois stratégique et humaniste dans un contexte international marqué par des défis sécuritaires et socio-économiques d’envergure.
Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et l’ambassadeur de la République islamique d'Iran au Burkina Faso, M. Mojtaba Faghihi
Une entrevue aux accents de solennité et d’engagement
Dès le début de l’entretien, M. Faghihi n’a pas ménagé ses louanges à l’égard du Premier ministre Ouédraogo, félicitant chaleureusement Son Excellence pour sa récente nomination. « Je suis venu ici pour féliciter Son Excellence, le Premier ministre, pour sa nomination. Nous avons également échangé sur le développement et la coopération économique, ainsi que sur divers autres aspects de notre partenariat, » a-t-il déclaré, soulignant ainsi la qualité des échanges et l’harmonie des visions partagées.
L’ambassadeur iranien a, par ailleurs, transmis les félicitations du Président et du premier vice-président iraniens, symbole d’un soutien de haut niveau à l’égard du Chef du Gouvernement burkinabè. Ce geste, empreint de respect et de considération, témoigne de l’importance accordée à cette rencontre, qui va bien au-delà d’un simple entretien diplomatique, en s’inscrivant dans une perspective de renforcement mutuel et de coopération élargie.
Vers une coopération renforcée dans la lutte contre le terrorisme et le développement
Les discussions ont rapidement pris une dimension stratégique, abordant en priorité la lutte contre le terrorisme, fléau qui affecte non seulement le Burkina Faso mais également l’ensemble de la région. M. Faghihi a affirmé avec conviction que la République islamique d'Iran était pleinement engagée à soutenir le Burkina Faso dans ce combat déterminant. « La République islamique d'Iran est pleinement engagée à soutenir le Gouvernement burkinabè dans divers secteurs tels que l'agriculture, l'industrie, la médecine et la culture. Nous sommes convaincus que, sous le leadership du Capitaine Ibrahim Traoré, le Burkina Faso pourra surmonter les défis actuels et assurer une sécurité totale tout en développant son économie, » a-t-il déclaré, mettant en exergue la volonté iranienne d’apporter son expertise et son soutien technique pour renforcer la résilience du pays face aux menaces sécuritaires.
Par ailleurs, l’ambassadeur a évoqué les perspectives de coopération économique et de développement, domaines dans lesquels les deux nations ont déjà amorcé des initiatives prometteuses. Il a précisé que les instructions reçues de la haute direction iranienne étaient claires : étendre les domaines de collaboration et explorer de nouvelles pistes d’innovations conjointes, en s’appuyant sur une dynamique de partenariat basé sur le respect mutuel et la reconnaissance des intérêts communs. « Mon Gouvernement m’a donné des instructions claires pour étendre notre coopération avec le Burkina Faso. Nous sommes heureux de constater une volonté réciproque d’intensifier nos liens et d’explorer de nouvelles perspectives de collaboration. L’Iran est prêt à apporter tout le soutien nécessaire, » a-t-il affirmé avec assurance.
Une histoire de coopération réciproque et de soutien mutuel
La rencontre de ce 7 février ne saurait être envisagée isolément, mais plutôt comme le prolongement d’un dialogue constant qui a déjà marqué les relations entre le Burkina Faso et l’Iran. La réouverture de l’Ambassade du Burkina Faso à Téhéran en mai 2023, suivie par l’organisation de la première commission mixte de coopération en octobre 2023 à Ouagadougou, illustre parfaitement cette dynamique de rapprochement. Une deuxième commission, prévue cette année à Téhéran, vient confirmer l’engagement des deux parties à approfondir et diversifier leurs échanges dans des domaines stratégiques et porteurs d’avenir.
Le Premier ministre Ouédraogo, conscient de l’importance d’un tel partenariat, a réaffirmé la détermination du Burkina Faso à rester en phase avec la lutte que mène l’Iran contre la domination et l’instabilité. Il a souligné que, dans un contexte international où les menaces terroristes continuent de se faire sentir, la solidarité entre nations et la coopération réciproque constituent les piliers indispensables à la victoire sur l’insécurité. Son discours, empreint de pragmatisme et d’optimisme, a mis en lumière la volonté du gouvernement burkinabè de transformer les défis en opportunités, en s’appuyant sur des alliances stratégiques et des partenariats durables.
Une vision partagée pour un avenir commun
Au-delà des échanges formels, cette entrevue a permis de tracer les contours d’une vision commune, fondée sur l’ambition de bâtir un avenir de paix, de sécurité et de prospérité partagée. Les déclarations de M. Faghihi et les assurances données par le Premier ministre traduisent la certitude que le dialogue et la coopération constituent les meilleurs leviers pour surmonter les obstacles posés par le terrorisme et favoriser le développement socio-économique. L’engagement affiché par l’Iran, tant sur le plan de la sécurité que du développement, illustre la profondeur d’une alliance qui va au-delà des intérêts purement stratégiques pour s’inscrire dans une démarche de solidarité et de soutien mutuel.
Dans le sillage de cette rencontre, le Burkina Faso se dote d’un partenaire international de poids, capable d’accompagner ses réformes et de contribuer à son rayonnement sur la scène mondiale. L’atmosphère de confiance et de détermination qui a régné lors de l’entretien augure de perspectives prometteuses, où chaque échange est une pierre ajoutée à l’édifice d’une coopération renforcée, indispensable dans un monde en quête de stabilité et de justice.
Conclusion : Une alliance pour la victoire sur le terrorisme
En définitive, cette entrevue historique entre le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et l’ambassadeur iranien M. Mojtaba Faghihi s’inscrit comme un jalon majeur dans l’évolution des relations bilatérales. À une époque où le terrorisme et l’insécurité menacent de faire vaciller les acquis du développement, l’engagement mutuel exprimé lors de cette rencontre témoigne de la détermination des deux nations à lutter de concert contre ces fléaux, tout en stimulant leur développement économique et culturel.
La certitude de l’ambassadeur iranien quant à la victoire du Burkina Faso dans cette lutte symbolise l’espoir et la force d’un partenariat bâti sur le dialogue, la solidarité et la volonté inébranlable de construire un avenir meilleur. C’est ainsi que, dans un élan partagé de patriotisme et de coopération, le Burkina Faso et l’Iran s’engagent sur la voie d’un renouveau, déterminés à transcender les défis contemporains pour offrir à leurs peuples la promesse d’une ère nouvelle, faite de sécurité, de développement et de prospérité partagée.
Padema, le 5 février 2025 – Dans un élan de proximité et de concertation, Padema a accueilli, ce mercredi, Omar Traoré, chargé de mission à la présidence du Faso. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la présentation des initiatives présidentielles dédiées au bien-être de la population. Tout au long d’une journée riche en échanges et en engagements, le visiteur de haut rang s’est attelé à renforcer le lien entre le pouvoir exécutif et les aspirations quotidiennes des habitants de cette commune à fort potentiel agricole.
Omar Traoré, chargé de mission à la présidence du Faso à Padema
Omar Traoré, chargé de mission à la présidence du Faso à Padema
Un accueil des plus chaleureux et des rencontres stratégiques
Dès les premières heures de la matinée, le chargé de mission et sa délégation ont été conduits chez le chef de Padema, dont l’accueil empreint de solennité et de respect a marqué le début d’un itinéraire soigneusement orchestré. La première rencontre s’est déroulée dans un cadre empreint de traditions locales, permettant à la délégation de mieux comprendre les dynamiques communautaires et les enjeux territoriaux spécifiques.
Par la suite, la délégation s’est dirigée vers les bureaux du préfet PDS de la commune, où des discussions approfondies ont eu lieu sur les projets de développement à moyen et long terme. Ce rendez-vous a été l’occasion d’exposer aux autorités locales la dynamique actuelle tout en soulignant la nécessité d’une harmonisation des efforts pour relever les défis structurants de la région.
Un dialogue vibrant avec la population
Le point d’orgue de cette journée fut, sans conteste, la rencontre publique organisée à la salle de réunion de la mairie, véritable agora moderne où se sont exprimées les voix de la communauté. Devant une population massivement mobilisée, le chargé de mission, accompagné de membres éminents de la CNAVC ainsi que des points focaux pour l’initiative présidentielle, a communiqué sur la vision du président, articulée autour d’un projet de développement intégral et humaniste.
Dans un langage empreint de vérité et d’une ferveur communicative, il a rappelé la dynamique de l’exécutif visant à instaurer un cadre de vie amélioré pour tous, en insistant sur l’importance de la concertation et de l’implication citoyenne.
Des échanges riches et des préoccupations concrètes
L’auditorium improvisé de la mairie s’est transformé en un espace d’expression libre où les habitants n’ont pas hésité à formuler leurs préoccupations. Parmi les revendications les plus pressantes figuraient les problèmes de voirie : routes dégradées et infrastructures routières insuffisantes freinaient les échanges économiques et sociaux. Les discussions se sont enchaînées autour de la nécessité urgente de moderniser le réseau routier afin de fluidifier la circulation et de faciliter l’accès aux services essentiels.
Les questions de santé n’ont pas été en reste. L’insuffisance du personnel soignant et des infrastructures sanitaires locales a été vivement soulignée par les citoyens, réaffirmant ainsi l’urgence d’actions concrètes pour améliorer l’offre de soins.
Une mobilisation exemplaire et une vision d’avenir
La forte mobilisation de la population et l’enthousiasme manifesté lors de cette rencontre témoignent d’une dynamique collective en quête de progrès et de reconnaissance. L’accueil chaleureux réservé au chargé de mission et à sa délégation illustre l’importance accordée par les citoyens au dialogue direct avec les représentants de l’État. Les initiatives présidentielles, présentées avec force et conviction, visent non seulement à pallier les carences historiques, mais également à instaurer une nouvelle ère de développement participatif et inclusif.
En quittant la salle de réunion, le visiteur a clairement laissé transparaître la volonté de renforcer les liens entre les autorités et les citoyens.
Conclusion : vers un avenir prometteur pour Padema
La visite du chargé de mission du Capitaine Ibrahim Traoré constitue un moment charnière dans l’histoire de Padema. Elle symbolise la concrétisation d’une volonté où modernité et tradition se conjuguent avec l’implication citoyenne. Bien que les défis restent nombreux, la mobilisation collective observée lors de cette journée augure d’un avenir où dialogue et collaboration entre les autorités et la population seront les pierres angulaires d’un développement harmonieux et équitable.
En somme, cette rencontre à Padema est bien plus qu’un simple passage important. Elle reflète un engagement partagé en faveur d’un renouveau social et économique, porteur d’espérances et de nouvelles perspectives pour l’ensemble de la communauté. Galvanisés par cette démarche, les habitants regardent désormais vers l’avenir avec une confiance renouvelée, convaincus que leurs aspirations, désormais entendues, contribueront à façonner un destin commun à la hauteur des ambitions présidentielles.
Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a officiellement reçu son passeport biométrique de la Confédération des États du Sahel (AES), marquant ainsi le début de l’enrôlement et de la mise en circulation de ce document commun aux trois États membres. Cet événement s’est déroulé le 29 janvier 2025, en présence du ministre de la Sécurité, Mahamoudou SANA.
Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ
Ce nouveau passeport vise à renforcer l’intégration régionale et la libre circulation des citoyens de l’espace AES. Toutefois, les passeports arborant le logo de la CEDEAO restent valides jusqu’à leur expiration, et les citoyens sont invités à les remplacer progressivement par le passeport AES selon les procédures établies.
Dans le cadre de la refondation de l'État et de l'amélioration de la gouvernance des institutions publiques, le gouvernement burkinabè a pris deux décisions majeures concernant la Chambre des métiers de l'Artisanat du Burkina Faso. Lors du Conseil des ministres du 29 janvier 2025, il a adopté un décret approuvant de nouveaux statuts pour cette institution et un autre portant sur la dissolution de ses organes consulaires.
Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Serge Gnaniodem PODA
Ces réformes visent à moderniser la gestion de la Chambre, notamment en supprimant la relation hiérarchique entre le bureau consulaire et l’administration, et en instaurant une Assemblée générale et un Conseil d’administration intégrant des représentants de l’État. Une délégation consulaire est mise en place pour assurer la gestion courante jusqu’aux prochaines élections consulaires.
L’objectif est d’optimiser la transparence, la représentativité et l’efficacité de la Chambre des métiers, afin d’accompagner plus efficacement les artisans burkinabè et de dynamiser ce secteur clé de l’économie nationale. Cette transition marque un pas décisif vers une gouvernance plus vertueuse et adaptée aux enjeux actuels du développement artisanal.
Face aux défis sécuritaires persistants, le gouvernement burkinabè a décidé de renouveler le Fonds de soutien patriotique (FSP) pour une année supplémentaire. Cette mesure, prise lors du Conseil des ministres présidé par le Capitaine Ibrahim Traoré, vise à assurer la prise en charge et l’équipement des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).
Le ministre de l’Économie et des Finances, Aboubakar NACANABO
Créé en 2023, le FSP repose sur les contributions volontaires des citoyens, des entreprises et de la diaspora. Son évaluation a démontré son rôle crucial dans le renforcement des capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité (FDS) et des VDP, justifiant ainsi sa reconduction pour l’année 2025.
Le ministre de l’Économie et des Finances, Aboubakar NACANABO, a souligné l'importance de cette initiative dans la sécurisation du territoire et la lutte contre le terrorisme. Pour garantir une gestion rigoureuse et transparente, des mécanismes de suivi seront mis en place, avec des rapports réguliers sur l’utilisation des fonds.
Au-delà de son aspect financier, le FSP symbolise un élan de solidarité nationale, où chaque Burkinabè peut contribuer à la défense du pays. Ce renouvellement traduit la détermination collective du Burkina Faso à protéger son intégrité territoriale et à restaurer la paix, en mobilisant toutes les forces vives de la nation.
Le Burkina Faso s’apprête à franchir un cap décisif dans la modernisation de son administration avec le lancement officiel de FASO ARZEKA, une plateforme numérique multicanal dédiée à la centralisation et à la sécurisation des paiements administratifs. Cette innovation, portée par le Ministère de l’Économie et des Finances, vise à simplifier les transactions entre les citoyens, les entreprises et l’administration publique, tout en garantissant plus de transparence et d’efficacité.
FASO-ARZEKA
Prévu pour le 30 janvier 2025 à Ouaga 2000 sous le haut patronage du Premier Ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, cet événement d’envergure marque une avancée majeure dans la digitalisation des services publics. FASO ARZEKA permettra notamment de réduire les délais de paiement, limiter la corruption, faciliter l’accès aux services administratifs et moderniser la gestion financière de l’État.
Accessible via une application mobile, un portail web, des bornes interactives et un service USSD, la plateforme se veut intuitive et adaptée aux réalités socio-économiques du pays, y compris pour les populations rurales. Ce projet illustre la volonté du gouvernement de renforcer la gouvernance numérique et de placer le Burkina Faso sur la voie d’une administration plus performante, moderne et inclusive.
Le 28 janvier 2025, la ville de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso a accueilli une cérémonie historique organisée par la CNAV section Hauts-Bassins pour commémorer le premier anniversaire du retrait des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) – Burkina Faso, Mali et Niger – de la CEDEAO. Cet événement, marqué par une forte mobilisation populaire, a réuni leaders coutumiers, religieux, représentants de la société civile, opérateurs économiques et autorités sécuritaires, tous unis pour réaffirmer leur soutien à l’AES et au président Ibrahim Traoré.
La cérémonie a été l’occasion de célébrer la décision audacieuse prise un an plus tôt, perçue comme un acte fondateur pour la souveraineté et l’autonomie des pays du Sahel.
Les allocutions ont souligné les défis persistants, notamment l’insécurité et les difficultés économiques, mais aussi les progrès accomplis grâce à une coopération renforcée entre les membres de l’AES. Des prestations artistiques ont enrichi l’événement, mettant en lumière la richesse culturelle et la résilience des peuples du Sahel.
En conclusion, cette célébration a démontré l’engagement des populations envers l’AES et leur optimisme pour l’avenir. Un an après leur retrait de la CEDEAO, les pays de l’AES continuent de construire une alliance solide, fondée sur la solidarité et la détermination à relever les défis communs.
En ce mardi 28 janvier 2025, la ville de Bobo-Dioulasso a vibré au rythme d’un meeting historique organisé par la Coordination Nationale des Associations de Volontaires pour la Citoyenneté (CNAVC) section Houet. Cet événement, marqué par une mobilisation populaire impressionnante, avait pour objectif de réaffirmer le soutien indéfectible des populations aux autorités des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) – le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Cheick Omar Pathé Dao
Dans un contexte marqué par des défis sécuritaires, économiques et géopolitiques, ce meeting a été bien plus qu’une simple démonstration de force. Il a été l’occasion de rappeler l’importance de l’unité, de la vigilance et de la résilience face aux ennemis de la souveraineté sahélienne.
Cheick Omar Pathé Dao : « Montrer notre soutien aux autorités de l’AES »
Cheick Omar Pathé Dao, président de la CNAVC section Houet, a ouvert les débats par une allocution percutante. « À travers ce meeting, nous voulons montrer notre soutien aux autorités des pays de l’AES. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont pris une décision courageuse en se retirant de la CEDEAO, et nous, en tant que citoyens, devons les soutenir dans cette démarche », a-t-il déclaré.
Son discours, empreint de détermination et de fierté, a trouvé un écho retentissant parmi les participants. « L’AES n’est pas seulement une alliance politique ou militaire. C’est une communauté de destin, unie par des valeurs communes et une volonté farouche de préserver notre souveraineté. Nous devons rester mobilisés et vigilants, car les ennemis de notre liberté ne dormiront jamais. »
Omar Traoré, chargé de mission à la présidence du Faso
Omar Traoré : « Redoubler d’efforts et être plus vigilants »
Omar Traoré, chargé de mission à la présidence du Faso, a pris la parole pour souligner l’importance de la vigilance dans cette nouvelle ère. « La décision de quitter la CEDEAO était nécessaire, mais elle déplaît à certains. Nous devons redoubler d’efforts et être plus vigilants, car les ennemis de l’AES ne nous veulent pas du bien. »
Son intervention, à la fois ferme et inspirante, a rappelé que la lutte pour la souveraineté est un combat de tous les jours. « Nous avons fait un pas important, mais le chemin est encore long. Nous devons continuer à travailler ensemble, à renforcer notre coopération et à protéger nos acquis. La vigilance est notre meilleure arme. »
Un commerçant témoigne (au micro)
Un commerçant témoigne : « La CNAVC agit pour le bien-être de la population »
Parmi les nombreux participants, un commerçant de Bobo-Dioulasso a tenu à exprimer son soutien à la CNAVC. « La CNAVC mène des actions concrètes pour le bien-être de la population. Que ce soit dans le domaine de la sécurité, de l’éducation ou de la santé, cette organisation est toujours aux côtés des citoyens. Aujourd’hui, en soutenant l’AES, elle montre une fois de plus qu’elle est à l’écoute des aspirations du peuple. »
Ce témoignage, simple mais poignant, reflète l’engagement de la CNAVC envers les populations qu’elle sert. En organisant ce meeting, l’organisation a une fois de plus démontré son rôle central dans la mobilisation citoyenne et la défense des intérêts nationaux.
Une mobilisation populaire impressionnante
Le meeting a rassemblé une foule immense, composée de leaders coutumiers, de représentants religieux, de membres de la société civile, d’opérateurs économiques et de simples citoyens. Tous étaient unis par un même objectif : soutenir l’AES et réaffirmer leur engagement en faveur de la souveraineté et de la stabilité de la région.
Les allocutions ont été suivies de prestations artistiques, où musiciens, danseurs et griots ont célébré la culture et la résilience des peuples du Sahel. Ces moments de convivialité ont rappelé que, malgré les défis, l’espoir et la détermination restent vivaces.
Un message clair pour l’avenir
Ce meeting, organisé par la CNAVC section Houet, a envoyé un message clair aux autorités de l’AES et à leurs détracteurs. Les populations du Sahel sont unies, déterminées et prêtes à défendre leur souveraineté.
Comme l’a rappelé Cheick Omar Pathé Dao, "l’AES est notre avenir, et nous devons tout faire pour la protéger ». Dans un contexte régional et international complexe, cette mobilisation populaire est un rappel puissant que la force des nations réside dans l’unité et la détermination de leurs peuples".
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