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𝐉𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞́𝐞𝐬 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐝’𝐞𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐨𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐢𝐩𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐜𝐢𝐭𝐨𝐲𝐞𝐧𝐧𝐞 : 𝐟𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐩𝐡𝐚𝐬𝐞 𝐚̀ 𝐥’𝐞́𝐜𝐨𝐥𝐞 𝐩𝐫𝐢𝐦𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐀 𝐝𝐞 𝐁𝐚𝐥𝐤𝐮𝐲

Publié le par FASO PATRIOTES TV

Le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité, Émile Zerbo, représentant le Premier ministre, a assisté, ce vendredi 11 avril 2025, à la montée des couleurs à l’école primaire A de Balkuy, dans l’arrondissement 11 de Ouagadougou. Cet acte marque officiellement la fin de la première phase des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JEPPC).

Journées 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐝’𝐞𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐨𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐢𝐩𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐜𝐢𝐭𝐨𝐲𝐞𝐧𝐧𝐞
Journées 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐝’𝐞𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐨𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐢𝐩𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐜𝐢𝐭𝐨𝐲𝐞𝐧𝐧𝐞

Dans son discours, le ministre d’État a salué la qualité de l’hommage patriotique rendu par les élèves, notamment l’interprétation du Ditanyè en langue mooré et la montée des couleurs exécutée avec brio.

Cette cérémonie, a-t-il précisé, se veut un acte de reconnaissance envers le personnel éducatif et un appel à l’engagement civique dès le plus jeune âge.

Le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité, Émile Zerbo
Le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité, Émile Zerbo

« Nous sommes là avec les tout-petits aujourd’hui, car ce sont eux qui dirigeront le Burkina de demain. Et pour que ce Burkina soit à l’image de nos aspirations révolutionnaires, il faut que ces enfants grandissent dans la discipline et l’amour de la patrie », a affirmé Émile Zerbo.

Elèves EPP Balkuy A
Elèves EPP Balkuy A

A la jeunesse burkinabè dans son ensemble, le ministre d'État a adressé ce message : il est temps de tourner le dos à l’indiscipline et aux comportements inciviques qui gangrènent la société. Il les a exhortés au respect des règles de la circulation routière et à l’appropriation des valeurs civiques.
Un des moments forts de la cérémonie fut la distribution de plants aux élèves. « Ces arbres vous sont donnés comme un test de responsabilité. Prenez-en soin, car c’est un acte concret de discipline et de respect des décisions de vos aînés », a exhorté le ministre.

Montée des couleurs EPP Balkuy A
Montée des couleurs EPP Balkuy A

A l'école primaire A de Balkuy la saponification a été intégrée aux apprentissages. La délégation gouvernementale a pu apprécier les résultats des élèves par une visite de la salle de production.

La directrice de l’école primaire A de Balkuy, madame Zémani/Sédogo Abzèta, a exprimé sa fierté et sa reconnaissance à l’endroit des autorités pour le choix porté sur son établissement pour cette cérémonie.

Saisissant l'occasion, elle a sollicité l’appui des autorités pour la construction de latrines, de salles de classe pour le centre préscolaire, l’électrification de l’école, la sécurisation du périmètre par une clôture, ainsi que la construction d’un bureau pour la direction.

Directrice EPP Balkuy A, Madame Zémani/Sédogo Abzèta
Directrice EPP Balkuy A, Madame Zémani/Sédogo Abzèta

« Nous, VDP de l’éducation à Balkuy, sommes engagés et prêts à accompagner toutes les réformes portées par le ministère », a-t-elle soutenu, réaffirmant l’engagement sans faille de son équipe pédagogique de 10 enseignantes qui encadre 555 élèves, dont 78 déplacés internes et 44 en situation de handicap.

C’est sur une note d’optimisme et d’appel à la responsabilité collective que s’est refermée cette première phase des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne. La deuxième phase est prévue au dernier trimestre de l’année, avec l’espoir d’un Burkinabè plus civique et patriote.

𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐏𝐫𝐢𝐦𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞

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CAN U17 Maroc 2025 – Les Étalons Cadets en démonstration : une qualification éclatante pour les demi-finales

Publié le par FASO PATRIOTES TV

Casablanca La nuit marocaine a été burkinabè. Dans un stade Laarbi Zaouli en ébullition, les Étalons Cadets du Burkina Faso ont livré une partition magistrale ce jeudi, balayant sans ménagement les Chipolopolos de Zambie sur le score sans appel de 6 buts à 1, s’offrant ainsi avec panache leur billet pour les demi-finales de la Coupe d’Afrique des Nations U17.

Les Étalons Cadets en démonstration
Les Étalons Cadets en démonstration

Sous la houlette d’un Oscar Barro visiblement inspiré et stratégiquement affûté, les jeunes prodiges burkinabè ont démontré que leur brillante phase de groupes n’était nullement le fruit du hasard. Maîtrise tactique, finesse technique, engagement total : les Étalons ont, durant 90 minutes, transformé la pelouse casablancaise en théâtre de leur suprématie.

Un départ canon : le rouleau compresseur se met en marche

Dès les premières minutes, les intentions burkinabè sont limpides. Il ne faudra que 10 minutes à Mohamed Fofana pour ouvrir le bal d’un plat du pied maîtrisé, consécutif à une combinaison millimétrée entre les milieux de terrain. La défense zambienne, encore en phase d’observation, encaisse un second coup dur à la 21e minute, lorsque Lookman Tapsoba transforme avec sang-froid un pénalty, offrant ainsi une avance confortable aux siens.

Surpris, bousculés et visiblement désemparés, les Chipolopolos tentent de réagir. Leur ténacité sera récompensée peu avant la pause, à la suite d’une mésentente dans la défense burkinabè, exploitée avec opportunisme pour réduire le score à 2-1. Mais cet éclair zambien n’aura été qu’une parenthèse.

Victoire des Etalons U17
Victoire des Etalons U17

La tempête burkinabè en seconde période : un récital offensif

Touchés mais loin d’être ébranlés, les jeunes Étalons reviennent des vestiaires avec une énergie décuplée et une soif de revanche manifeste. Ils ne laissent plus aucune initiative à leurs adversaires. Les minutes défilent, et la domination devient totale.

C’est Halidou Diakité qui redonne le ton à la 57e minute, inscrivant d’une frappe limpide le troisième but burkinabè. Dix minutes plus tard, le même Diakité signe un doublé, portant l’estocade à 4-1, au terme d’un mouvement collectif d’école, symbole de la cohésion technique qui caractérise cette jeune formation.

Le spectacle n’est pas terminé. Lookman Tapsoba, déjà buteur en première mi-temps, va faire parler son réalisme glaçant : à la 78e minute, il transforme un second pénalty, puis parachève son triplé personnel à la 90e minute, d’une frappe croisée magistrale qui laisse le gardien zambien pantois.

Le score final de 6-1 ne souffre d’aucune contestation : il consacre non seulement la suprématie du Burkina Faso sur cette rencontre, mais envoie également un message fort à tous les prétendants encore en lice dans cette compétition.

Victoire des Etalons U17
Victoire des Etalons U17

Une victoire historique, un collectif d’exception

Ce succès est à la fois une consécration pour l’équipe technique conduite par Oscar Barro, et une preuve éclatante de la maturité tactique d’une génération prometteuse. L’intensité, la discipline et l’altruisme démontrés par les jeunes Étalons ont soulevé l’admiration du public casablancais, qui a salué la qualité du jeu proposé.

Lookman Tapsoba, auteur d’un triplé et désormais meilleur buteur du tournoi avec 7 réalisations, s’impose comme la révélation offensive de cette édition. Mais au-delà des individualités, c’est le collectif burkinabè qui impressionne : un bloc compact, une relance propre, une capacité d’adaptation tactique, et surtout une rage de vaincre qui transcende chaque action.

Victoire des Etalons U17
Victoire des Etalons U17

Cap sur les demi-finales : un choc en perspective

Grâce à cette éclatante démonstration, le Burkina Faso se hisse dans le dernier carré, où il affrontera le vainqueur du match entre le Mali et la Tunisie, prévu ce samedi. La demi-finale est déjà programmée pour le mardi 15 avril à 16h, dans un climat qui promet d’être électrique.

Dans les travées du stade, les supporters burkinabè, drapés de rouge et vert, n’ont cessé de chanter leur fierté. « Nos enfants jouent avec le cœur, pour la patrie, pour le drapeau. Ils sont en train d’écrire l’histoire ! », s’exclame une supportrice visiblement émue.

Victoire des Etalons U17
Victoire des Etalons U17

Une jeunesse qui inspire la nation

Au-delà du sport, cette épopée des Étalons Cadets résonne comme une source d’espoir pour toute une nation. Dans un Burkina Faso confronté à de nombreux défis internes, ces jeunes talents offrent un visage lumineux de résilience, de discipline et de promesse.

La route vers le titre reste encore parsemée d’obstacles, mais le message envoyé ce jeudi soir à Casablanca est sans équivoque : le Burkina Faso est bien décidé à conquérir la CAN U17 2025, non seulement avec des buts, mais avec une identité de jeu affirmée, des valeurs collectives fortes, et un encadrement d’élite.

Rendez-vous le 15 avril pour une demi-finale de haut vol. Le rêve est en marche. Les Étalons galopent, portés par l’élan d’un peuple.

Alassane Sory

Pour Faso Patriotes TV


 

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𝐃𝐞́𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐬𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐥𝐨𝐢𝐬𝐢𝐫𝐬 : 𝐥𝐞 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐥𝐞 𝐭𝐨𝐩 𝐝𝐞́𝐩𝐚𝐫𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐬𝐬𝐢𝐬𝐞𝐬 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞𝐬 

Publié le par FASO PATRIOTES TV

Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a procédé, ce jeudi 10 avril 2025 à Ouagadougou, à l’ouverture officielle des assises nationales du sport et des loisirs.

Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo
Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo

Cette cérémonie solennelle s’est tenue en présence de plusieurs membres du gouvernement, d’acteurs du monde sportif et de partenaires du secteur.

Placées sous le thème « Développement du sport et des loisirs dans un contexte de réconquête du territoire », ces assises nationales ont pour objectif d'optimiser la contribution du secteur au développement socio-économique et culturel du Burkina Faso.

Dans un pays confronté à de nombreux défis sécuritaires, il s’agit d’en faire des instruments puissants de cohésion sociale, de développement économique et de mobilisation patriotique.

Les travaux, prévus du 9 au 12 avril 2025, s’articulent autour de quatre axes majeurs que sont : le développement d’infrastructures sportives et de loisirs modernes et sécurisées, la structuration de l’économie du sport et des loisirs en tant que levier de croissance et source d’emplois, la promotion de la relève sportive et l’émergence de jeunes talents et le renforcement de la pratique du sport et des loisirs pour tous, dans une optique d’inclusion sociale et de santé publique.

Ouverture officielle des assises nationales du sport et des loisirs
Ouverture officielle des assises nationales du sport et des loisirs

Dans son discours d’ouverture, le Chef du Gouvernement a salué l'engagement des acteurs mobilisés et réaffirmé la volonté de l'exécutif de faire du sport et des loisirs un levier stratégique pour le développement du pays.

"Le sport et les loisirs ne sont pas de simples divertissements. Ils sont le reflet de l’âme d’un peuple, de sa vitalité et de son aspiration à l’excellence. Ils constituent des leviers incontournables de cohésion sociale, de bien-être et de développement économique. Ils forgent notre identité nationale et renforcent le sentiment d’appartenance à une communauté unie et résiliente", a affirmé Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Ouverture officielle des assises nationales du sport et des loisirs
Ouverture officielle des assises nationales du sport et des loisirs

Face aux insuffisances structurelles observées dans le secteur, le Premier ministre a insisté sur la nécessité d’un réveil collectif.

"Nous devons agir avec empressement et audace. Il ne s’agit pas seulement d’identifier les obstacles, mais de bâtir ensemble des solutions durables et adaptées aux réalités de notre pays", a-t-il déclaré.

Il a également appelé à un changement de paradigme en matière de gouvernance du sport.

Ouverture officielle des assises nationales du sport et des loisirs
Ouverture officielle des assises nationales du sport et des loisirs

"L’essor du sport et des loisirs ne peut être uniquement l’œuvre du Gouvernement. Il appelle une mobilisation collective de l’ensemble des acteurs : fédérations sportives, collectivités territoriales, secteur privé, organisations de la société civile, médias et citoyens engagés et disciplinés", a précisé le Chef du Gouvernement.

Le Premier ministre a enfin invité l’ensemble des participants à faire preuve de créativité et d’ambition.

Ouverture officielle des assises nationales du sport et des loisirs
Ouverture officielle des assises nationales du sport et des loisirs

"Il est attendu de nos échanges, une vision claire et un cadre d’action concerté pour redonner au sport et aux loisirs toute leur place dans notre stratégie de développement socio-économique", a-t-il indiqué.

Il a par ailleurs exhorté le ministère des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi à assurer un suivi minutieux et rigoureux des recommandations qui découleront de ces assises.

Ouverture officielle des assises nationales du sport et des loisirs
Ouverture officielle des assises nationales du sport et des loisirs

Plus de 350 participants venus des 13 régions, des fédérations, des associations sportives, du Comité National Olympique, des ministères sectoriels, de la société civile, des Partenaires Techniques et Financiers, sont parties prenantes de ces assises qui font suite aux concertations régionales tenues les 3 et 4 avril 2025.

𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐏𝐫𝐢𝐦𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞

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BOBO-DIOULASSO : L’HEURE DE LA RIGUEUR A SONNÉ POUR LES OCCUPANTS ANARCHIQUES DES EMPRISES ROUTIÈRES

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Ce jeudi 10 avril 2025, la ville de Bobo-Dioulasso s’est réveillée au grondement des engins lourds et à la poussière des murs abattus. En ce début de matinée paisible, le ballet impitoyable des bulldozers de la mairie a rompu le silence pour entamer une vaste opération de déguerpissement forcé des occupants anarchiques des emprises des routes nationales. Une mesure extrême, certes, mais devenue inévitable face à l’inertie de certains riverains malgré plus de deux mois de sensibilisation, de dialogue, et de délais gracieusement accordés.

Le déguerpissement forcé de ce jeudi 10 avril 2025 à Bobo-Dioulasso (Photo Djamilatou Faso Patriotes TV)
Le déguerpissement forcé de ce jeudi 10 avril 2025 à Bobo-Dioulasso (Photo Djamilatou Faso Patriotes TV)

Une phase de sensibilisation longue mais vaine pour certains

Lancée dès le mois de février dernier, cette opération de libération des accotements vise à restaurer l’ordre dans l’occupation du domaine public urbain. Les autorités locales, avec à leur tête le président de la délégation spéciale communale de Bobo-Dioulasso, avaient pourtant multiplié les canaux de sensibilisation : rencontres communautaires, spots radios, affiches explicatives, interventions publiques dans les marchés et quartiers concernés. À plusieurs reprises, la date du déguerpissement avait été repoussée, témoignant de la volonté des autorités d’opter pour une démarche inclusive, humaine et concertée.

Mais cette patience a ses limites. L’ultime réunion de sensibilisation tenue lundi 7 avril avait donné un dernier sursis de 48 heures aux contrevenants. Un "bonus de la dernière chance", comme l’a qualifié le président de la délégation spéciale, dont les propos résonnent aujourd’hui avec gravité :

« Passé ce délai, nos services procéderont à un déguerpissement forcé, même si nous ne voudrions pas en arriver à cet extrême. »

Force est de constater que pour une frange d’occupants, l’avertissement n’a pas suffi. Ce jeudi, la rigueur de l’État s’est donc matérialisée par l’action directe.

Le déguerpissement forcé de ce jeudi 10 avril 2025 à Bobo-Dioulasso (Photo Djamilatou Faso Patriotes TV)
Le déguerpissement forcé de ce jeudi 10 avril 2025 à Bobo-Dioulasso (Photo Djamilatou Faso Patriotes TV)

Des scènes chargées d’émotion et de tension

Dans les quartiers concernés, c’est un mélange de stupeur, de résignation et, parfois, de colère. Des femmes aux yeux rougis, des hommes abattus, des enfants hagards observant, impuissants, les tôles, bois et briques de leurs commerces ou habitations emportés par les bras mécaniques. Certains tentaient à la dernière minute de sauver quelques effets personnels, d’autres restaient prostrés, incrédules, face à ce qui ressemblait à un naufrage.

« On savait que ça allait venir, mais on espérait encore un miracle », murmure Sawadogo, commerçant installé depuis plus de quinze ans sur une emprise à Lafiabougou.

« Nous ne sommes pas contre l’ordre, mais nous demandons un accompagnement réel. Nous ne savons pas où aller », confie-t-il, la voix tremblante.

Pourtant, les autorités assurent avoir tout mis en œuvre pour une transition en douceur. Des sites de recasement temporaire ont été identifiés, bien que leur aménagement reste parfois sommaire et insuffisant pour absorber la totalité des déplacés.

Le déguerpissement forcé de ce jeudi 10 avril 2025 à Bobo-Dioulasso (Photo Djamilatou Faso Patriotes TV)
Le déguerpissement forcé de ce jeudi 10 avril 2025 à Bobo-Dioulasso (Photo Djamilatou Faso Patriotes TV)

Une nécessité d’aménagement urbain

La ville de Bobo-Dioulasso, deuxième cité du Burkina Faso, fait face à une pression urbaine croissante. L’occupation anarchique des accotements entrave non seulement la circulation, mais expose les populations à des dangers multiples : risques d’accidents, insécurité, insalubrité, et obstacles majeurs aux services de secours.

La volonté des autorités s’inscrit ainsi dans une dynamique de transformation structurelle de la ville. Il s’agit de restaurer les normes d’urbanisme, de fluidifier la mobilité urbaine et de permettre une meilleure accessibilité aux services essentiels.

« On ne peut plus continuer à fermer les yeux sur des installations qui compromettent l’intérêt général. Notre devoir est d’assurer un cadre de vie sain, sécurisé et harmonieux pour tous les Bobolais », a martelé un conseiller municipal présent sur le terrain.

Le déguerpissement forcé de ce jeudi 10 avril 2025 à Bobo-Dioulasso (Photo Djamilatou Faso Patriotes TV)
Le déguerpissement forcé de ce jeudi 10 avril 2025 à Bobo-Dioulasso (Photo Djamilatou Faso Patriotes TV)

Un test pour la légitimité des autorités locales

Cette opération est également un test grandeur nature pour la délégation spéciale, installée dans un contexte politique national marqué par des bouleversements et une quête renouvelée de légitimité populaire. Entre nécessité de fermeté et devoir de justice sociale, l’équation est délicate.

Nombreux sont les observateurs qui saluent la détermination affichée mais soulignent que celle-ci doit impérativement s’accompagner d’un dialogue continu et d’un soutien concret aux populations touchées.

Le déguerpissement forcé de ce jeudi 10 avril 2025 à Bobo-Dioulasso (Photo Djamilatou Faso Patriotes TV)
Le déguerpissement forcé de ce jeudi 10 avril 2025 à Bobo-Dioulasso (Photo Djamilatou Faso Patriotes TV)

Vers une refondation de l’espace public urbain ?

Au-delà de l’émotion suscitée par cette journée douloureuse, c’est toute la question de la gouvernance urbaine qui est posée. Le tissu social de Bobo-Dioulasso, composé en grande majorité de travailleurs informels, vit au jour le jour. Pour que la libération des voies ne se traduise pas en précarisation accrue, des mécanismes d’accompagnement social, économique et psychologique devront être déployés sans délai.

Dans une ville où l’informel reste le cœur battant de l’économie locale, la reconversion des activités déplacées, la promotion de solutions innovantes de commerce légal et l’inclusion des riverains dans les processus décisionnels seront des facteurs clés de succès.

Conclusion

Le déguerpissement forcé de ce jeudi 10 avril 2025 marque un tournant dans la politique urbaine de Bobo-Dioulasso. Il est le signe d’une volonté affichée de rompre avec l’anarchie tolérée au fil des ans. Mais ce tournant ne pourra porter ses fruits que s’il s’inscrit dans une vision globale de développement urbain, juste, inclusive et humaine. Car l’assainissement du domaine public ne doit jamais être une fin en soi, mais un moyen au service de la dignité collective et de la renaissance urbaine.

Saidicus Leberger

Pour Faso Patriotes TV

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Burkina Faso: CONSEIL DES MINISTRES DU 9 AVRIL 2025

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- Création d’une société d’État dénommée Faso Yaar
- Le monopole de l’approvisionnement de l’engrais à la SOBIMAP
- Le nouveau Centre hospitalier universitaire de Pala (Bobo-Dioulasso) bientôt fonctionnel 

Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré
Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré

(Ouagadougou, 9 avril 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a présidé ce mercredi l’hebdomadaire Conseil des ministres. Lors du point fait à la presse à la fin des travaux, le ministre Porte-parole du gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO a évoqué plusieurs rapports adoptés et des décisions importantes prises pour la bonne marche de la Nation.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Conseil a adopté un projet de loi relatif au contrôle des engrais. Ce projet de loi entend corriger les insuffisances de la loi de 2007 à travers l’introduction de plusieurs innovations, selon le ministre délégué chargé des Ressources animales, Amadou DICKO.

Ce projet de loi prend en compte toutes les formes d’engrais, consacre le monopole de l’approvisionnement de l’engrais à la Société burkinabè d’intrants et de matériels agropastoraux (SOBIMAP) et réhausse les sanctions administratives et pénales afin de lutter efficacement contre la fraude de l’engrais.

L’Agence Faso abattoir pour faire du Burkina, un pays exportateur de viande

Toujours pour le compte du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Conseil des ministres a adopté un décret portant création de l’Agence Faso abattoir. Pour le ministre DICKO, cette agence sera chargée de « centraliser et professionnaliser la gestion des abattoirs nationaux et régionaux, moderniser les infrastructures pour les aligner aux normes sanitaires et environnementales, développer une logistique intégrée pour l’approvisionnement en bétail et la distribution des produits ».  La création de l’Agence Faso abattoir vise à faire du Burkina Faso un pays exportateur de viande et non d’animaux sur pieds. 

Une société d’État, Faso Yaar pour une grande accessibilité des produits de grande consommation

Au titre du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, le Conseil a adopté quatre rapports. Le premier est relatif à l’adoption d’un décret portant création d’une société d’État d’approvisionnement et de distribution de produits de grande consommation dénommée Faso Yaar. 
Selon le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Serges Gnaniodem PODA, il s’agit d’une structure qui pourra contribuer à disponibiliser les produits de grande consommation aux populations en respectant la règlementation de distribution en la matière. « Cette société est dotée d’un capital de 2 milliards FCFA entièrement détenu par l’État et ses démembrements et viendra contribuer à assainir les circuits de distribution du marché intérieur en matière de disponibilisation de produits de grande consommation », indique le ministre PODA.

Le deuxième rapport au titre de ce ministère est relatif à l’adoption des statuts de la société Faso Yaar lui permettant de disposer d’un instrument juridique pour l’accomplissement de sa mission.

Subvention de 5 milliards au profit des producteurs de coton

Le troisième rapport pour le compte toujours du ministère en charge du Commerce est relatif au bilan provisoire de la campagne cotonnière 2024-2025 et les prévisions de celle de 2025-2026. L’objectif de production du coton graine au titre de la campagne 2025-2026 a été fixé à 550 mille tonnes au regard des avancées dans la reconquête du territoire et des besoins de relance de la filière coton. Afin d’encourager les acteurs à la production, le Conseil des ministres a consenti une subvention de 5 milliards FCFA pour l’acquisition des intrants agricoles au profit des producteurs de coton. 

Le quatrième rapport au titre du même ministère est relatif à l’adoption d’un projet de décret portant déclaration d’utilité publique urgente du foncier de la zone de port sec multimodal de Ouagadougou. Selon le ministre chargé du Commerce, ce port sec aura à terme un investissement de plus de 150 milliards FCFA et va s’étendre sur une superficie de 356 hectares dans la commune de Tanghin-Dassouri. 

Au titre du ministre de la Santé, le Conseil des ministres a adopté un décret portant création du Centre hospitalier universitaire de Pala à Bobo-Dioulasso dans la région des Hauts-Bassins. Cet hôpital de 500 lits est le fruit de l’exemplarité de la coopération entre la République populaire de Chine et le Burkina Faso, indique le ministre de la Santé, Robert Lucien Jean Claude KARGOUGOU. Selon lui, cet hôpital de référence sera fonctionnel dans les mois à venir.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

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Bobo-Dioulasso : sortie officielle de la 2ᵉ promotion des guideurs aériens tactiques avancés, bras armé de la coordination aéroterrestre

Publié le par FASO PATRIOTES TV

Base aérienne 210, Bobo-Dioulasso, mercredi 9 avril 2025 — Dans une atmosphère empreinte de solennité et de fierté, la deuxième promotion des Guideurs Aériens Tactiques Avancés (GATA) a effectué, ce mercredi, sa sortie officielle au sein de la Base aérienne 210. Ils sont au total 41 stagiaires, composés de 38 sous-officiers et 3 militaires de rang, désormais prêts à être déployés aux côtés des unités engagées sur les lignes de front pour la reconquête du territoire national. La cérémonie, marquée par des démonstrations tactiques et des instants de forte intensité symbolique, a réuni autorités administratives, hiérarchie militaire, familles et partenaires de défense.

Sortie officielle de la 2ᵉ promotion des guideurs aériens tactiques avancés, bras armé de la coordination aéroterrestre
Sortie officielle de la 2ᵉ promotion des guideurs aériens tactiques avancés, bras armé de la coordination aéroterrestre

Deux mois d’une formation intensive et stratégique

Pendant huit semaines, ces soldats ont été immergés dans une formation exigeante, alliant précision technique, discipline opérationnelle et maîtrise tactique du terrain. À travers des modules spécialisés, les stagiaires ont été formés à guider en temps réel les vecteurs aériens – drones, hélicoptères, avions de chasse ou de reconnaissance – pour appuyer efficacement les troupes au sol.

Dans sa prise de parole, le Sergent-chef Roland Koné, délégué de la promotion, a témoigné de la rigueur de cette formation mais aussi de la fierté des stagiaires d’avoir été façonnés à la hauteur des enjeux sécuritaires actuels :

« Nous sortons aguerris, déterminés, porteurs d’une mission capitale. Notre présence sur le terrain aux côtés des troupes contribuera à rendre les frappes aériennes plus précises, à sécuriser les opérations et à sauver des vies. »

Sortie officielle de la 2ᵉ promotion des guideurs aériens tactiques avancés
Sortie officielle de la 2ᵉ promotion des guideurs aériens tactiques avancés

Un métier au cœur de la reconquête nationale

Le rôle des GATA prend toute son importance dans le contexte sécuritaire actuel, où l’armée burkinabè mène une lutte sans relâche pour restaurer l’intégrité territoriale du pays. Les guideurs sont en effet les yeux avancés de l’armée de l’air, chargés d’assurer la liaison opérationnelle entre les forces au sol et les moyens aériens, dans des théâtres d’opération souvent complexes et évolutifs.

Le Capitaine Théodore Kabré, commandant du centre d’instruction et de formation militaire de l’armée de l’air, n’a pas manqué de rappeler l’enjeu stratégique que représente cette spécialité :

« Le guideur aérien tactique avancé est un maillon décisif dans la guerre moderne. C’est lui qui fait le lien entre l’œil du ciel et le souffle du sol. Leur présence au front renforce l’efficacité des opérations, limite les pertes humaines et maximise l’impact des moyens engagés. »

Sortie officielle de la 2ᵉ promotion des guideurs aériens tactiques avancés
Sortie officielle de la 2ᵉ promotion des guideurs aériens tactiques avancés

Vers une montée en puissance généralisée

L’ambition de l’armée de l’air ne s’arrête pas là. La formation des GATA s’inscrit dans un vaste chantier de professionnalisation des forces armées burkinabè, notamment en matière de coordination interarmées.

Le Colonel Brahima Christian Ouattara, chef d’état-major de l’armée de l’air, a annoncé que ce modèle de formation serait progressivement étendu à d’autres bases militaires sur l’ensemble du territoire national.

« Nous voulons une armée aérienne non seulement réactive, mais capable d’intervenir en parfaite synergie avec les troupes au sol. Ces guideurs sont des pièces maîtresses, des multiplicateurs de force. Leur multiplication sur le théâtre des opérations est une nécessité stratégique. »

Sortie officielle de la 2ᵉ promotion des guideurs aériens tactiques avancés
Sortie officielle de la 2ᵉ promotion des guideurs aériens tactiques avancés

Une cérémonie empreinte d’émotion et de démonstration

La cérémonie a été ponctuée de plusieurs moments forts. La remise symbolique des kits de guideur aérien tactique avancé, comprenant des équipements de pointe pour les missions de terrain, a été saluée par de chaleureux applaudissements. À cela s’est ajoutée la remise des attestations de formation, scellant officiellement l’entrée de ces soldats dans le cercle restreint des spécialistes aériens de haut niveau.

Le point d’orgue de cette matinée fut sans conteste la démonstration tactique d’une intervention aéroterrestre, illustrant en grandeur nature la fonction du guideur dans un scénario de frappe aérienne synchronisée. Le public, composé de parents émus, de camarades en uniforme et de partenaires internationaux de défense, a pu mesurer l’extrême précision et la coordination que requiert ce métier.

Sortie officielle de la 2ᵉ promotion des guideurs aériens tactiques avancés
Sortie officielle de la 2ᵉ promotion des guideurs aériens tactiques avancés

Une montée en compétence au service de la nation

Au-delà de la seule dimension militaire, la montée en puissance des GATA témoigne d’une volonté nationale de reconquête intelligente du territoire, alliant technologie, formation et courage humain. Elle illustre également la montée en professionnalisme des forces armées nationales, désormais dotées de spécialistes capables d’intervenir sur des terrains complexes avec un niveau de technicité accru.

Alors que le pays poursuit ses efforts pour libérer l’ensemble de son territoire et restaurer l’autorité de l’État dans chaque village, chaque province, la montée en puissance de ces nouvelles compétences militaires est un signal fort envoyé aux groupes armés : la reconquête ne sera ni improvisée, ni désordonnée. Elle sera chirurgicale, méthodique, et résolue.

Sortie officielle de la 2ᵉ promotion des guideurs aériens tactiques avancés
Sortie officielle de la 2ᵉ promotion des guideurs aériens tactiques avancés

Conclusion : au-delà du devoir, l’honneur

Dans un silence empreint de gravité et de respect, la cérémonie s’est achevée par l’hymne national, repris en chœur par les stagiaires, les mains sur le cœur, les regards rivés vers l’avenir. Un avenir qu’ils s’apprêtent à défendre, parfois au péril de leur vie, pour l’honneur du drapeau, pour la paix retrouvée, pour un Burkina Faso uni et libre.

À la base aérienne 210 de Bobo-Dioulasso, ce 9 avril 2025 restera gravé dans les annales de l’histoire militaire burkinabè : celle d’une armée qui apprend, qui innove, qui se dresse et qui avance.

Par Alassane Sory, envoyé spécial à la base aérienne 210 de Bobo-Dioulasso
Pour Faso Patriotes TV

 

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Bobo-Dioulasso : La Police Municipale rétablit la justice et la confiance en restituant des engins volés à leurs légitimes propriétaires

Publié le par FASO PATRIOTES TV

En ce mercredi 9 avril 2025, dans les locaux sobres mais chargés de sens de la Direction de la Police Municipale de Bobo-Dioulasso, une cérémonie d’une portée hautement symbolique s’est déroulée sous le regard ému de plusieurs citoyens. Quatre motos, autrefois dérobées à leurs propriétaires, ont été restituées par les autorités municipales dans un geste qui incarne à la fois l’efficacité des forces de l’ordre et leur souci de rétablir la confiance entre l’institution et les citoyens.

Cérémonie de restitution des engins volés à leurs légitimes propriétaires
Cérémonie de restitution des engins volés à leurs légitimes propriétaires

Cette cérémonie, bien que modeste en apparence, s’inscrit dans une dynamique plus large de sécurisation de l’espace urbain et de lutte proactive contre le fléau grandissant du vol d’engins à deux roues, véritable gangrène des milieux populaires et périurbains.

Une action d’envergure née d’une vigilance constante

Les engins restitués ce jour ne représentent qu’une infime partie des résultats d’un travail de fond mené depuis plusieurs mois par les équipes de la police municipale. Des opérations de contrôle rigoureux, menées dans les différents arrondissements de la ville, ont permis de démanteler plusieurs réseaux de délinquance et de retrouver de nombreux engins en situation irrégulière.

L’inspecteur Gaoussou Sanou, directeur adjoint de la police municipale, a pris la parole avec rigueur et clarté :

« Ce matin, nous avons procédé à la remise symbolique de quelques engins retrouvés au cours de nos opérations. Plusieurs motos ont été saisies pour diverses infractions. Un communiqué avait été diffusé pour inviter les usagers à se présenter à la police afin de vérifier si leur engin ne figurait pas parmi ceux que nous détenons. Une dizaine ont déjà été restituées, et ce jour, nous en rendons officiellement quatre. D'autres sont encore en cours de vérification. »

Ce processus, méticuleux et empreint de responsabilité, exige la collaboration active des citoyens, notamment par la présentation de pièces justificatives permettant de confirmer la propriété des engins retrouvés.

L’inspecteur Gaoussou Sanou, directeur adjoint de la police municipale
L’inspecteur Gaoussou Sanou, directeur adjoint de la police municipale

Un appel à la responsabilité citoyenne

Au-delà de la restitution, cette initiative se veut également une opportunité pour rappeler les fondamentaux de la sécurité routière et administrative. L’inspecteur Sanou, dans une déclaration empreinte de pédagogie et de fermeté, a lancé un vibrant appel à la population :

« J’interpelle l’ensemble de la population à respecter le code de la route, à circuler avec leurs papiers en règle. Cela facilite les contrôles et, surtout, garantit leur propre sécurité. »

Cette injonction, loin d’être une simple formalité, revêt un caractère vital dans un contexte où les infractions au code de la route favorisent la prolifération des actes criminels et rendent difficile la traçabilité des engins volés.

Hamed Sidibé
Hamed Sidibé

Une reconnaissance pleine d’émotion des bénéficiaires

Parmi les bénéficiaires de cette restitution, Hamed Sidibé ne cache pas son émotion. La voix tremblante, les yeux embués d’un mélange de joie et de soulagement, il confie :

« C’est un sentiment de joie pour moi. Je tiens à féliciter les forces de sécurité et souhaite que la paix revienne au pays. Ma moto, volée il y a un an devant ma porte à Kôkô vers 5 h 30, a été retrouvée. La police m’a contacté pour m’en informer. Je suis très content aujourd’hui. »

Son témoignage, comme celui de bien d’autres anonymes, vient rappeler à quel point un engin peut représenter bien plus qu’un simple moyen de transport : il est souvent le fruit de plusieurs années d’efforts, un outil de travail indispensable, un levier d’autonomie économique.

Police Municipale de Bobo-Dioulasso
Police Municipale de Bobo-Dioulasso

Une police municipale en quête d’efficacité et de proximité

Cette cérémonie marque également une volonté affirmée de la police municipale de renforcer son image de corps professionnel au service du public. Loin des clichés réducteurs, les agents municipaux de Bobo-Dioulasso s’érigent désormais en véritables acteurs de la sécurité locale, conjuguant autorité, écoute et proximité.

Le directeur adjoint, dans son intervention, a insisté sur l’importance du partenariat entre forces de l’ordre et citoyens :

« La lutte contre le vol d’engins ne peut être efficace sans la coopération active de la population. Nous invitons chacun à dénoncer les cas suspects, à faire preuve de vigilance dans les quartiers, et à venir signaler tout engin disparu. C’est ensemble que nous réussirons. »

Restitution de motos aux propriétaires
Restitution de motos aux propriétaires

Vers une dynamique durable de sécurisation urbaine

La restitution d’engins volés ne saurait être un acte isolé. Elle s’inscrit dans une stratégie plus globale visant à restaurer l’autorité de l’État dans les espaces publics, à réduire la criminalité urbaine et à garantir une meilleure justice sociale. Elle répond également à une soif de réparation, souvent silencieuse, ressentie par les victimes de vols.

Cette dynamique appelle à la pérennisation de telles opérations, à leur renforcement logistique, mais aussi à une amélioration continue des dispositifs d’identification des engins — à travers des bases de données numériques partagées, des numérotations infalsifiables et une sensibilisation renforcée des vendeurs et acheteurs.

La cérémonie du 9 avril 2025 à Bobo-Dioulasso, au-delà de sa portée symbolique, s’impose comme une preuve tangible de l’engagement des forces de sécurité dans la reconquête de la confiance publique. Dans un pays confronté à des défis sécuritaires multiformes, chaque geste qui rétablit l’ordre, chaque action qui restaure la justice, chaque moto retrouvée et rendue à son propriétaire, contribue à bâtir une société plus sereine, plus équitable, et plus unie.

La police municipale de Bobo-Dioulasso, par cette action exemplaire, rappelle que la sécurité n’est pas seulement une affaire d’armement et de surveillance, mais aussi — et surtout — de proximité humaine, de sens du devoir et de respect du bien commun.

Maténé Ouattara 
Pour Faso Patriotes TV

 

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PREMIERE SESSION ORDINAIRE DE L’ANNEE 2025 DU CONSEIL PRESIDENTIEL D’ORIENTATION ET DE SUIVI DU BUREAU NATIONAL DES GRANDS PROJETS DU BURKINA 

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-  Un programme de partenariat public-privé adopté
- 27 projets sur 28 validés
- Éviter un endettement du pays

(Ouagadougou, 7 avril 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a présidé ce lundi, la première session ordinaire de l’Assemblée générale du Conseil présidentiel d’orientation et de suivi du Bureau national des grands projets du Burkina.

Cette première session a été une occasion pour les membres du Conseil présidentiel d’orientation et de suivi d’examiner le programme de Partenariat public-privé (PPP) pour le financement de différents secteurs afin de booster le développement économique et social de notre pays.

Dès l’entame des travaux, le Chef de l’État donne des orientations claires sur les lignes directrices devant désormais guider le financement des différents projets en PPP dans notre pays. « Le principe fondamental, étant de travailler au maximum pour ne pas endetter le pays (…) il faut penser aux générations futures », souligne le Chef de l’État avant de poursuivre : « Si on doit prendre une dette, c’est pour avoir de l’efficacité et de la rapidité dans les secteurs porteurs qui peuvent être rentables».

Pour ce faire, le Président du Faso invite les participants à cette première session ordinaire de  l’année 2025 à orienter leurs réflexions sur les secteurs prioritaires notamment l’agriculture, la transformation industrielle, les infrastructures, la création d’emplois pour la jeunesse. Il y a également le secteur de l’énergie qui, dit-il, est « un secteur crucial pour développer l’industrie ».

Plus de 90% des projets n’endettent pas l’État

Cette session ordinaire de l’Assemblée générale du Conseil présidentiel d’orientation et de suivi a permis d’adopter le programme de Partenariat public-privé (PPP).  Et à la lumière de la vision et des instructions du Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, le Conseil a analysé les différents projets pour retenir seulement ceux qui endettent moins le pays, notamment les projets à paiement par les usagers.

« Sur 28 projets qui ont été présentés, maturés, 27 ont été validés. Parmi les 27 projets validés, 23 sont des projets à paiement par des usagers », indique le Directeur exécutif du Bureau national des grands projets du Burkina, Wendpanga Bruno COMPAORÉ à l’issue des travaux du Conseil. 

L’ensemble des projets validés prennent en compte la vision du Chef de l’État, et au total, 90,26% de ceux-ci n’endettent pas forcément l’État, soutient M. COMPAORÉ. 

L’adoption du programme de PPP ouvre la voie des négociations avec les investisseurs, la conclusion des contrats et l’implémentation des projets pour le bonheur des Burkinabè.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

PREMIERE SESSION ORDINAIRE DE L’ANNEE 2025 DU CONSEIL PRESIDENTIEL D’ORIENTATION ET DE SUIVI DU BUREAU NATIONAL DES GRANDS PROJETS DU BURKINA 
PREMIERE SESSION ORDINAIRE DE L’ANNEE 2025 DU CONSEIL PRESIDENTIEL D’ORIENTATION ET DE SUIVI DU BUREAU NATIONAL DES GRANDS PROJETS DU BURKINA 
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Montée des couleurs au MEEA : Roger BARO exhorte à la mobilisation pour relever les défis environnementaux du trimestre

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Ouagadougou, 7 avril 2025Fidèle à la tradition républicaine et aux valeurs patriotiques qui fondent l’engagement au service de la Nation, le Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement (MEEA) a procédé ce lundi à la montée solennelle des couleurs nationales. À cette occasion, le ministre Roger BARO, entouré de ses collaborateurs, a exalté l’attachement à la mère patrie à travers l’exécution vibrante du Ditanyè, hymne national du Burkina Faso.

Le Ministre de l’Environnement de l’Eau et de l’Assainissement, Roger BARO
Le Ministre de l’Environnement de l’Eau et de l’Assainissement, Roger BARO

Dans une ambiance empreinte de solennité et de ferveur, les agents du ministère, rassemblés en nombre dans la cour centrale, ont entonné en chœur les paroles du chant de la victoire, symbole d’unité, de sacrifice et de résilience du peuple burkinabè.

Au terme de cette cérémonie protocolaire, le ministre Roger BARO s’est adressé à ses collaborateurs, saluant avec emphase les efforts consentis au cours du premier trimestre de l’année. Il a notamment félicité l’ensemble des agents pour la réussite de la cérémonie de sortie de la 65e promotion des élèves de l’École Nationale des Eaux et Forêts, ainsi que pour l’organisation exemplaire de la Journée mondiale de l’eau. « Cette manière d’organiser la JME est en elle-même un message : celui de l’efficacité, de l’engagement et du professionnalisme. Elle doit inspirer toutes les structures appelées à piloter des événements d’envergure », a-t-il affirmé avec conviction.

Des défis d’envergure à l’horizon

L’allocution du ministre s’est ensuite tournée vers les perspectives du trimestre en cours, qu’il a qualifié de stratégique. Parmi les échéances prioritaires, il a évoqué l’organisation de la Journée Nationale de l’Arbre et de la Journée Mondiale de l’Environnement, deux rendez-vous phares pour le ministère.

Mais au-delà des célébrations symboliques, Roger BARO a insisté sur l’importance cruciale de la validation prochaine de deux documents stratégiques majeurs :

Le BARCOUV, document de stratégie nationale pour la Bataille pour le Renforcement de la Couverture Végétale,

Et le plan d’action pour la Bataille de l’Eau, pilier central de la politique d’adaptation aux changements climatiques et de résilience hydrique du pays.

« C’est un challenge de taille pour notre département. J’invite chacun à redoubler d’efforts, à faire preuve de rigueur et d’innovation afin que, collectivement, nous puissions relever ce défi avec honneur », a conclu le ministre, visiblement déterminé à inscrire le ministère dans une dynamique ascendante.

Un état des lieux rigoureux du personnel

Prenant la parole à son tour, la Directrice des Ressources Humaines, Mme Joséphine SIMPORE, a présenté la situation actualisée du personnel du ministère. À ce jour, le département compte 7 154 agents, dont 6 593 en activité effective et 561 en sortie temporaire.

Elle a par ailleurs insisté sur le respect strict des horaires de service et le renseignement systématique des fiches de contrôle de présence, deux leviers essentiels pour garantir la discipline administrative.

Enfin, Mme SIMPORE a annoncé la tenue des Journées sportives du ministère, prévues pour la fin du mois de mai 2025, appelant l’ensemble du personnel à s’y mobiliser dans un esprit de cohésion et de convivialité.

Avec cette montée des couleurs empreinte de symboles et cette feuille de route ambitieuse tracée par le ministre BARO, le MEEA entend poursuivre sa marche vers l’excellence dans la gouvernance environnementale au Burkina Faso.

FASO PATRIOTES TV

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CAN U17 – Casablanca : Les Étalons cadets dédient leur victoire à Mohamed Sako, blessé mais plus que jamais présent dans les cœurs

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L’émotion était palpable dimanche soir au stade Laarbi Zaouli de Casablanca, bien au-delà de la victoire éclatante des Étalons cadets face à l’Afrique du Sud (2-0), synonyme de première place dans le groupe B de la CAN U17 Maroc 2025. Car cette rencontre victorieuse a été marquée par un hommage poignant rendu à l’un des leurs : Mohamed Sako, contraint au repos suite à une blessure contractée lors de la deuxième journée contre l’Égypte.

Les Etalons cadets rendent hommage à leur coéquipier Mohamed Sako (Photo - Pouiré)
Les Etalons cadets rendent hommage à leur coéquipier Mohamed Sako (Photo - Pouiré)

Privé de terrain, mais pas de fraternité, Mohamed Sako a vu ses coéquipiers faire parler leur cœur et leur solidarité dans une scène d’une grande intensité symbolique. À chaque but inscrit, les jeunes Burkinabè ont soulevé leurs maillots pour dévoiler des t-shirts floqués de messages de soutien : « Courage Sako », « Force à toi frère », « On joue pour toi ». Une manière simple, mais profondément touchante, d’exprimer leur attachement et leur volonté de porter l’espoir d’un retour du milieu de terrain pour les phases finales de la compétition.

Un guerrier mis à l’arrêt, mais pas mis de côté

Blessé lors d’un duel musclé face à l’Égypte, Mohamed Sako, élément essentiel du dispositif d’Oscar Barro, suit désormais la compétition depuis les tribunes, épaulé par le staff médical burkinabè. Si son indisponibilité pour le match face à l’Afrique du Sud était actée, l’espoir demeure de le voir retrouver les terrains avant la fin du tournoi, qui s’achèvera le 19 avril.

« C’est un coup dur pour nous de perdre Mohamed, mais il est toujours avec nous. On joue pour lui, on se bat aussi pour lui », a confié le capitaine des Étalons cadets, visiblement ému, à l’issue de la rencontre.

Un esprit de groupe renforcé par l’adversité

Au-delà de la performance sportive, c’est une véritable leçon d’unité et de cohésion que les jeunes Étalons ont donnée dimanche soir. Cette solidarité affichée au grand jour transcende les frontières du terrain, renforçant l’âme d’un collectif plus soudé que jamais.

« On sent que cette équipe ne joue pas seulement avec ses pieds, mais aussi avec son cœur », a commenté un supporter burkinabè présent dans les tribunes. « Ce geste envers Sako, c’est tout simplement magnifique. »

L’encadrement technique, pour sa part, insiste sur l’importance du mental et des valeurs humaines dans la progression de cette jeune génération. « Nous formons des footballeurs, mais surtout des hommes. L’attitude des garçons ce soir en dit long sur leur grandeur d’âme », a souligné le coach Oscar Barro, fier de ses protégés.

Un rendez-vous avec l’histoire à l’horizon

Désormais tournés vers leur quart de finale contre la Zambie, prévu jeudi prochain à Casablanca, les Étalons cadets aborderont la suite du tournoi avec cette force intérieure puisée dans la fraternité. Loin d’être un simple absent, Mohamed Sako est devenu le symbole d’un groupe qui avance en meute, unis par un même rêve : offrir au Burkina Faso un nouveau sacre continental dans cette CAN U17.

Et si le football est fait de gestes techniques et de buts, il est aussi parfois sublimé par ces élans de solidarité qui en révèlent la dimension profondément humaine. Dimanche soir, à Casablanca, les Étalons cadets ont gagné bien plus qu’un match : ils ont touché les cœurs.

Saidicus Leberger
Pour Faso Patriotes TV

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