La diplomate Laure HUBERTY pour renforcer la coopération entre le Burkina Faso et le Grand-Duché de Luxembourg
Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ et Son Excellence Madame Laure HUBERTY
(Ouagadougou, 26 juin 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a reçu ce jeudi matin les lettres de créance de l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Grand-Duché de Luxembourg auprès du Burkina Faso, Son Excellence Madame Laure HUBERTY.
Diplomate de carrière, Son Excellence Madame Laure HUBERTY a occupé de hautes fonctions dans l’administration publique de son pays, dans les Missions diplomatiques du Luxembourg à l’étranger et au sein l’Union Européenne à Bruxelles. Elle a pour résidence Dakar au Sénégal.
La coopération entre le Burkina Faso et le Grand-Duché de Luxembourg est satisfaisante et se matérialise par la tenue régulière de sessions de Commissions Mixtes au cours desquelles plusieurs accords ont été signés.
Direction de la Communication de la Présidence du Faso
Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ et Son Excellence Madame Laure HUBERTY
L’industrie du textile, l’agriculture, l’éducation, la santé et la microfinance, voici les 5 piliers pour bâtir la coopération entre le Bangladesh et le Burkina Faso
Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ et son Excellence le Général Major Abul Hasnat Mohammad Khairul BASHAR
(Ouagadougou, 26 juin 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a reçu ce jeudi matin les lettres de créance de son Excellence le Général Major Abul Hasnat Mohammad Khairul BASHAR, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Bangladesh auprès du Burkina Faso avec résidence Tripoli en Lybie.
Diplômé du collège de commandement et d’État-major des services de défense de Mirpur, le diplomate a occupé des postes importants de commandement dans l’armée de Bangladesh et dans les gardes-frontières. Il a aussi participé à des missions des Nations Unies.
Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ et son Excellence le Général Major Abul Hasnat Mohammad Khairul BASHAR
La coopération entre le Burkina Faso et le Bangladesh est au stade de définition et de construction. Les échanges entre les deux pays concernent les domaines de l’industrie du textile, de l’agriculture, de l’éducation, de la santé et de la microfinance.
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(Ouagadougou, 26 juin 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a reçu ce jeudi, les lettres de créance de Son Excellence Monsieur Fabrice BOUSSOUGOU BOUSSOUGOU, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République gabonaise auprès du Burkina Faso avec résidence Abidjan.
Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ et Son Excellence Monsieur Fabrice BOUSSOUGOU BOUSSOUGOU
Monsieur Fabrice BOUSSOUGOU BOUSSOUGOU, diplomate de carrière, a occupé de hautes fonctions dans l’administration centrale et dans les représentations diplomatiques de son pays.
Les relations entre le Burkina Faso et la République gabonaise ont d’abord été une réalité par les peuples des deux pays grâce à la migration. Depuis 1973, ces relations ont été formalisées et des accords ont été signés.
(Ouagadougou, 26 juin 2025). Son Excellence Madame Enith Perez RETURETA, est le nouvel Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Cuba auprès du Burkina Faso, avec résidence Ouagadougou. La diplomate cubaine a présenté ses lettres de créance à Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président du Faso, Chef de l’État ce jeudi.
Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président du Faso, Chef de l’État et Son Excellence Madame Enith Perez RETURETA
Titulaire d’une Licence en Communication sociale de l’Université de La Havane, Madame Enith Pérez RETURETA a occupé de hautes fonctions au ministère des relations extérieures de son pays et dans les missions diplomatiques.
Les relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la République de Cuba remontent à décembre 1975 avec un tournant historique en 1983, année au cours de laquelle, les deux pays signent un accord-cadre instituant une Commission mixte de coopération. Les deux pays ont tenu au total 11 commissions mixtes de coopérations.
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(Ouagadougou, 26 juin 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a reçu, ce jeudi dans la matinée, les lettres de créance de l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Türkiye, accrédité au Burkina Faso, Son Excellence Madame Feriba Duygu HOKKACI ESIRGEN, avec pour résidence à Ouagadougou.
Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ et Son Excellence Madame Feriba Duygu HOKKACI ESIRGEN
Madame Feriba Duygu HOKKACI ESIRGEN est titulaire d’un diplôme d’Étude Supérieure de la Faculté des Sciences économiques et administrative de l’Université de Gazi. Elle a débuté sa carrière professionnelle en 2000 et a occupé de hautes fonctions dans l’administration publique de son pays ainsi qu’à l’extérieur du pays.
Le Burkina Faso et la République de Türkiye entretiennent une coopération marquée par la signature d’un Accord général de coopération, plusieurs protocoles d’accords, la tenue effective de Commissions mixtes et des partenariats dans beaucoup de domaines dont la défense et l’enseignement supérieur.
Direction de la Communication de la Présidence du Faso
Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ et Son Excellence Monsieur Om Prakash MEENA
(Ouagadougou, 26 juin 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a reçu, ce jeudi dans la matinée, les lettres de créance de l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de l’Inde, accrédité au Burkina Faso, Son Excellence Monsieur Om Prakash MEENA, avec pour résidence Ouagadougou.
Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ et Son Excellence Monsieur Om Prakash MEENA
Diplomate de carrière, S.E.M. Om Prakash MEENA est titulaire d'une Licence en Lettres. Il a occupé de hautes fonctions aussi bien dans son pays qu'à l'extérieur. Le diplomate indien a servi dans les ambassades et consulats de son pays à Copenhague (Danemark), à Pretoria (Afrique du Sud), à Baku (Azerbaïdjan), à Dakar (Sénégal) et à Chicago (États-Unis d’Amérique).
La coopération entre le Burkina Faso et la République de l'Inde est soutenue par la volonté des deux pays d’œuvrer à son renforcement particulièrement dans les domaines de l'énergie, du transport, du logement et de l'éducation.
Direction de la Communication de la Présidence du Faso
Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ et Son Excellence Monsieur Om Prakash MEENA
Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, par délégation du Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé ce jeudi 26 juin 2025 à Ouagadougou la cérémonie d’ouverture de la 33e session de l’Assemblée générale des Sociétés d’État (AG-SE). Ce rendez-vous statutaire, prévu sur deux jours, mobilise les premiers responsables des entreprises publiques, les représentants des institutions de contrôle et les membres du Gouvernement.
Assemblée générale des Sociétés d’État (AG-SE)
Dans son discours d’ouverture, le Premier ministre a rappelé le rôle stratégique des sociétés d’État et des Établissements publics de prévoyance sociale (EPPS) dans la mise en œuvre des ambitions économiques du Burkina Faso, dans un contexte marqué par des défis multiformes, notamment sécuritaires et humanitaires.
« Cette session examine cette année la gestion de vingt et une (21) sociétés d’État ainsi que de trois (03) Établissements publics de prévoyance sociale (EPPS) pour le compte de l’exercice clos au 31 décembre 2024. Elle accueille également six (06) nouvelles sociétés d’État, créées dans le sillage de la dynamique de la refondation de l’État », a déclaré le Chef du Gouvernement.
Parmi les nouvelles sociétés désormais membres de l’Assemblée figurent : le Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA), Faso Transit et Logistique (FTL), la Société de participation minière du Burkina (SOPAMIB), FASO GUULGO, FASO KOSSAM et FASO YAAR. Leur création illustre la volonté du Gouvernement de maîtriser les secteurs stratégiques de l’économie nationale.
Assemblée générale des Sociétés d’État (AG-SE)
Le Premier ministre a rappelé que le Gouvernement, fidèle à la vision de souveraineté économique, a initié d’importantes réformes structurelles dans la gouvernance des entreprises publiques. Parmi celles-ci, quatre décrets visant à encadrer les rémunérations et avantages des Directeurs Généraux, des membres des conseils d’administration et des personnels des sociétés d’État ont été adoptés.
« Ces réformes s’inscrivent dans la logique de la réduction du train de vie de l’État et d’équité dans l’allocation des ressources publiques », a-t-il affirmé, tout en appelant les dirigeants à soutenir ce processus de transformation.
Assemblée générale des Sociétés d’État (AG-SE)
Sur le plan économique, les résultats enregistrés en 2024 témoignent d’une dynamique positive. Le chiffre d’affaires cumulé des 21 sociétés d’État a atteint 3 090,03 milliards de F CFA, en progression de 61,72 % par rapport à 2023. De même, 19 sociétés sur 21 ont été bénéficiaires, avec un résultat net global de 120,377 milliards de F CFA, contre 97,025 milliards l’année précédente.
La contribution des sociétés d’État au budget national s’est élevée à 595,314 milliards de F CFA, représentant 19,72 % des recettes budgétaires. Quant aux trois Établissements publics de prévoyance sociale, ils ont enregistré un total produit consolidé de 396,060 milliards, avec un excédent de gestion cumulé de 212,593 milliards de F CFA, en nette progression par rapport à 2023.
Assemblée générale des Sociétés d’État (AG-SE)
« J’ai noté également avec satisfaction les nombreuses actions citoyennes menées en 2024 par nos sociétés d’État et Etablissements publics de prévoyance sociale…» a déclaré le Chef du Gouvernement en plus de son appréciation des performances financières réalisées.
Considérant les performances réalisées, le Premier ministre a félicité l’ensemble des dirigeants, des personnels et des membres des Conseils d’Administration pour les efforts consentis, tout en les invitant à initier des projets innovants dans la réalisation des ambitions nationales.
Il a réaffirmé la volonté du Gouvernement de faire des sociétés d’État des vecteurs de cohésion sociale, des leviers de croissance et des acteurs de la refondation de l’État burkinabè.
Le Président du Faso, Chef de l'État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a reçu ce jeudi les lettres de créance de Son Excellence Monsieur Moïsés MBA NCHAMA, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Guinée Équatoriale auprès du Burkina Faso avec résidence Abidjan en République de Côte d'Ivoire.
Diplomate de carrière, Monsieur Moïsés MBA NCHAMA a occupé de hautes fonctions aussi bien dans son pays qu'à l'international.
La coopération entre le Burkina Faso et la Guinée Équatoriale remonte à 1993. Plusieurs Protocoles d'accords ont été signés entre les deux États, notamment le Règlement intérieur de la Grande Commission Mixte de Coopération et l'Accord-cadre de coopération économique, commerciale, culturelle, scientifique et technique. En 2021, le Burkina Faso a ouvert un Consulat Général à Malabo.
Direction de la Communication de la Présidence du Faso.
Bobo-Dioulasso, 21 juin 2025 — En ce solstice de juin, la ville de Sya a encore prouvé qu’elle n’est pas simplement une cité de pierre et d’histoires, mais une matrice de sons, de rythmes, de poésie et de résilience. À l’occasion de la Fête de la Musique, le Théâtre de l’Amitié s’est transformé en un sanctuaire vibrant, où l’art a été célébré dans sa forme la plus pure et la plus habitée. L’enfant du pays, Yakka Silmandé, y a livré un concert inoubliable, un moment suspendu, dense, intense, tissé de verbe, de feu et de lumière.
Yakka Silmandé
Un appel à l’élévation
Dès les premières notes, le ton était donné. Yakka Silmandé n’était pas simplement monté sur scène pour "chanter" — il était venu pour offrir. Offrir la parole comme une semence fertile, offrir la musique comme une prière, offrir la scène comme une agora où se murmurent les silences du peuple et se hurlent les vérités oubliées.
Revêtu d’un boubou sobre aux couleurs d’ocre et d’indigo, les bras levés vers la foule en guise de bénédiction, il s’est avancé lentement, humble mais souverain, porté par une clameur déjà incandescente. Dans ses yeux brillait cette lueur propre aux poètes qui ont traversé l’ombre sans en oublier la lumière.
La magie d’un verbe incarné
Le concert, d’une durée de deux heures et demie, a été une succession de tableaux émotionnels, un véritable rite de passage entre douleur et espoir, entre mémoire et avenir. Chaque chanson, puissamment habitée, convoquait les luttes d’hier, les blessures d’aujourd’hui, les utopies de demain. Ses paroles, ciselées avec la rigueur d’un artisan du verbe, résonnaient comme des flèches en plein cœur.
Avec des titres sublimes, Yakka Silmandé ne se contente pas de faire de la musique. Il déploie un langage total, une musique qui parle à l’âme, au corps et à la conscience. Il mêle avec brio les tonalités du jazz sahélien, les envolées du blues mandingue, les tambours du pays moaga et les bruissements d’une poésie libre, dense, foisonnante.
Une voix qui guérit
Mais ce qui a bouleversé le public ce soir-là, ce fut surtout sa voix. Une voix grave, nuancée, souple, tantôt murmure, tantôt cri, capable de caresser les blessures comme de réveiller les silences. À chaque envolée lyrique, l’assistance retenait son souffle, suspendue aux modulations d’un timbre qui semblait parfois provenir d’un autre âge, d’un autre monde.
Les applaudissements, souvent spontanés, s’interrompaient parfois, comme si les spectateurs — debout, debout tous — ne voulaient pas troubler la fragile alchimie entre l’artiste et le silence. Car oui, le silence, dans ce concert, fut lui aussi un acteur : un silence habité, vibrant, comme une respiration collective entre deux poèmes lancés à la foule comme des psaumes rebelles.
Une communion avec le public
Le Théâtre de l’Amitié, comble jusqu’aux gradins supérieurs, vibrait à l’unisson. On y croisait des étudiants, des dozos, des enfants, des artistes, des enseignants, des artisans, tous rassemblés, comme aimantés, par une même quête : celle du beau, du vrai, de l’essentiel. Il y avait dans cette foule un souffle rare, presque sacré, un sentiment de communion que seuls les très grands artistes savent provoquer.
« Yakka, c’est notre griot moderne, notre phare », nous confiait Aïssata, une jeune femme aux yeux rougis par l’émotion. « Il ne chante pas pour divertir, il chante pour réveiller. »
Yakka Silmandé
Un hommage appuyé à KAMBANDA CULTURE
Au cœur de cette réussite artistique se trouve un partenaire indéfectible : KAMBANDA CULTURE. Grâce à son accompagnement, à son professionnalisme et à sa foi dans les artistes émergents comme confirmés, ce concert a pu prendre l’ampleur d’un événement national. Le directeur de la structure, visiblement ému à la fin du spectacle, n’a pas manqué de rappeler combien « soutenir l’art aujourd’hui, c’est poser les jalons d’une conscience libre et éclairée pour demain. »
Yakka Silmandé, de son côté, a salué cette collaboration dans une allocution de clôture d’une intensité rare : « Ce soir, nous étions ensemble au nom de l’art, au nom du verbe, au nom de la lumière. Merci à Kambanda. Merci à vous, peuple de Sya. La musique est une traversée. Et vous m’avez porté. »
Un avenir sur d’autres scènes
Pour ceux qui n’ont pu assister à cette performance d’anthologie, l’artiste a promis de revenir. Et pour ceux qui l’ont vécu, un rendez-vous est d’ores et déjà pris. Silmandé a annoncé une tournée nationale pour les mois à venir, avec des étapes prévues à Ouagadougou, Gaoua, Kaya, Koudougou et même au-delà des frontières, à Bamako, Niamey, Lomé et Abidjan.
Ce concert au Théâtre de l’Amitié n’était donc pas une fin, mais un commencement. Celui d’une nouvelle ère musicale où la beauté, l’engagement et la profondeur ne sont plus incompatibles. Une ère où l’artiste n’est plus un amuseur, mais un veilleur. Un témoin. Un semeur de conscience.
Et après les projecteurs…
Tandis que les derniers spectateurs quittaient les gradins, les échos de la soirée résonnaient encore dans les rues de Bobo. Certains fredonnaient les refrains, d’autres restaient silencieux, habités. Une chose est sûre : ce 21 juin 2025 ne s’oubliera pas. Il a inscrit dans la mémoire de la ville un moment d’art pur, de beauté brute, de lumière généreuse.
Merci, Yakka Silmandé. Vous avez chanté, et nous avons entendu.
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