- Le Burkina Faso célèbre ce 31 mars l’Aid El fitr, marquant la fin du Ramadan. Prière, partage de repas en famille et en communauté sont les temps forts de cette célébration. A Bobo-Dioulasso, les fidèles musulmans ont priés pour la paix. Retour sur la grande prière
- Don de dvivres aux populations et aux forces combattantes de Morolaba dans le Kénédougou.
- Deux forages et plusieurs autres infrastructures réalisés sur le site maraicher de la coopérative féminine de Zongo. Une promesse du capitaine Ibrahim TRAORE en vue de soutenir l’autonomisation de ces femmes.
- Désenclavement du réseau routier, plus de 900 engins pour bitumer environ 5000 km de routes/ par an au Burkina Faso. Ce matériel a été remis à l’initiative présidentielle Faso Mêbo par le chef de l’Etat Burkinabè
- Journée de l’Exemplarité Fiscale à Bobo-Dioulasso : les populations invitées à s’acquitter de la taxe de résidence et la taxe sur les véhicules à moteur. Le ton a été donné au cours de cette semaine par les premières autorités de la commune.
- Fin de formation sur le civisme et le patriotisme des élèves des lycées et collèges de Bobo-Dioulasso. Ces apprenants sont prêts à refléter les valeurs acquises lors de cette immersion au sein de la Brigade Anti-Criminalité.
- Désenclavement du réseau routier, plus de 900 engins pour bitumer environ 5000 km de routes/ par an au Burkina Faso. Ce matériel a été remis à l’initiative présidentielle Faso Mêbo par le chef de l’Etat Burkinabè
- Journée de l’Exemplarité Fiscale à Bobo-Dioulasso : les populations invitées à s’acquitter de la taxe de résidence et la taxe sur les véhicules à moteur. Le ton a été donné au cours de cette semaine par les premières autorités de la commune.
- Fin de formation sur le civisme et le patriotisme des élèves des lycées et collèges de Bobo-Dioulasso. Ces apprenants sont prêts à refléter les valeurs acquises lors de cette immersion au sein de la Brigade Anti-Criminalité.
Au cœur du mois sacré de Ramadan, le Zakat Al Fitr se distingue comme une pratique incontournable, alliant obligation religieuse et acte de solidarité envers les plus démunis. Ce don, qui précède l’Aïd al-Fitr, vise à purifier le jeûne accompli et à permettre à chaque membre de la communauté musulmane de célébrer la fin du mois saint dans la dignité et le partage.
Zakat Al Fitr
Un Fondement Spirituel et Social
Zakat Al Fitr, littéralement « l’aumône de la rupture du jeûne », représente bien plus qu’un simple geste charitable. Il s’inscrit dans une tradition millénaire, fondée sur les préceptes du Coran et de la Sunna, et rappelle aux fidèles l’importance de la générosité et de l’empathie. En redistribuant une portion de leurs ressources aux nécessiteux, les croyants purifient non seulement leur jeûne, mais se réapproprient également l’esprit de communauté et de fraternité. Ce rite, d’une dimension à la fois spirituelle et sociale, renforce le lien entre les individus et contribue à atténuer les inégalités économiques.
Une Pratique Encadrée par la Loi Islamique
La mise en œuvre du Zakat Al Fitr est rigoureusement encadrée par la jurisprudence islamique, qui définit sa nature, sa quantité et son calendrier d’application. Obligatoire pour chaque musulman possédant les moyens, il s’agit d’un acte de foi visant à purifier l’âme et à exprimer sa gratitude envers le Créateur pour les bienfaits reçus durant le mois de jeûne. La somme, souvent calculée en fonction d’une denrée alimentaire de base telle que le blé ou l’orge, symbolise la mesure concrète de la charité à offrir avant l’Aïd.
L'Impact sur la Cohésion Communautaire
Au-delà de sa portée religieuse, le Zakat Al Fitr contribue activement à la cohésion sociale en permettant aux plus démunis de participer aux festivités de l’Aïd. Ce mécanisme de redistribution constitue un filet de sécurité pour ceux qui, en temps normal, seraient exclus des célébrations festives et des réjouissances communautaires. En ce sens, il incarne un véritable levier d’intégration et de justice sociale, rappelant à chacun l’importance de veiller sur ses semblables et de favoriser un environnement de solidarité.
Un Acte de Foi, un Engagement Durable
La pratique du Zakat Al Fitr est, en définitive, le reflet d’un engagement profond envers les valeurs de partage, d’équité et de compassion qui fondent la foi musulmane. Elle rappelle que, malgré les défis économiques et sociaux contemporains, l’esprit de solidarité demeure une force intemporelle capable d’unir les individus dans une quête commune de justice et d’humanité. En honorant cette tradition, les fidèles affirment leur volonté de contribuer à un monde où chaque être humain trouve sa place et puisse jouir d’une existence empreinte de dignité.
Ainsi, le Zakat Al Fitr s’inscrit comme l’un des piliers essentiels du Ramadan, symbolisant la pureté de l’âme et l’engagement envers autrui, et offrant à chacun l’opportunité de participer activement à la construction d’une société plus juste et harmonieuse.
Dans la ville de Bobo-Dioulasso, une innovation informelle a vu le jour : l’utilisation des tricycles pour le transport de marchandises et de personnes, un phénomène qui témoigne de l’ingéniosité des habitants face à un manque criant de moyens de transport modernes.
Le tricycle transformé en véhicule de fortune
Un mode de transport dévié de sa fonction initiale
Initialement mis à disposition pour le transport de marchandises, les tricycles se sont peu à peu mués en taxis improvisés. Dans un contexte où les ressources financières et les infrastructures adéquates font défaut, les bobolais se sont approprié ce mode de déplacement pour pallier les carences du système de transport traditionnel. Toutefois, cette pratique n’est pas sans risques. Les usagers se hâtent à s'entasser sur les bordures des véhicules, à l’image d’un panier débordant de tomates, exposant ainsi leur sécurité à de multiples dangers.
Le tricycle transformé en véhicule de fortune
Des risques accrus pour tous les acteurs
La situation se complique davantage avec des chiffres alarmants : selon les données de la municipalité, près de 70 accidents majeurs liés aux tricycles ont été enregistrés au cours de l’année écoulée, entraînant plusieurs blessures graves et quelques décès. Ce constat est aggravé par le manque criant de visites techniques régulières ; il apparaît que plus de 70 % des tricycles circulants n’ont jamais fait l’objet d’un contrôle technique obligatoire. Par ailleurs, moins de 20 % des chauffeurs disposent d’un permis de conduire valide, ce qui concourt à multiplier les situations à risque.
Le tricycle transformé en véhicule de fortune
L’impérieuse nécessité d’une sensibilisation rigoureuse
Face à ce constat préoccupant, il apparaît indispensable de mettre en place une campagne de sensibilisation à grande échelle, ciblant à la fois conducteurs et utilisateurs. Une formation rigoureuse sur les codes de la route et les comportements sécuritaires s’impose afin de prévenir des accidents potentiellement mortels et de limiter les conséquences dramatiques qui pourraient survenir dans un environnement déjà instable. L’engagement collectif de toutes les parties prenantes demeure la clé d’une circulation plus sûre et mieux organisée dans la ville de Bobo-Dioulasso.
Le tricycle transformé en véhicule de fortune
L’incivisme sur les routes : Une menace pour la sécurité
Outre ces carences techniques, l’incivisme des conducteurs de tricycles exacerbe la situation. La circulation dans Bobo-Dioulasso se transforme en un véritable marché chaotique, où l’improvisation prime sur le respect des règles de conduite. L’absence de formation adéquate aux codes de la route et le non-respect des règles élémentaires de sécurité routière contribuent à une escalade des comportements dangereux. Ainsi, il n’est pas rare d’observer des infractions répétées, telles que le non-respect des priorités, les dépassements hasardeux et l’occupation anarchique de la chaussée
Vers une réforme urgente des pratiques de transport
Alors que la transformation des tricycles en taxis improvisés symbolise une réponse adaptative aux défis quotidiens, elle soulève également des interrogations quant à la responsabilité de chacun dans la prévention des accidents. Il est impératif que les autorités locales interviennent pour réguler ce phénomène, en proposant des formations adaptées et en instaurant des normes de sécurité strictes. Seule une approche concertée pourra restaurer un équilibre nécessaire, garantissant à la fois l’efficacité du transport et la sécurité de tous les usagers.
En définitive, le cas des tricycles de Bobo-Dioulasso illustre avec force les conséquences d’un système de transport en décalage avec les exigences de sécurité moderne. L’heure est venue pour une prise de conscience collective, afin d’éviter que les dérives actuelles ne se transforment en tragédies humaines.
- Exemplarité fiscale : les autorités de la commune de Bobo-Dioulasso donnent le ton et invitent les populations à suivre le pas. Des précisions dans ce journal.
- Les producteurs de tournesol s’organisent pour une meilleure promotion de la faîtière ; vous en saurez plus dans cette édition.
- C’est parti pour les activités sportives de l’année de la province du Houet. Le lancement a eu lieu ce 27 mars 2025
- Développement des infrastructures routières : Le Président du Faso a procédé ce jeudi 27 mars 2025 à la remise de plus 900 engins dans le cadre de l’initiative présidentielle Mêbo.
- Remise en service de Faso Kosam, bientôt du lait en podre fabriqué au Burkina Faso. Le chef du gouvernement a procédé au lancement des activités de cette unité ce jeudi.
- Éducation : Le Conseil de l’Ecole va remplacer les structures associatives telles que les APE, AME, COGES. Une décision prise lors de l’hebdomadire conseil des ministres.
- « Processus de production de l’information dans les médias en ligne, cas de Ouest Info » c’est le thème défendu par notre consoeur Djamilatou COULIBALY.
- La désormais titulaire d’une licence en sciences de l’information et de la communication a su captiver l’attention du jury en démontrant par ses analyses, une maîtrise de ce thème. C’était ce jeudi 27 mars 2025 à l’Université Baba COULIBALY.
Ce jeudi 27 mars 2025 marque un tournant décisif dans le développement des infrastructures routières du Burkina Faso. Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a procédé à la remise d’un premier lot de plus de 900 engins dans le cadre de l’Initiative présidentielle Faso Mêbo.
Ce vaste programme, adopté en conseil des ministres en octobre 2024 et logé au Bureau national des grands projets, vise à accélérer le désenclavement du pays par la construction et la réhabilitation des routes. Parmi le matériel remis figurent des bulldozers, niveleuses, camions-bennes, bétonnières et engins de compactage, indispensables pour la modernisation du réseau routier national.
Avec un investissement initial de 200 milliards de FCFA, cette initiative ambitionne de bitumer chaque année entre 3000 et 5000 kilomètres de routes. Un défi crucial, selon le Chef de l’État, qui souligne l’importance d’un réseau routier performant pour appuyer les forces combattantes dans la reconquête du territoire, mais aussi pour faciliter les échanges commerciaux et agricoles.
Le Commandant Zoodnoma Ahmed Sakandé, Coordonnateur national du programme, a reçu des instructions fermes pour un déploiement rapide et rigoureux du matériel.
Une révolution des infrastructures est en marche au Burkina Faso, avec un objectif clair : désenclaver les villes et villages, moderniser l’urbanisme et renforcer l’économie nationale.
Le paysage cinématographique et audiovisuel burkinabè amorce une nouvelle ère avec la nomination de Moussa Alex Sawadogo à la direction générale de l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA). Ce choix, entériné par les autorités compétentes, intervient dans un contexte marqué par une restructuration ambitieuse du secteur, visant à renforcer son dynamisme et à consolider le rayonnement du Burkina Faso en tant que terre de cinéma.
Moussa Alex Sawadogo
Une nomination stratégique pour une agence ambitieuse
L’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel est une structure née en novembre 2024 de la fusion de plusieurs institutions majeures : la Direction générale de l’Institut supérieur de l’image et du son (ISIS), la Direction générale du FESPACO, le secrétariat technique du Centre national de la cinématographie et de l’audiovisuel, ainsi que la Direction de la cinématographie et de l’audiovisuel. En regroupant ces entités sous une seule administration, les autorités entendent rationaliser la gestion du secteur et lui insuffler une nouvelle dynamique, tant sur le plan organisationnel que stratégique.
Un homme d’expérience pour un secteur en mutation
Moussa Alex Sawadogo, personnalité bien connue du monde du cinéma et de l’audiovisuel, dispose d’une expertise reconnue dans la gestion et la promotion des industries culturelles. Son parcours, jalonné d’engagements en faveur du développement du 7ᵉ art africain, fait de lui un choix pertinent pour mener à bien cette mission.
Sous sa direction, l’ABCA devra relever plusieurs défis majeurs : la structuration et le financement de l’industrie cinématographique nationale, le développement de la formation aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel, ainsi que la promotion du Burkina Faso en tant que hub incontournable du cinéma africain.
Une vision pour l’avenir du cinéma burkinabè
Avec la fusion des institutions clés du secteur, l’ABCA ambitionne de devenir un véritable levier de transformation pour le cinéma burkinabè. La mise en place de mécanismes innovants de financement, l’accompagnement des créateurs et la valorisation du patrimoine cinématographique seront au cœur des priorités de cette nouvelle administration.
L’attente est grande, tant du côté des professionnels du secteur que des cinéphiles burkinabè, qui espèrent voir leur cinéma national s’imposer davantage sur la scène internationale. Avec Moussa Alex Sawadogo aux commandes, l’ABCA s’engage dans une trajectoire qui, si elle est bien menée, pourrait redéfinir durablement le paysage cinématographique du Burkina Faso.
- La nuit du destin, une nuit sacrée du mois de Ramadan, marquée par la prière et la lecture du Coran. L’imam de la grande mosquée de Dioulassoba nous en dit plus sur la nuit du destin
- Fin de formation sur le civisme et le patriotisme des élèves des lycées et collèges de Bobo-Dioulasso. Ces apprenants sont prêts à refléter les valeurs acquises lors de cette immersion au sein de la brigade anti-criminalité.
- FORUM de la Diaspora du Sud-Ouest sur les initiatives Présidentielles : les ressortissants de cette région du Burkina mobilisée pour une adhésion massive aux initiatives présidentielles. Une rencontre s’est tenue à Bobo-Dioulasso à cet effet.
"FASO PATRIOTES TV, la chaîne engagée pour l’information, la culture et les valeurs de notre Nation. Suivez-nous pour une actualité rigoureuse, des débats citoyens et des reportages exclusifs sur le Burkina Faso et l’Afrique."
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