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Faso Patriotes TV en direct - JT 19 H DU 31 JUILLET 2025 

Publié le

- Bobo-Dioulasso : Les jeunes filles élèvent la voix avec Eloquence for Impact Women !

- BF1 lance la 3e édition du Marakana à Bobo : football, fraternité et forces combattantes au rendez-vous !

- Conseil des ministres : le gouvernement acte les avancements pour les fonctionnaires d’État !

- Conseil des ministres : vers un nouveau Code de la presse et une RTB renforcée !

- Coopération Burkina–Russie : Sergueï Tsivilev reçu par le Président Ibrahim Traoré pour concrétiser les grands projets !

- Bobo-Dioulasso : les routiers roulent pour Faso Mêbo avec un don de sable estimé à 260 000 F !

Mouniratou SOMMA

Pour Faso Patriotes TV

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‎Performance des EPE: la rigueur comptable au centre des priorités 

Publié le par FASO PATRIOTES TV

‎Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, représentant le Président du Faso, a présidé, ce jeudi 31 juillet 2025 à Ouagadougou, la 26ᵉ session de l’Assemblée générale des Établissements publics de l’État (AG-EPE). Placée sous le thème « L’apport de la comptabilité des matières dans la gestion efficiente du patrimoine des Établissements Publics de l’État dans un contexte de rareté des ressources », cette rencontre a réuni les représentants de 109 établissements publics autour de l’examen de leurs rapports de gestion et états financiers pour l’année budgétaire 2024.

26ᵉ session de l’Assemblée générale des Établissements publics de l’État
26ᵉ session de l’Assemblée générale des Établissements publics de l’État

L’analyse consolidée a porté sur 91 établissements publics, hors fonds nationaux, contre 84 l’an dernier. Les données financières révèlent une progression notable des recettes, qui atteignent 472,159 milliards de F CFA contre 430,465 milliards en 2023, soit une hausse de 9,69 %. Les dépenses budgétaires suivent la même tendance, passant de 355,347 milliards à 384,908 milliards de F CFA, en augmentation de 8,32 %. Quant aux charges de fonctionnement, elles s’élèvent à 13,279 milliards de F CFA, marquant une hausse de 4,28 %.

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo
Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo

‎Dans un contexte de fortes contraintes budgétaires et de pression sociale croissante, le Premier ministre a souligné l’importance de renforcer l’efficience dans la gestion des ressources publiques. Il a mis en exergue la comptabilité des matières comme un levier stratégique pour améliorer la gestion du patrimoine, rationaliser les dépenses et réorienter les ressources vers des actions à fort impact social. Une comptabilité bien tenue, appuyée par des outils modernes et gérée par des professionnels compétents, a-t-il affirmé, permet d’optimiser l’utilisation des biens publics tout en renforçant la transparence.

26ᵉ session de l’Assemblée générale des Établissements publics de l’État
26ᵉ session de l’Assemblée générale des Établissements publics de l’État

Appelant à une gouvernance plus rigoureuse, le Chef du Gouvernement a plaidé pour l’adoption d’approches intégrées, agiles et orientées résultats. Il a insisté sur la nécessité de procéder à un inventaire rigoureux des actifs de l’État, d’assurer un meilleur suivi de l’utilisation des équipements et de responsabiliser davantage les agents chargés de leur gestion. Le Premier ministre a également encouragé une meilleure reconnaissance du rôle des gestionnaires de matières, à travers une communication accrue et une intégration effective dans la chaîne décisionnelle.

26ᵉ session de l’Assemblée générale des Établissements publics de l’État
26ᵉ session de l’Assemblée générale des Établissements publics de l’État

‎Les recommandations issues de cette session serviront de repères pour renforcer la performance, la transparence et la redevabilité au sein des EPE. Instituée en 2000, l’Assemblée générale des Établissements publics de l’État constitue un cadre de gouvernance essentiel, permettant l’évaluation des performances, l’adoption des rapports des conseils d’administration et l’approbation des états financiers, tout en facilitant l’identification des défis structurels auxquels font face les entités publiques.

DCRP/Primature
 

26ᵉ session de l’Assemblée générale des Établissements publics de l’État
26ᵉ session de l’Assemblée générale des Établissements publics de l’État

26ᵉ session de l’Assemblée générale des Établissements publics de l’État

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AUDIENCE DU PRÉSIDENT DU FASO AVEC UNE DÉLÉGATION RUSSE

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  • - La mise en œuvre des grands projets de la coopération Burkina-Russie examinée 
  • - Un laboratoire mobile microbiologique bientôt déployé au Burkina Faso 
AUDIENCE DU PRÉSIDENT DU FASO AVEC UNE DÉLÉGATION RUSSE
AUDIENCE DU PRÉSIDENT DU FASO AVEC UNE DÉLÉGATION RUSSE

(Ouagadougou, 30 juillet 2025). Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a reçu en audience une délégation de la Fédération de Russie conduite par le ministre russe de l’Énergie, Sergueï TSIVILEV.

Selon le Chef de la délégation russe, il a été question d’échanger avec le Président du Faso sur la mise en œuvre concrète des décisions prises par les présidents POUTINE et TRAORÉ dans le cadre de la coopération bilatérale. 

« Notre Président s’est engagé au développement des relations exemplaires de coopération avec les pays africains (…). L’un des axes prioritaires de cette coopération avec le Burkina Faso concerne le volet énergétique », indique le ministre russe. 

Il souligne que le Président POUTINE a approuvé le plan d’action élaboré par les deux gouvernements pour la mise en œuvre des grandes décisions arrêtées entre le Président russe et le Président du Faso lors de son séjour à Moscou en mai dernier. Le Chef de la délégation annonce, dans ce cadre, la création d’une Commission mixte intergouvernementale entre les deux pays à l’initiative des deux Chefs d’État. 

Concernant les échanges économiques, M. Sergueï TSIVILEV indique que des représentants de sociétés russes sont déjà en contact avec des entreprises burkinabè et des réunions sont prévues pendant leur séjour pour mieux structurer la coopération entre les acteurs économiques. 

Au cours de l’audience, la délégation russe a remis au Président du Faso un certificat d’un laboratoire mobile microbiologique que la Russie entend déployer au Burkina Faso les mois à venir pour renforcer la coopération dans le secteur de la recherche.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

AUDIENCE DU PRÉSIDENT DU FASO AVEC UNE DÉLÉGATION RUSSE
AUDIENCE DU PRÉSIDENT DU FASO AVEC UNE DÉLÉGATION RUSSE
AUDIENCE DU PRÉSIDENT DU FASO AVEC UNE DÉLÉGATION RUSSE

AUDIENCE DU PRÉSIDENT DU FASO AVEC UNE DÉLÉGATION RUSSE

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CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 30 JUILLET 2025

Publié le

  • - Régularisation de la dette sociale
  • - Projet de loi sur le Code de la presse et de la communication audiovisuelle
  • - Approbation des statuts particuliers de la RTB
Conseil des Ministres du 30 juillet 2025
Conseil des Ministres du 30 juillet 2025

(Ouagadougou, 30 juillet 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a présidé ce mercredi, la session ordinaire de l’hebdomadaire Conseil des ministres. L’exécutif a examiné plusieurs dossiers inscrits à son ordre du jour et pris d’importantes décisions pour la bonne marche de la Nation, selon le Porte-parole du Gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO. 

Pour le compte du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil a adopté un rapport relatif à la mise en œuvre des avancements de classe de fonctionnaires conformément au Statut général de la fonction publique d’État.

Le ministre Mathias TRAORÉ rappelle que le fonctionnaire, quel que soit sa catégorie ou son échelle, est classé soit en 1re, 2e et 3e classe. « Le fonctionnaire en 1re classe qui effectue dix (10) années de service et obtient une moyenne de 8/10 passe en 2e classe. Celui de 2e classe qui effectue huit années de service et obtient au moins une moyenne de 8/10 passe en 3e classe », précise-t-il. Pour le ministre TRAORÉ, au moins 367 agents doivent passer de la 2e classe à la 3e classe et environ 36000 passent de la 1re classe à la 2e classe pour un coût global d’environ 9 milliards 700 millions FCFA ».

Cette décision du Conseil des ministres vise à reconnaître les sacrifices consentis par l’ensemble des fonctionnaires dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Au titre du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, le Conseil a adopté trois rapports. Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant Code de la presse et de la communication audiovisuelle au Burkina Faso.

Selon le ministre chargé de la Communication, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, l’objectif de ce projet de loi est de fondre l’ensemble des lois existantes sur la presse écrite, la presse en ligne et la radiodiffusion sonore et télévisuelle en un code unique.

Ce projet de loi permettra entre autres de responsabiliser davantage les acteurs, de « définir les statuts du journaliste professionnel et du technicien professionnel de presse, de définir le statut et le mode de financement des entreprises de presse, de prendre en compte la règlementation sur la Télévision numérique de terre (TNT) ».

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant approbation des statuts particuliers de la Radiodiffusio Télévision du Burkina (RTB). Cette loi va permettre de doter la RTB d’un nouvel organigramme adapté aux défis actuels et futurs qui s’imposent aux médias en général et spécifiquement aux réalités de la nationale de l’audiovisuel. 

S’agissant du troisième rapport, il est relatif à un projet de décret portant système de labélisation des biens culturels et d’accréditation des organisations de la société civile.

Ce décret, foi du ministre, vise l’application de la loi n°022-2023/ALT du 8 août 2023 portant protection, sauvegarde et valorisation du patrimoine culturel au Burkina Faso. 

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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Faso Patriotes TV en direct - JT 19 H DU 30 JUILLET 2025 

Publié le par FASO PATRIOTES TV

- Bobo-Dioulasso : Marche citoyenne vers le consulat ivoirien pour exiger justice pour Alino Faso.

- Bobo-Dioulasso : Une session extraordinaire pour accélérer le développement local. 

- Ouagadougou: Diplomatie et justice à l'honneur entre le Congo et le Burkina.

- Bobo-Dioulasso : La Délégation spéciale communale ouvre une session extraordinaire pour dynamiser le développement local

Mouniratou SOMMA
Pour Faso Patriotes TV

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Mort d’Alino Faso : la rue burkinabè réclame justice

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Ouagadougou, 30 juillet 2025 – Des cris, des larmes, des pancartes brandies sous un soleil de plomb : Ouagadougou a grondé ce mardi. Des milliers de Burkinabè ont marché en silence, puis en colère, pour demander la vérité sur la mort d’Alain Christophe Traoré, alias Alino Faso, retrouvé pendu dans sa cellule en Côte d’Ivoire, après plus de six mois de détention sans procès.

Mort d’Alino Faso - La rue burkinabè réclame justice
Mort d’Alino Faso - La rue burkinabè réclame justice

Interpellé à Abidjan le 10 janvier, ce fervent soutien du capitaine Ibrahim Traoré était accusé d’« intelligence avec des agents d’un État étranger ». Le 24 juillet, son corps est découvert à l’École de Gendarmerie, drap noué au cou, poignets entaillés. Suicide ? Pas pour le Burkina, qui dénonce un « assassinat crapuleux ».

La rue, elle, ne veut plus de version officielle. Devant le mémorial Thomas Sankara, point de départ de la mobilisation, les manifestants – jeunes, vieux, familles entières – ont scandé : « Justice pour Alino ! Vérité maintenant ! ». Drapeaux burkinabè en main, ils ont convergé vers l’ambassade de Côte d’Ivoire, encadrés par un léger dispositif sécuritaire.

La Coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC), à l’origine de l’appel, accuse : « Ce drame n’est pas un fait divers. Il touche notre dignité nationale. Il exige des réponses. »

Les tensions entre Abidjan et Ouagadougou, déjà vives depuis la transition militaire au Burkina, pourraient s’enflammer davantage. Et dans les rues de Ouaga, un nom claque désormais comme un mot d’ordre : Alino ne sera pas oublié.

Saidicus Leberger
Pour Faso Patriotes TV

 

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Bobo-Dioulasso : Une nouvelle ère pour la salubrité urbaine avec l’abonnement obligatoire à l’enlèvement des ordures ménagères Par notre rédaction locale

Publié le par FASO PATRIOTES TV

La ville de Bobo-Dioulasso, deuxième agglomération du Burkina Faso et cœur économique de l’Ouest, amorce un tournant décisif dans sa politique d’assainissement urbain. En réponse aux défis persistants liés à la gestion des déchets ménagers et assimilés, la délégation spéciale communale, dirigée par Laurent K. Kontogom, a adopté ce mardi 29 juillet 2025, une délibération historique rendant obligatoire l’abonnement de tous les ménages et pollueurs aux services agréés de collecte des ordures.

La délégation spéciale communale, dirigée par Laurent K. Kontogom
La délégation spéciale communale, dirigée par Laurent K. Kontogom

Cette décision, prise lors de la première session extraordinaire du conseil communal, marque un pas important vers la mise en place d’une police de l’assainissement structurée, rigoureuse et participative, dans une ville en pleine mutation démographique et urbaine.

Vers une gestion plus efficace et équitable des déchets

Le texte de la délibération, adopté à l’unanimité par les membres présents, prévoit que tout ménage, commerce, entreprise, administration ou institution publique opérant sur le territoire de la commune devra souscrire à un abonnement auprès des précollecteurs agréés, c’est-à-dire les structures autorisées à assurer l’enlèvement régulier des déchets ménagers.

Chaque opérateur de collecte sera, en contrepartie, tenu de respecter une fréquence minimale d’intervention hebdomadaire, selon un cahier des charges à établir par les services techniques de la mairie, en lien avec les acteurs de terrain.

Cette décision répond à un impératif de justice environnementale : jusque-là, une grande partie des ménages échappait à toute contribution formelle au système d’assainissement, créant une surcharge de travail pour les opérateurs, une détérioration de la salubrité publique, et un sentiment d’injustice chez les citoyens respectueux des règles.

Une mesure d’équilibre, pas une taxe punitive

Contrairement aux craintes parfois véhiculées par une partie de l’opinion, il ne s’agit nullement d’une mesure à visée fiscale, mais bien d’un outil de responsabilisation collective, ont tenu à rassurer les autorités locales. La redevance liée à cet abonnement sera modulée selon la taille du ménage ou de l’activité, et devra être approuvée par l’autorité de tutelle, notamment en ce qui concerne sa légalité, sa proportionnalité et sa capacité à être mise en œuvre sans discrimination.

« Cette décision vient répondre à un besoin urgent et profond. Nous ne pouvons plus continuer à gérer notre ville avec des outils du passé. Il nous faut des règles claires, appliquées à tous, pour que chacun participe à la propreté et à la dignité de notre espace commun », a déclaré Laurent K. Kontogom, président de la délégation spéciale, à l’issue de la session.

Une police de l’assainissement en gestation

La délibération prévoit également la création d’un corps de contrôle dédié à l’assainissement, chargé de veiller au respect de l’obligation d’abonnement, de constater les infractions (abandons d’ordures, dépôts sauvages, défaut d’enlèvement, etc.) et de proposer des sanctions pédagogiques ou coercitives.

Ce dispositif viendra renforcer l’existant, notamment les équipes de la brigade municipale et les services techniques communaux, qui agissent déjà dans le cadre de l’initiative "Bobo Sanya Sira" (Bobo, ville propre), lancée en 2023 pour impulser une dynamique de transformation urbaine durable.

« Cette mesure vient en complément de nos efforts de ces deux dernières années. Il ne s’agit pas seulement de sanctionner, mais surtout d’éduquer, d’organiser et de pérenniser les bonnes pratiques », a insisté M. Kontogom.

Bobo-Dioulasso : entre modernisation et citoyenneté active

Dans une ville en pleine croissance, confrontée aux défis du changement climatique, de l’exode rural, et de la pression démographique, la gestion des déchets devient un indicateur clé du niveau de gouvernance urbaine. La réforme engagée par la mairie vise à moderniser les circuits de collecte, professionnaliser les prestataires, responsabiliser les citoyens et améliorer le cadre de vie.

L’enjeu n’est pas simplement technique ou esthétique. Il est social, économique, et même sécuritaire, car une ville mal entretenue est plus vulnérable aux maladies, aux conflits de voisinage, et à la perte d’attractivité pour les investisseurs et les partenaires au développement.

Des défis à relever, un cap à maintenir

Bien entendu, la mise en œuvre de cette nouvelle politique ne sera pas sans obstacles. Il faudra :

  • - Identifier et enregistrer tous les ménages et producteurs de déchets,
  • - Former et encadrer les collecteurs,
  • - Assurer une communication de proximité, dans toutes les langues locales,
  • - Prévoir des mécanismes de recours et de médiation,
  • - Lutter contre les collectes informelles et les décharges sauvages,
  • - Et surtout, impliquer les populations dès les premières étapes, pour éviter tout rejet ou malentendu.

La mairie de Bobo-Dioulasso entend, selon ses responsables, conduire cette réforme avec méthode, pédagogie et transparence, en associant les quartiers, les associations, les syndicats et les partenaires techniques.

Un modèle à suivre pour d’autres villes ?

Si l’expérience bobolaise réussit, elle pourrait servir de modèle reproductible pour d’autres villes du pays, voire de la sous-région. Car au-delà des spécificités locales, la problématique de l’assainissement urbain touche toutes les agglomérations d’Afrique de l’Ouest, souvent piégées entre croissance démographique et services publics insuffisants.

Le choix de la co-responsabilité financière et civique, à travers l’abonnement obligatoire à un service structuré, constitue une alternative sérieuse au laisser-aller actuel. Il traduit une volonté politique de rompre avec l’exception permanente, et d’inscrire le Burkina dans une ère nouvelle de gouvernance environnementale assumée.

Conclusion :

Ce mardi 29 juillet 2025, la ville de Bobo-Dioulasso a fait un choix courageux et structurant : celui de croire en la capacité des citoyens à participer, non par contrainte, mais par conviction, à l’édification d’une ville propre, moderne et juste. Ce choix mérite d’être salué, accompagné, et surtout, transformé en réussite collective.

Saidicus Leberger
Pour Faso Patriotes TV

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AUDIENCE DU PRÉSIDENT DU FASO

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Les autorités congolaises saluent « l’engagement, le dynamisme et la combativité du Président du Faso »

Audience du Président du Faso avec une délégation congolaise
Audience du Président du Faso avec une délégation congolaise

(Ouagadougou, 29 juillet 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a reçu en audience ce mardi, le Premier ministre de la République du Congo, Anatole Collinet MAKOSSO, porteur d’un message du Président Dénis SASSOU-N’GUESSO à son homologue burkinabè.

« Le Président apprécie fortement l’engagement, le dynamisme et la combattivité du Président du Faso », soutient Anatole Collinet MAKOSSO à l'issue de l'audience. 

Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ
Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ

Selon le Chef du Gouvernement congolais, « Dénis SASSOU-N’GUESSO nous a demandé de transmettre aux autorités burkinabè ce message de soutien, de réconfort et rassurer les autorités burkinabè de sa volonté à accompagner le processus ».

L'émissaire congolais a traduit au Président du Faso, toute la fierté et l’admiration des autorités congolaises pour les efforts déployés « dans le cadre des réformes qui sont en train d’être engagées dans les domaines de l’agriculture, de l’économie, du social et surtout des infrastructures ». 

Audience du Président du Faso avec une délégation congolaise
Audience du Président du Faso avec une délégation congolaise

Les échanges au cours de cette audience ont aussi porté sur la demande de la République du Congo au Président du Faso de soutenir sa candidature, portée par Edouard Firmin MAKOTO, au poste de Directeur général de l’UNESCO. 

Fin de l'audience du Président du Faso avec une délégation congolaise
Fin de l'audience du Président du Faso avec une délégation congolaise

« Nous sommes heureux d’avoir bénéficié de l’oreille attentive de Son Excellence Monsieur le Président du Faso », affirme le Chef du Gouvernement congolais.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

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Burkina Faso – Développement communautaire : l’Union des chauffeurs routiers renouvelle son engagement aux côtés de l’initiative présidentielle Faso Mêbo

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À l’heure où le Burkina Faso s’emploie à bâtir une nouvelle architecture sociale fondée sur l’engagement patriotique, la solidarité professionnelle et la mobilisation populaire, des corps de métier se lèvent, loin des discours, pour joindre l’acte à la parole. C’est le cas de l’Union des Chauffeurs Routiers du Burkina (UCRB), qui, pour la deuxième fois en moins d’un mois, vient de manifester son soutien concret à l’initiative présidentielle Faso Mêbo.

L’Union des Chauffeurs Routiers du Burkina (UCRB)et le Président de la Délégation Spéciale communale, Laurent Kontogom.
L’Union des Chauffeurs Routiers du Burkina (UCRB)et le Président de la Délégation Spéciale communale, Laurent Kontogom.

Ce mercredi 29 juillet 2025, une délégation de l’UCRB, conduite par son vice-président national, Abdramane Barro, a été reçue à la mairie centrale de Bobo-Dioulasso par le président de la délégation spéciale communale, Laurent Kontogom. À l’occasion de cette visite symbolique, les routiers ont remis deux chargements de sable granitique, destinés à la poursuite des travaux du chantier communautaire installé au village artisanal de Bobo-Dioulasso, principal site d’implémentation du projet Faso Mêbo dans la région des Hauts-Bassins.

Un geste modeste, une portée nationale

D’une valeur estimée à 260 000 FCFA, ce don peut paraître modeste au regard des besoins immenses du programme. Pourtant, il prend toute sa dimension dans la régularité et la symbolique de l’acte. En effet, ce geste fait suite à une première contribution importante de l’UCRB, enregistrée le 3 juillet dernier à Ouagadougou, où les chauffeurs avaient offert 5 tonnes de ciment pour soutenir l’initiative présidentielle.

En deux actes concrets, l’UCRB confirme ainsi sa volonté assumée d’inscrire sa mission professionnelle dans une logique de contribution citoyenne. Une posture que son vice-président, Abdramane Barro, a tenu à expliciter :

« En tant qu’acteurs clés du transport et de la logistique au Burkina, nous ne pouvons pas rester à l’écart du grand chantier de la nation. Faso Mêbo est une initiative historique qui mérite l’adhésion de tous. Ce que nous apportons est peut-être modeste, mais c’est le cœur qui parle. »

Un appel à l’union des forces vives

Au-delà du don, la délégation des chauffeurs a saisi l’occasion pour lancer un appel solennel aux autres corps de métier — artisans, commerçants, agriculteurs, enseignants, étudiants — afin qu’ils emboîtent le pas.

« Nous invitons tous les Burkinabè à faire preuve de patriotisme actif. Ce n’est pas une affaire de partis, ni de politiques. C’est une question d’honneur national », a insisté Abdramane Barro.

Cette déclaration trouve un écho particulier dans le contexte actuel du Burkina Faso, où le Capitaine Ibrahim Traoré a placé la reconstruction nationale et la souveraineté populaire au cœur de son action politique. L’initiative Faso Mêbo, véritable chantier citoyen, vise à mobiliser les forces vives autour de projets concrets : bâtiments publics, logements sociaux, infrastructures communautaires, agriculture locale, etc.

Une reconnaissance appuyée des autorités locales

Recevant les donateurs du jour, Laurent Kontogom, président de la délégation spéciale de Bobo-Dioulasso, a salué ce geste comme un modèle de civisme et de solidarité professionnelle. Il a rappelé que la contribution au développement local ne relevait pas seulement des institutions, mais de l’engagement responsable de chaque citoyen.

« Le sable que vous offrez aujourd’hui, ce sont les fondations d’un Burkina qui se relève. Vous ne construisez pas seulement des murs, vous bâtissez la confiance nationale. », a-t-il déclaré.

M. Kontogom a également encouragé les membres de l’UCRB à rester mobilisés dans la durée, affirmant que le processus de transformation en cours requiert endurance, unité et foi en la nation.

Quand les métiers se mobilisent pour le bien commun

Le geste de l’UCRB s’inscrit dans une série d’actions citoyennes initiées à travers le pays, depuis le lancement de Faso Mêbo. Dans un contexte marqué par des défis sécuritaires, sociaux et économiques, cette mobilisation des corps de métier traduit une mutation progressive dans les mentalités : le patriotisme ne se dit plus, il se prouve.

Qu’ils soient transporteurs, maçons, étudiants ou médecins, de plus en plus de Burkinabè traduisent leur engagement national dans des gestes concrets. Il ne s’agit pas de démonstration politique, mais de participation active à la reconstruction du tissu social et économique, sur des bases communautaires et inclusives.

Vers une nouvelle culture du développement ?

Ce type d’engagement, s’il se propage et se structure, pourrait donner naissance à une nouvelle culture du développement fondée sur l’autonomie, la responsabilité et la solidarité nationale. Une vision dans laquelle chaque citoyen est co-constructeur de la nation, et non simple spectateur des décisions d’en haut.

L’UCRB, en tant que syndicat professionnel de poids, semble l’avoir compris. Et en s’alignant sur l’esprit de Faso Mêbo, elle envoie un signal fort : le Burkina nouveau se bâtira avec ceux qui acceptent de se salir les mains pour élever les fondations de l’avenir.

Saidicus Leberger
Pour Faso Patriotes TV

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Burkina Faso : l’ancien maire de Bobo-Dioulasso blanchi par la justice

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Après plus de deux ans de procédure judiciaire, l’ancien maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Bourahima Fabéré Sanou, a été définitivement blanchi. La chambre économique et financière (ECOFI) de la Cour d’appel de Ouagadougou a prononcé, lors de son audience du 28 juillet 2025, la relaxe pure et simple de l’ex-édile pour « infractions non constituées ».

Bourahima Fabéré Sanou
Bourahima Fabéré Sanou

En effet, l’ancien maire, qui avait dirigé la deuxième ville du Burkina Faso de 2016 à 2022, était poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation lourds : enrichissement illicite, abus de fonction, blanchiment de capitaux et acceptation de cadeaux indus. Il avait été incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso (MACB) entre le 29 mai et le 4 septembre 2023, dans le cadre de cette affaire très médiatisée.

Avec cette décision de la cour d’appel, l’ensemble des charges pesant contre lui est levé. Bourahima Fabéré Sanou est désormais libre de ses mouvements, réhabilité sur le plan juridique.

Une affaire très suivie dans l’opinion

Ce verdict met un terme à une affaire qui a largement mobilisé l’opinion publique burkinabè, tant en raison du profil de l'accusé — figure politique influente du parti au pouvoir à l’époque de son mandat — que du contexte général de lutte contre la corruption, dans un pays en pleine transition sécuritaire et politique.

Plusieurs observateurs soulignent que ce procès fut un test important pour les juridictions spécialisées en matière économique et financière au Burkina Faso. S’il marque la fin de l’épisode judiciaire pour Bourahima Sanou, il interroge également sur les critères d’ouverture des procédures pour infractions économiques, ainsi que sur les équilibres entre justice, transparence et instrumentalisation politique.

Saidicus Leberger
Pour Faso Patriotes TV

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