Dans le cadre de la refondation de l'État et de l'amélioration de la gouvernance des institutions publiques, le gouvernement burkinabè a pris deux décisions majeures concernant la Chambre des métiers de l'Artisanat du Burkina Faso. Lors du Conseil des ministres du 29 janvier 2025, il a adopté un décret approuvant de nouveaux statuts pour cette institution et un autre portant sur la dissolution de ses organes consulaires.
Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Serge Gnaniodem PODA
Ces réformes visent à moderniser la gestion de la Chambre, notamment en supprimant la relation hiérarchique entre le bureau consulaire et l’administration, et en instaurant une Assemblée générale et un Conseil d’administration intégrant des représentants de l’État. Une délégation consulaire est mise en place pour assurer la gestion courante jusqu’aux prochaines élections consulaires.
L’objectif est d’optimiser la transparence, la représentativité et l’efficacité de la Chambre des métiers, afin d’accompagner plus efficacement les artisans burkinabè et de dynamiser ce secteur clé de l’économie nationale. Cette transition marque un pas décisif vers une gouvernance plus vertueuse et adaptée aux enjeux actuels du développement artisanal.
Face aux défis sécuritaires persistants, le gouvernement burkinabè a décidé de renouveler le Fonds de soutien patriotique (FSP) pour une année supplémentaire. Cette mesure, prise lors du Conseil des ministres présidé par le Capitaine Ibrahim Traoré, vise à assurer la prise en charge et l’équipement des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).
Le ministre de l’Économie et des Finances, Aboubakar NACANABO
Créé en 2023, le FSP repose sur les contributions volontaires des citoyens, des entreprises et de la diaspora. Son évaluation a démontré son rôle crucial dans le renforcement des capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité (FDS) et des VDP, justifiant ainsi sa reconduction pour l’année 2025.
Le ministre de l’Économie et des Finances, Aboubakar NACANABO, a souligné l'importance de cette initiative dans la sécurisation du territoire et la lutte contre le terrorisme. Pour garantir une gestion rigoureuse et transparente, des mécanismes de suivi seront mis en place, avec des rapports réguliers sur l’utilisation des fonds.
Au-delà de son aspect financier, le FSP symbolise un élan de solidarité nationale, où chaque Burkinabè peut contribuer à la défense du pays. Ce renouvellement traduit la détermination collective du Burkina Faso à protéger son intégrité territoriale et à restaurer la paix, en mobilisant toutes les forces vives de la nation.
Le Burkina Faso s’apprête à franchir un cap décisif dans la modernisation de son administration avec le lancement officiel de FASO ARZEKA, une plateforme numérique multicanal dédiée à la centralisation et à la sécurisation des paiements administratifs. Cette innovation, portée par le Ministère de l’Économie et des Finances, vise à simplifier les transactions entre les citoyens, les entreprises et l’administration publique, tout en garantissant plus de transparence et d’efficacité.
FASO-ARZEKA
Prévu pour le 30 janvier 2025 à Ouaga 2000 sous le haut patronage du Premier Ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, cet événement d’envergure marque une avancée majeure dans la digitalisation des services publics. FASO ARZEKA permettra notamment de réduire les délais de paiement, limiter la corruption, faciliter l’accès aux services administratifs et moderniser la gestion financière de l’État.
Accessible via une application mobile, un portail web, des bornes interactives et un service USSD, la plateforme se veut intuitive et adaptée aux réalités socio-économiques du pays, y compris pour les populations rurales. Ce projet illustre la volonté du gouvernement de renforcer la gouvernance numérique et de placer le Burkina Faso sur la voie d’une administration plus performante, moderne et inclusive.
Le 28 janvier 2025, la ville de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso a accueilli une cérémonie historique organisée par la CNAV section Hauts-Bassins pour commémorer le premier anniversaire du retrait des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) – Burkina Faso, Mali et Niger – de la CEDEAO. Cet événement, marqué par une forte mobilisation populaire, a réuni leaders coutumiers, religieux, représentants de la société civile, opérateurs économiques et autorités sécuritaires, tous unis pour réaffirmer leur soutien à l’AES et au président Ibrahim Traoré.
La cérémonie a été l’occasion de célébrer la décision audacieuse prise un an plus tôt, perçue comme un acte fondateur pour la souveraineté et l’autonomie des pays du Sahel.
Les allocutions ont souligné les défis persistants, notamment l’insécurité et les difficultés économiques, mais aussi les progrès accomplis grâce à une coopération renforcée entre les membres de l’AES. Des prestations artistiques ont enrichi l’événement, mettant en lumière la richesse culturelle et la résilience des peuples du Sahel.
En conclusion, cette célébration a démontré l’engagement des populations envers l’AES et leur optimisme pour l’avenir. Un an après leur retrait de la CEDEAO, les pays de l’AES continuent de construire une alliance solide, fondée sur la solidarité et la détermination à relever les défis communs.
En ce mardi 28 janvier 2025, la ville de Bobo-Dioulasso a vibré au rythme d’un meeting historique organisé par la Coordination Nationale des Associations de Volontaires pour la Citoyenneté (CNAVC) section Houet. Cet événement, marqué par une mobilisation populaire impressionnante, avait pour objectif de réaffirmer le soutien indéfectible des populations aux autorités des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) – le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Cheick Omar Pathé Dao
Dans un contexte marqué par des défis sécuritaires, économiques et géopolitiques, ce meeting a été bien plus qu’une simple démonstration de force. Il a été l’occasion de rappeler l’importance de l’unité, de la vigilance et de la résilience face aux ennemis de la souveraineté sahélienne.
Cheick Omar Pathé Dao : « Montrer notre soutien aux autorités de l’AES »
Cheick Omar Pathé Dao, président de la CNAVC section Houet, a ouvert les débats par une allocution percutante. « À travers ce meeting, nous voulons montrer notre soutien aux autorités des pays de l’AES. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont pris une décision courageuse en se retirant de la CEDEAO, et nous, en tant que citoyens, devons les soutenir dans cette démarche », a-t-il déclaré.
Son discours, empreint de détermination et de fierté, a trouvé un écho retentissant parmi les participants. « L’AES n’est pas seulement une alliance politique ou militaire. C’est une communauté de destin, unie par des valeurs communes et une volonté farouche de préserver notre souveraineté. Nous devons rester mobilisés et vigilants, car les ennemis de notre liberté ne dormiront jamais. »
Omar Traoré, chargé de mission à la présidence du Faso
Omar Traoré : « Redoubler d’efforts et être plus vigilants »
Omar Traoré, chargé de mission à la présidence du Faso, a pris la parole pour souligner l’importance de la vigilance dans cette nouvelle ère. « La décision de quitter la CEDEAO était nécessaire, mais elle déplaît à certains. Nous devons redoubler d’efforts et être plus vigilants, car les ennemis de l’AES ne nous veulent pas du bien. »
Son intervention, à la fois ferme et inspirante, a rappelé que la lutte pour la souveraineté est un combat de tous les jours. « Nous avons fait un pas important, mais le chemin est encore long. Nous devons continuer à travailler ensemble, à renforcer notre coopération et à protéger nos acquis. La vigilance est notre meilleure arme. »
Un commerçant témoigne (au micro)
Un commerçant témoigne : « La CNAVC agit pour le bien-être de la population »
Parmi les nombreux participants, un commerçant de Bobo-Dioulasso a tenu à exprimer son soutien à la CNAVC. « La CNAVC mène des actions concrètes pour le bien-être de la population. Que ce soit dans le domaine de la sécurité, de l’éducation ou de la santé, cette organisation est toujours aux côtés des citoyens. Aujourd’hui, en soutenant l’AES, elle montre une fois de plus qu’elle est à l’écoute des aspirations du peuple. »
Ce témoignage, simple mais poignant, reflète l’engagement de la CNAVC envers les populations qu’elle sert. En organisant ce meeting, l’organisation a une fois de plus démontré son rôle central dans la mobilisation citoyenne et la défense des intérêts nationaux.
Une mobilisation populaire impressionnante
Le meeting a rassemblé une foule immense, composée de leaders coutumiers, de représentants religieux, de membres de la société civile, d’opérateurs économiques et de simples citoyens. Tous étaient unis par un même objectif : soutenir l’AES et réaffirmer leur engagement en faveur de la souveraineté et de la stabilité de la région.
Les allocutions ont été suivies de prestations artistiques, où musiciens, danseurs et griots ont célébré la culture et la résilience des peuples du Sahel. Ces moments de convivialité ont rappelé que, malgré les défis, l’espoir et la détermination restent vivaces.
Un message clair pour l’avenir
Ce meeting, organisé par la CNAVC section Houet, a envoyé un message clair aux autorités de l’AES et à leurs détracteurs. Les populations du Sahel sont unies, déterminées et prêtes à défendre leur souveraineté.
Comme l’a rappelé Cheick Omar Pathé Dao, "l’AES est notre avenir, et nous devons tout faire pour la protéger ». Dans un contexte régional et international complexe, cette mobilisation populaire est un rappel puissant que la force des nations réside dans l’unité et la détermination de leurs peuples".
Dans un élan de proximité et de renforcement des liens entre l'État et les citoyens, le chargé de mission de la présidence du Burkina Faso, Omar Traoré, a effectué une visite officielle dans la commune de N’Dorola, située au cœur du Kénédougou Nord. Cette tournée s’inscrit dans une dynamique d’écoute des forces vives de la localité et de partage des orientations stratégiques impulsées par le capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso.
Le chargé de mission de la présidence du Burkina Faso, Omar Traoré à N'dorola
Une mobilisation citoyenne exemplaire
Malgré les défis sécuritaires et économiques auxquels la région est confrontée, la population de N’Dorola a répondu massivement à l’appel de cette rencontre historique. Femmes, hommes, jeunes et anciens ont convergé vers le lieu de rassemblement pour entendre le message du président du Faso, porté par son émissaire. Cette affluence témoigne de la confiance et de l’espoir que suscite cette initiative au sein des communautés locales.
Omar Traoré a ouvert son discours en rappelant l’engagement indéfectible du capitaine Ibrahim Traoré envers la nation. « Le président du Faso reste fermement déterminé à restaurer la paix, à promouvoir l’unité nationale et à améliorer les conditions de vie des Burkinabè », a-t-il déclaré sous les applaudissements nourris de l’assistance.
Le chargé de mission de la présidence du Burkina Faso, Omar Traoré à N'dorola
L’état des infrastructures : un enjeu majeur
Lors de sa visite, le chargé de mission a inspecté plusieurs infrastructures essentielles dont les travaux sont inachevés. Parmi elles, un centre de santé, dont la complétion est créditée d’améliorer significativement l’accès aux soins pour les populations de la zone. Omar Traoré a exprimé sa volonté de relayer cette priorité auprès des autorités compétentes pour accélérer les travaux : « Une population en bonne santé est une population apte à développer sa région », a-t-il souligné.
Le chargé de mission s’est également rendu au marché central de N’Dorola, un projet crucial pour les commerçants locaux, notamment les femmes qui dominent les activités économiques de la zone. Ces dernières ont exprimé leurs doléances face à cet équipement encore en chantier, freinant leurs opportunités commerciales. « Achever ce marché serait une véritable bouffée d’oxygène pour nos activités », a confié une représentante des commerçantes.
Le chargé de mission de la présidence du Burkina Faso, Omar Traoré à N'dorola
Renforcer l’unité pour contrer le terrorisme
L’un des points centraux de cette visite résidait dans la sensibilisation à l’unité nationale et à la résistance face aux menaces terroristes qui endeuillent plusieurs régions du pays. Omar Traoré a exhorté les populations à plus de cohésion et de vigilance. « Seule une union sacrée nous permettra de venir à bout de l’hydre terroriste », a-t-il déclaré, tout en saluant la résilience des habitants de N’Dorola.
Il a par ailleurs rappelé les efforts consentis par les forces de défense et de sécurité pour protéger le territoire, tout en sollicitant une collaboration plus accrue entre civils et militaires. « La victoire sur le terrorisme repose à la fois sur l’action militaire et sur la mobilisation citoyenne », a-t-il martelé.
Un dialogue fructueux avec les populations
La tournée s’est conclue par un dialogue ouvert avec les populations, permettant aux citoyens de soumettre directement leurs préoccupations. Parmi les points soulevés figuraient l’accès à l’eau potable, l’électrification rurale, et la nécessité de soutenir les activités génératrices de revenus pour les femmes et les jeunes. Omar Traoré a pris bonne note de ces revendications, assurant qu’elles seraient rapportées à qui de droit pour un suivi rigoureux.
Le chargé de mission de la présidence du Burkina Faso, Omar Traoré à N'dorola
Une dynamique porteuse d’espoir
Cette visite du chargé de mission Omar Traoré dans le Kénédougou Nord marque une étape importante dans la politique de proximité prônée par le capitaine Ibrahim Traoré. Elle réaffirme la volonté des autorités de placer les besoins des populations au centre de leurs priorités. Pour les habitants de N’Dorola, cette visite n’est pas seulement une marque d’attention, mais aussi un véritable signal d’espoir en des lendemains meilleurs.
En rendant hommage aux forces vives de la commune et en écoute attentive des doléances, Omar Traoré réaffirme que le Burkina Faso avance, un pas à la fois, vers un avenir de paix et de prospérité partagée.
Après avoir galvanisé les populations du Kénédougou Nord, le chargé de mission de la présidence du Burkina Faso, Omar Traoré, a poursuivi son périple dans les Hauts-Bassins, transmettant le message du capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso. Cette fois, c'est à Bekuy, dans la province du Tuy, et à Satiri, dans la province du Houet, que les populations ont eu l'opportunité d'accueillir ce porte-parole de l'espoir national.
Le chargé de mission de la présidence du Burkina Faso, Omar Traoré à Bekuy
Le chargé de mission de la présidence du Burkina Faso, Omar Traoré à Bekuy
Une mobilisation sans précédent à Bekuy
Dans la commune de Bekuy, l’arrivée d’Omar Traoré et de sa délégation a été accueillie par une foule en liesse. Les habitants, toutes générations confondues, sont venus nombreux écouter le message du chef de l’État, dans une ambiance empreinte d’enthousiasme et d’attentes.
Le chargé de mission de la présidence du Burkina Faso, Omar Traoré à Bekuy
Le chargé de mission a insisté sur l’importance de maintenir la cohésion sociale, socle fondamental de la stabilité et de la résilience nationale. « L’unité est la clé pour surmonter les défis que traverse notre pays, et c’est ensemble, unis, que nous pourrons garantir un avenir de paix et de prospérité », a-t-il déclaré.
En marge de ce rassemblement, Omar Traoré a inauguré un symbole local de résilience et d’engagement citoyen : le rond-point de la Veille Citoyenne de Bekuy. Cette infrastructure, fruit d’une initiative communautaire, se veut un rappel constant de l’importance de la participation active des citoyens à la sauvegarde des acquis et au développement local.
Le chargé de mission de la présidence du Burkina Faso, Omar Traoré à Bekuy
Une visite prometteuse des infrastructures agricoles
Dans le cadre de son séjour à Bekuy, Omar Traoré a également visité un bassin aménagé par les habitants pour la culture de contre-saison. S’étendant sur plusieurs hectares, cet ouvrage témoigne de la volonté des populations de contribuer à leur autosuffisance alimentaire malgré les défis.
Le chargé de mission de la présidence du Burkina Faso, Omar Traoré à Bekuy
Cependant, les responsables locaux ont exprimé leurs préoccupations quant à l’état des infrastructures et ont sollicité l’appui du gouvernement pour optimiser l’utilisation de cette ressource. « Nous avons la terre et l’eau, mais les moyens techniques et financiers nous manquent pour en tirer pleinement profit. Nous espérons que nos doléances trouveront une réponse favorable », a confié un cultivateur.
Le chargé de mission de la présidence du Burkina Faso, Omar Traoré à Satiri
Satiri : Une tribune d’échange et de dialogue
Après Bekuy, le cap a été mis sur la commune de Satiri, où la population, tout aussi mobilisée, a accueilli Omar Traoré avec le même engouement. Cette rencontre a permis aux habitants de s’exprimer sur les défis spécifiques auxquels ils font face, notamment en matière de sécurité, de développement local, et de gouvernance.
Le chargé de mission a réitéré l’appel du Président du Faso à la vigilance et à la solidarité, invitant les populations à préserver les acquis sécuritaires obtenus grâce aux efforts combinés des forces de défense, des volontaires pour la défense de la patrie (VDP), et des communautés locales.
« Le retour total de la sécurité passe par une implication constante de chacun. Chaque action, aussi petite soit-elle, contribue à l’édifice national que nous sommes en train de rebâtir », a affirmé Omar Traoré devant une audience attentive.
Le chargé de mission de la présidence du Burkina Faso, Omar Traoré à Satiri
Un message porteur d’espoir
Au terme de cette tournée, Omar Traoré a recueilli les doléances des populations, allant des besoins en infrastructures aux attentes en matière d’éducation et de santé. Il s’est engagé à transmettre fidèlement ces préoccupations aux instances compétentes, tout en réaffirmant l’engagement du président Ibrahim Traoré à travailler pour le bien-être de tous les Burkinabè.
Le chargé de mission de la présidence du Burkina Faso, Omar Traoré à Satiri
Cette tournée dans les Hauts-Bassins, marquée par des moments de partage et d’espoir, témoigne de la volonté des autorités de rester à l’écoute des populations et de renforcer les liens entre l’État et les citoyens. À travers ces échanges directs, le message est clair : le Burkina Faso avance, uni dans sa diversité, déterminé à surmonter les épreuves et à bâtir un avenir meilleur.
Saidicus Leberger
Pour Faso Patriotes TV
-------------------------- Une tournée républicaine porteuse d'espoir au Kénédougou Nord
Dans un élan de proximité et de renforcement des liens entre l'État et les citoyens, le chargé de mission de la présidence du Burkina Faso, Omar Traoré, a effectué une visite officielle dans la commune de N’Dorola, située au cœur du Kénédougou Nord. Cette tournée s’inscrit dans une dynamique d’écoute des forces vives de la localité et de partage des orientations stratégiques impulsées par le capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso.
Le chargé de mission de la présidence du Burkina Faso, Omar Traoré
à N'dorola
Une mobilisation citoyenne exemplaire
Malgré les défis sécuritaires et économiques auxquels la région est confrontée, la population de N’Dorola a répondu massivement à l’appel de cette rencontre historique. Femmes, hommes, jeunes et anciens ont convergé vers le lieu de rassemblement pour entendre le message du président du Faso, porté par son émissaire. Cette affluence témoigne de la confiance et de l’espoir que suscite cette initiative au sein des communautés locales.
Omar Traoré a ouvert son discours en rappelant l’engagement indéfectible du capitaine Ibrahim Traoré envers la nation. « Le président du Faso reste fermement déterminé à restaurer la paix, à promouvoir l’unité nationale et à améliorer les conditions de vie des Burkinabè », a-t-il déclaré sous les applaudissements nourris de l’assistance.
Le chargé de mission de la présidence du Burkina Faso, Omar Traoré
à N'dorola
L’état des infrastructures : un enjeu majeur
Lors de sa visite, le chargé de mission a inspecté plusieurs infrastructures essentielles dont les travaux sont inachevés. Parmi elles, un centre de santé, dont la complétion est créditée d’améliorer significativement l’accès aux soins pour les populations de la zone. Omar Traoré a exprimé sa volonté de relayer cette priorité auprès des autorités compétentes pour accélérer les travaux : « Une population en bonne santé est une population apte à développer sa région », a-t-il souligné.
Le chargé de mission s’est également rendu au marché central de N’Dorola, un projet crucial pour les commerçants locaux, notamment les femmes qui dominent les activités économiques de la zone. Ces dernières ont exprimé leurs doléances face à cet équipement encore en chantier, freinant leurs opportunités commerciales. « Achever ce marché serait une véritable bouffée d’oxygène pour nos activités », a confié une représentante des commerçantes.
Le chargé de mission de la présidence du Burkina Faso, Omar Traoré
à N'dorola
Renforcer l’unité pour contrer le terrorisme
L’un des points centraux de cette visite résidait dans la sensibilisation à l’unité nationale et à la résistance face aux menaces terroristes qui endeuillent plusieurs régions du pays. Omar Traoré a exhorté les populations à plus de cohésion et de vigilance. « Seule une union sacrée nous permettra de venir à bout de l’hydre terroriste », a-t-il déclaré, tout en saluant la résilience des habitants de N’Dorola.
Il a par ailleurs rappelé les efforts consentis par les forces de défense et de sécurité pour protéger le territoire, tout en sollicitant une collaboration plus accrue entre civils et militaires. « La victoire sur le terrorisme repose à la fois sur l’action militaire et sur la mobilisation citoyenne », a-t-il martelé.
Un dialogue fructueux avec les populations
La tournée s’est conclue par un dialogue ouvert avec les populations, permettant aux citoyens de soumettre directement leurs préoccupations. Parmi les points soulevés figuraient l’accès à l’eau potable, l’électrification rurale, et la nécessité de soutenir les activités génératrices de revenus pour les femmes et les jeunes. Omar Traoré a pris bonne note de ces revendications, assurant qu’elles seraient rapportées à qui de droit pour un suivi rigoureux.
Le chargé de mission de la présidence du Burkina Faso, Omar Traoré
à N'dorola
Une dynamique porteuse d’espoir
Cette visite du chargé de mission Omar Traoré dans le Kénédougou Nord marque une étape importante dans la politique de proximité prônée par le capitaine Ibrahim Traoré. Elle réaffirme la volonté des autorités de placer les besoins des populations au centre de leurs priorités. Pour les habitants de N’Dorola, cette visite n’est pas seulement une marque d’attention, mais aussi un véritable signal d’espoir en des lendemains meilleurs.
En rendant hommage aux forces vives de la commune et en écoute attentive des doléances, Omar Traoré réaffirme que le Burkina Faso avance, un pas à la fois, vers un avenir de paix et de prospérité partagée.
Morolaba — La localité de Morolaba, marquée par les incursions dévastatrices des Groupes Armés Terroristes (GAT) en décembre dernier, connaît aujourd’hui une lueur d’espoir. Mercredi, le chargé de mission à la Présidence du Faso, Omar Traoré, s’est rendu dans ce village pour témoigner de l’engagement des autorités à restaurer la paix et soutenir la population dans sa résilience.
Le chargé de mission à la Présidence du Faso, Omar Traoré à Morolaba
Un accueil chaleureux et symbolique
C’est une foule nombreuse et enthousiaste qui s’est rassemblée pour accueillir la délégation présidentielle. Les habitants, arborant des visages mêlant joie et espoir, ont écouté attentivement le discours prononcé par le chargé de mission. Omar Traoré a transmis un message de solidarité, de cohésion et de soutien de la part des plus hautes autorités du pays, incarnées par le président Ibrahim Traoré.
Les échanges avec la population ont révélé une communauté prête à surmonter les épreuves. La résilience de Morolaba se manifeste par une détermination à reconstruire et à défendre leur terre ancestrale.
Constats sur le terrain : Une vie qui reprend peu à peu
Au cours de sa visite, Omar Traoré a constaté les efforts de reconstruction en cours. Les habitations détruites lors des attaques sont en phase de réhabilitation, et les premiers commerces rouvrent leurs portes, signe d’un retour progressif à la normalité.
Le chargé de mission s’est entretenu avec le chef du village, un Volontaire pour la Défense de la Patrie (VDP), père de six enfants. Ce dernier a exprimé sa gratitude envers les Forces de Défense et de Sécurité, notamment l’intervention décisive du Bataillon d’Intervention Rapide 7 (BIR 7), qui a sécurisé la zone et permis aux habitants de regagner leurs terres.
Sarah Sessouma - Habitante de N'dorola
Des secteurs clés encore fragiles
L’éducation reste un défi majeur à Morolaba. L’école primaire, bien que fonctionnelle, opère avec un seul enseignant pour six classes, une situation qui illustre les défis structurels auxquels la commune est confrontée. Omar Traoré a salué l’engagement de l’enseignant et assuré que des mesures seraient prises pour renforcer le système éducatif local.
Dans le secteur agricole, les difficultés sont exacerbées par la destruction des greniers par les GAT lors de leurs incursions des 25 et 28 décembre 2024. Conscient de cette situation critique, Omar Traoré est arrivé les bras chargés de vivres essentiels, un geste qui a apporté un soulagement immédiat aux familles touchées.
Fatoumata Sessouma - Habitante de N'dorola
Un soutien militaire et présidentiel salué
La visite du chargé de mission intervient une semaine après le départ du BIR 7, dont l’opération de ratissage et de nettoyage a permis de sécuriser durablement la zone. Les habitants n’ont pas manqué de formuler des bénédictions et des remerciements à l’endroit des forces armées, en particulier du capitaine Watao et de ses hommes, pour leur dévouement et leur efficacité.
Le président Ibrahim Traoré a également été salué pour son leadership et sa vision claire en faveur du retour à la paix et à la sécurité au Burkina Faso.
Un message porté vers l’avenir
Dans son discours, Omar Traoré a insisté sur l’importance de la cohésion sociale entre les filles et fils de la commune, condition essentielle pour un développement harmonieux. Il a présenté les grands axes des initiatives présidentielles, qui incluent :
Santé : Renforcement des infrastructures sanitaires et accès accru aux soins de base.
Agriculture : Soutien aux producteurs pour relancer les activités agricoles et garantir la sécurité alimentaire.
Éducation : Réhabilitation des écoles et déploiement d’enseignants supplémentaires pour combler les lacunes actuelles.
Ces perspectives, portées par la volonté présidentielle, ont été accueillies comme une promesse de renouveau pour Morolaba.
Un futur à construire ensemble
La visite d’Omar Traoré a redonné espoir à une population qui, malgré les épreuves, reste déterminée à reconstruire et à défendre sa communauté. Le retour progressif à la vie normale à Morolaba illustre la résilience des Burkinabè et leur aspiration à un avenir meilleur.
Sous l’impulsion des autorités, appuyées par la solidarité nationale, cette région autrefois meurtrie aspire désormais à devenir un symbole de renaissance et de paix durable au Burkina Faso.
Saidicus Leberger et YAO Kouka Thomas
Pour Faso Patriotes TV
Des secteurs clés encore fragiles
L’éducation reste un défi majeur à Morolaba. L’école primaire, bien que fonctionnelle, opère avec un seul enseignant pour six classes, une situation qui illustre les défis structurels auxquels la commune est confrontée. Omar Traoré a salué l’engagement de l’enseignant et assuré que des mesures seraient prises pour renforcer le système éducatif local.
Dans le secteur agricole, les difficultés sont exacerbées par la destruction des greniers par les GAT lors de leurs incursions des 25 et 28 décembre 2024. Conscient de cette situation critique, Omar Traoré est arrivé les bras chargés de vivres essentiels, un geste qui a apporté un soulagement immédiat aux familles touchées.
Fatoumata Sessouma - Habitante de N'dorola
Un soutien militaire et présidentiel salué
La visite du chargé de mission intervient une semaine après le départ du BIR 7, dont l’opération de ratissage et de nettoyage a permis de sécuriser durablement la zone. Les habitants n’ont pas manqué de formuler des bénédictions et des remerciements à l’endroit des forces armées, en particulier du capitaine Watao et de ses hommes, pour leur dévouement et leur efficacité.
Le président Ibrahim Traoré a également été salué pour son leadership et sa vision claire en faveur du retour à la paix et à la sécurité au Burkina Faso.
Un message porté vers l’avenir
Dans son discours, Omar Traoré a insisté sur l’importance de la cohésion sociale entre les filles et fils de la commune, condition essentielle pour un développement harmonieux. Il a présenté les grands axes des initiatives présidentielles, qui incluent :
Santé : Renforcement des infrastructures sanitaires et accès accru aux soins de base.
Agriculture : Soutien aux producteurs pour relancer les activités agricoles et garantir la sécurité alimentaire.
Éducation : Réhabilitation des écoles et déploiement d’enseignants supplémentaires pour combler les lacunes actuelles.
Ces perspectives, portées par la volonté présidentielle, ont été accueillies comme une promesse de renouveau pour Morolaba.
Un futur à construire ensemble
La visite d’Omar Traoré a redonné espoir à une population qui, malgré les épreuves, reste déterminée à reconstruire et à défendre sa communauté. Le retour progressif à la vie normale à Morolaba illustre la résilience des Burkinabè et leur aspiration à un avenir meilleur.
Sous l’impulsion des autorités, appuyées par la solidarité nationale, cette région autrefois meurtrie aspire désormais à devenir un symbole de renaissance et de paix durable au Burkina Faso.
Saidicus Leberger et YAO Kouka Thomas
Pour Faso Patriotes TV
Un soutien militaire et présidentiel salué
La visite du chargé de mission intervient une semaine après le départ du BIR 7, dont l’opération de ratissage et de nettoyage a permis de sécuriser durablement la zone. Les habitants n’ont pas manqué de formuler des bénédictions et des remerciements à l’endroit des forces armées, en particulier du capitaine Watao et de ses hommes, pour leur dévouement et leur efficacité.
Le président Ibrahim Traoré a également été salué pour son leadership et sa vision claire en faveur du retour à la paix et à la sécurité au Burkina Faso.
Un message porté vers l’avenir
Dans son discours, Omar Traoré a insisté sur l’importance de la cohésion sociale entre les filles et fils de la commune, condition essentielle pour un développement harmonieux. Il a présenté les grands axes des initiatives présidentielles, qui incluent :
Santé : Renforcement des infrastructures sanitaires et accès accru aux soins de base.
Agriculture : Soutien aux producteurs pour relancer les activités agricoles et garantir la sécurité alimentaire.
Éducation : Réhabilitation des écoles et déploiement d’enseignants supplémentaires pour combler les lacunes actuelles.
Ces perspectives, portées par la volonté présidentielle, ont été accueillies comme une promesse de renouveau pour Morolaba.
Un futur à construire ensemble
La visite d’Omar Traoré a redonné espoir à une population qui, malgré les épreuves, reste déterminée à reconstruire et à défendre sa communauté. Le retour progressif à la vie normale à Morolaba illustre la résilience des Burkinabè et leur aspiration à un avenir meilleur.
Sous l’impulsion des autorités, appuyées par la solidarité nationale, cette région autrefois meurtrie aspire désormais à devenir un symbole de renaissance et de paix durable au Burkina Faso.
Ouagadougou, 15 janvier 2025 – Le gouvernement, dans une dynamique de redressement social et de relance économique, a adopté ce mercredi plusieurs mesures structurantes lors de l’hebdomadaire Conseil des ministres présidé par le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Chef de l’État. Dans un contexte marqué par la nécessité de rétablir l’équilibre et de stimuler les moteurs de développement, ces décisions témoignent d’une volonté farouche d’apurer la dette sociale accumulée tout en dynamisant le tissu industriel et agroalimentaire national.
Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Mathias TRAORÉ
Un geste fort pour l’apurement de la dette sociale
Au cœur de cette réunion, le ministère de l’Enseignement de base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales (MEBAPLN) a vu l’adoption d’un décret déterminant. Celui-ci fixe, avec une précision inédite, le taux de l’indemnité de logement du personnel enseignant et d’encadrement, ainsi que les indemnités d’astreinte, de technicité et de logement pour le personnel de l’État issu des nouveaux emplois spécifiques créés par le ministère. Le ministre chargé de l’Enseignement de base, Jacques Sosthène DINGARA, n’a pas tari d’éloges sur cette mesure, soulignant qu’elle constitue une réponse concrète à la dette sociale accumulée depuis 2023, laquelle s’élève à plus de 31 milliards FCFA.
« Ce décret permet d’apurer, de manière progressive et équitable, la dette sociale à l’endroit des agents légitimement dus depuis 2023. Il traduit une reconnaissance manifeste du rôle déterminant des enseignants dans la refondation de notre société », a-t-il affirmé. Selon lui, le remboursement s’échelonnera sur l’ensemble de l’année 2025, une opération qui sera méticuleusement orchestrée à travers la répartition du pays en quatre zones distinctes, garantissant ainsi une couverture et une équité territoriale. Cette décision fait suite à l’appel lancé par le Président du Faso, qui, dans un contexte de crise, avait exhorté les collaborateurs à faire preuve de patience et d’effort patriotique, assurant que les engagements de l’État seraient honorés dès que la conjoncture s’améliorerait.
Des initiatives industrielles pour stimuler l’économie nationale
Parallèlement à la régularisation des droits sociaux, le ministère de l’Économie et des Finances a pris des décisions tout aussi ambitieuses en adoptant deux décrets autorisant l’Agence pour la Promotion de l’Entrepreneuriat Communautaire (APEC) à s’impliquer dans des projets industriels d’envergure. Ces mesures s’inscrivent dans une stratégie de modernisation et de diversification de l’économie nationale, visant à créer de nouveaux emplois et à renforcer la compétitivité des secteurs stratégiques.
La première initiative concerne une usine semi-mécanisée de mine située dans la région du Sud-Ouest, à Bielméra. Le projet, dont le coût total de construction est estimé à 1 548 millions FCFA, prévoit une participation de l’APEC à hauteur de 21 %, les 79 % restants étant réservés à la Société coopérative « Bâtir l’avenir », qui représente les adhérents de l’APEC. Cette opération est envisagée non seulement comme un levier de modernisation du secteur minier, mais également comme un vecteur de développement régional, susceptible de générer des retombées économiques significatives pour les populations locales.
La seconde mesure autorise, quant à elle, la participation de l’APEC dans la construction d’une usine de transformation de tomates, implantée dans la région du Centre-Est, à Tenkodogo. Pour ce projet d’une ampleur notable, le coût total est évalué à 7 500 millions FCFA, dont 1 500 millions FCFA seront investis par l’APEC, le reliquat étant pris en charge par la même Société coopérative « Bâtir l’avenir ». L’initiative vise à valoriser la production locale et à impulser une véritable dynamique industrielle dans le secteur agroalimentaire, apportant ainsi une contribution concrète à l’essor de l’économie nationale.
Une vision intégrée du développement
Ces décisions, adoptées dans le cadre d’un Conseil des ministres axé sur la bonne marche de la Nation, illustrent une approche holistique alliant la reconnaissance des droits sociaux à la stimulation des investissements stratégiques. D’un côté, le gouvernement réaffirme son engagement envers les agents de l’État, notamment les enseignants, en procédant à l’apurement d’une dette sociale de longue date. De l’autre, il s’inscrit dans une perspective de développement industriel et agroalimentaire qui promet de créer de nouveaux emplois, de moderniser des secteurs clés et de renforcer la souveraineté économique du Burkina Faso.
Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Mathias TRAORÉ, chargé de l’intérim du Porte-parole du Gouvernement, a précisé que ces mesures font partie d’un ensemble de réformes destinées à moderniser l’appareil étatique et à redonner confiance aux citoyens dans leur administration. L’approche adoptée témoigne d’une vision éclairée, plaçant l’intérêt collectif au-dessus des intérêts particuliers et cherchant à instaurer une harmonie entre justice sociale et dynamisme économique.
Un tournant décisif pour l’avenir du Burkina Faso
Au-delà des chiffres et des engagements financiers, ces décisions incarnent l’ambition d’un Burkina Faso résolument tourné vers l’avenir. En honorant la dette sociale due aux enseignants, l’État reconnait publiquement l’importance de l’éducation comme socle du développement et pilier de la refondation nationale. Parallèlement, l’investissement dans des infrastructures industrielles de grande envergure constitue une réponse stratégique aux défis économiques contemporains, en ouvrant la voie à une diversification des sources de croissance et à une industrialisation accrue.
La répartition géographique des paiements, qui s’articulera autour de quatre zones, ainsi que la collaboration avec des acteurs communautaires tels que la Société coopérative « Bâtir l’avenir », illustrent une volonté de décentralisation et de partage des retombées économiques. Ce mode opératoire, à la fois inclusif et ambitieux, met en exergue la pertinence d’une gouvernance qui prend en compte les disparités régionales et les spécificités locales, tout en mobilisant des ressources nationales pour relever les défis du développement.
Conclusion : Un gouvernement à la hauteur des défis
En somme, la réunion du Conseil des ministres du 15 janvier 2025 marque une étape charnière dans l’histoire récente du Burkina Faso. Entre l’apurement d’une dette sociale qui pèse sur les épaules des agents de l’État depuis plusieurs années et l’engagement ferme dans des projets industriels structurants, le gouvernement du Capitaine Ibrahim TRAORÉ démontre une capacité d’adaptation et une détermination sans faille à répondre aux attentes de la Nation. Dans ce climat d’effort patriotique, chaque décision prise contribue à forger un avenir où le progrès social et économique se conjuguera harmonieusement, offrant à la population un espoir renouvelé et une vision d’un Burkina Faso moderne, juste et prospère.
Le mardi 14 janvier 2025, dans la capitale burkinabè, une rencontre d'une importance diplomatique notable s'est tenue entre le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, et l'ambassadrice des États-Unis d'Amérique au Burkina Faso, Joann Lockard. Cette audience, empreinte de solennité et de cordialité, a permis aux deux personnalités d'aborder en profondeur les axes prioritaires susceptibles de renforcer les relations bilatérales entre leurs nations respectives.
Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a accordé une audience à l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Burkina Faso, Joann Lockard
Dès les premiers instants de l'entretien, le Premier ministre Ouédraogo a tenu à exprimer sa gratitude envers le gouvernement américain pour le soutien constant apporté au Burkina Faso. Il a souligné l'importance de cette coopération historique, tout en insistant sur la nécessité d'une évolution adaptée aux défis contemporains. « Le Burkina Faso aspire à une collaboration qui respecte sa souveraineté et qui s'inscrit dans une dynamique de partenariat mutuellement bénéfique », a-t-il déclaré avec conviction.
L'ambassadrice Lockard, affichant une écoute attentive, a réaffirmé l'engagement des États-Unis à soutenir le Burkina Faso dans ses efforts de développement et de stabilité. Elle a salué les initiatives entreprises par le gouvernement burkinabè pour promouvoir la bonne gouvernance, la sécurité et le développement économique. « Les États-Unis restent déterminés à accompagner le Burkina Faso sur la voie de la prospérité et de la paix durable », a-t-elle affirmé.
Au cœur des discussions, plusieurs thématiques essentielles ont été abordées. La sécurité, enjeu majeur pour le Burkina Faso confronté à des défis terroristes, a occupé une place prépondérante. Le Premier ministre a plaidé pour un soutien accru en matière de formation et d'équipement des forces de défense et de sécurité. « Une coopération renforcée dans le domaine sécuritaire est indispensable pour assurer la protection de nos populations et de nos frontières », a-t-il souligné.
La question de la souveraineté alimentaire a également été mise en exergue. Le chef du gouvernement a exposé les ambitions du Burkina Faso en matière d'autosuffisance alimentaire, appelant à des partenariats dans les domaines de l'agriculture durable, de l'irrigation et de la transformation agroalimentaire. « Nous souhaitons collaborer avec des partenaires prêts à investir dans le potentiel agricole de notre pays, afin de garantir la sécurité alimentaire de nos concitoyens », a-t-il déclaré.
En outre, le Premier ministre a insisté sur l'importance d'une coopération directe, sans intermédiaires, entre le Burkina Faso et les États-Unis. Il a exprimé le souhait de voir les relations bilatérales se développer sur la base d'un respect mutuel et d'une compréhension réciproque des enjeux. « L'époque des relations asymétriques est révolue. Nous aspirons à un partenariat d'égal à égal, fondé sur la confiance et le respect de la souveraineté de chaque nation », a-t-il affirmé avec fermeté.
L'ambassadrice Lockard, en réponse, a exprimé sa satisfaction quant à la clarté des priorités énoncées par le gouvernement burkinabè. Elle a assuré que ces préoccupations seraient transmises à la nouvelle administration américaine, dont l'investiture est prévue le 20 janvier 2025. « Nous prenons bonne note des aspirations du Burkina Faso et nous nous engageons à œuvrer pour une collaboration renforcée, adaptée aux réalités actuelles », a-t-elle conclu.
Cette rencontre, riche en échanges constructifs, augure d'une nouvelle ère dans les relations entre le Burkina Faso et les États-Unis. Elle témoigne de la volonté des deux nations de consolider leur partenariat, en tenant compte des aspirations légitimes de chacune. Le chemin vers une coopération renforcée est désormais tracé, ouvrant la voie à des initiatives communes porteuses de progrès et de prospérité pour les deux peuples.
En somme, cette audience du 14 janvier 2025 restera gravée comme un jalon significatif dans l'histoire diplomatique du Burkina Faso, symbolisant une volonté partagée de bâtir un avenir commun, fondé sur le respect, la solidarité et la quête incessante du bien-être des populations.
Pour approfondir cette rencontre, vous pouvez visionner le reportage suivant :
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