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Ouagadougou 2025 – Le village Tchad du FESPACO, miroir culturel et pont entre les peuples d'Afrique

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Dans une démonstration éclatante de l’interpénétration des cultures africaines, le mardi 24 février 2025, le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Porte-parole du Gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, a inauguré, en compagnie de ses homologues du Tchad, Abakar Rozzi TEGUIL, et du Togo, Yawa Ahofa KOUIGAN, le Village Tchad du FESPACO 2025. Cet espace, érigé à l’arrière-cour du siège du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), offre aux festivaliers une immersion totale dans la richesse culturelle et touristique de la République du Tchad, pays invité d’honneur de la 29e édition du FESPACO.

FESPACO 2025 - le Village Tchad
FESPACO 2025 - le Village Tchad

Une cérémonie d’ouverture vibrante et symbolique

La cérémonie d’inauguration fut marquée par la prestation envoûtante de plusieurs troupes de danse venues directement du Tchad, mettant en exergue la diversité et la vitalité de la scène artistique tchadienne. Le Ballet national du Tchad, aux côtés de troupes afro-arabes, Zaghawa, du Grand Kanem, ainsi que d’artistes musiciens, ont enflammé la scène en offrant aux ministres présents – Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, Yawa Ahofa KOUIGAN et Abakar Rozzi TEGUIL – des moments de pure effervescence culturelle. Ces performances, imprégnées de rythmes et de sonorités propres au Tchad, ont transcendé les barrières linguistiques et régionales, illustrant la capacité du cinéma et de la culture à rapprocher les peuples d’Afrique.

Village Fespaco 2025 - Tchad
Village Fespaco 2025 - Tchad

Le village Tchad : Une vitrine de l’héritage et de l’innovation touristique

Installé stratégiquement dans l’enceinte du FESPACO, le Village Tchad du FESPACO se veut bien plus qu’un simple espace d’exposition. Véritable vitrine, il permet aux visiteurs de découvrir les multiples facettes du patrimoine tchadien. Des stands d’exposition, soigneusement aménagés, présentent les attractions touristiques phares du pays, rappelant l’héritage du Maréchal Mahamat Idriss DEBY ITNO et l’âme du pays de Toumaï. Outre la valorisation des sites historiques et naturels, le village offre également un aperçu de l’architecture traditionnelle du Tchad, invitant les festivaliers et les habitants de Ouagadougou à explorer une facette authentique et méconnue de cette nation.

Village Fespaco 2025 - Tchad
Village Fespaco 2025 - Tchad

Des rencontres au sommet des volontés de coopération

L’invitation du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, ayant été rapidement acceptée par le Président de la République tchadienne, le Maréchal Mahamat Idriss DEBY ITNO, symbolise la parfaite vision commune des deux chefs d’État quant aux enjeux d’intérêt mutuel des peuples burkinabè et tchadiens. « La culture et le cinéma sont de véritables vecteurs de rapprochement entre les Africains, en nous rappelant nos similitudes culturelles et historiques », a affirmé, avec fierté, le ministre tchadien du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat, Abakar Rozzi TEGUIL. Pour lui, le Village Tchad du FESPACO est une illustration éclatante de cette union et de cette dynamique régionale, visant à renforcer les liens entre les nations.

Par ailleurs, le ministre togolais de la Communication, des Médias et de la Culture, Yawa Ahofa KOUIGAN, a souligné la proximité culturelle indéniable entre le Togo, le Burkina Faso et le Tchad. Sa présence, fruit d’une nouvelle dynamique d’appropriation de l’histoire africaine, témoigne de la volonté des nations à célébrer ensemble leur héritage commun et à ouvrir de nouvelles perspectives de coopération culturelle et économique.

Le ministre tchadien en charge de la culture, Abakar Rozzi Teguil.
Le ministre tchadien en charge de la culture, Abakar Rozzi Teguil.

Des gestes concrets en faveur de l’inclusion et de la solidarité

Dans un geste émouvant illustrant la dimension sociale de l’événement, les pensionnaires du Centre National d’Appareillage Orthopédique du Burkina Faso ont remis des présents aux ministres présents. Ces présents, fruits des productions artisanales élaborées par des personnes formées aux métiers du tissage malgré un handicap moteur, incarnent l’esprit d’inclusion et de solidarité qui anime la scène culturelle africaine. Ce geste symbolique renforce l’idée que le développement et l’innovation passent par l’intégration de tous les acteurs de la société, quels que soient leurs défis personnels.

Un message porté par l’exemplarité culturelle

Le ministre en charge de la Culture, Porte-parole du Gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO
Le ministre en charge de la Culture, Porte-parole du Gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO

Pour le ministre en charge de la Culture, Porte-parole du Gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, le Village Tchad du FESPACO est bien plus qu’un espace d’exposition : il en est le miroir culturel du pays invité d’honneur. Dans son discours, il a insisté sur le rôle crucial que jouent le cinéma et la culture dans le rapprochement des peuples africains, affirmant que la célébration de ces arts est un vecteur essentiel pour promouvoir la paix, l’unité et la compréhension mutuelle à travers le continent.

Vers une nouvelle ère de coopération culturelle et touristique

La présence simultanée des ministres issus du Burkina Faso, du Tchad et du Togo lors de cette cérémonie illustre la montée en puissance d’une dynamique régionale axée sur la coopération et l’échange culturel. Le Village Tchad du FESPACO, par sa conception et par les multiples activités qu’il propose, est destiné à devenir un lieu emblématique où se conjuguent tradition et modernité, offrant ainsi une plateforme unique pour valoriser l’identité culturelle de chaque nation.

Les retombées de cette initiative devraient également contribuer à dynamiser le secteur touristique, en renforçant l’image du Tchad comme destination de choix pour les amateurs d’art, d’histoire et d’architecture traditionnelle. En faisant découvrir ses richesses culturelles aux visiteurs venus de tout le continent et au-delà, le pays de Toumaï espère attirer de nouveaux investissements et encourager des échanges qui bénéficieront à l’ensemble de ses populations.

Conclusion : Une cérémonie qui incarne l’avenir des relations africaines

L’inauguration du Village Tchad du FESPACO 2025 s’inscrit comme un moment historique dans le calendrier culturel panafricain. Par la mise en scène de performances artistiques vibrantes, l’exposition de son patrimoine touristique et architectural, et la présence solennelle des hauts responsables culturels de la région, cette cérémonie a révélé une volonté collective de promouvoir l’unité et la diversité des cultures africaines.

En associant tradition et modernité, le Village Tchad du FESPACO représente une véritable célébration de l’identité africaine, capable de transcender les frontières nationales et de renforcer les liens entre les peuples. Dans un monde en constante évolution, ces initiatives témoignent d’un engagement profond pour la préservation et la promotion du riche héritage culturel du continent, ouvrant ainsi la voie à une ère nouvelle de coopération, d’innovation et de prospérité partagée.

Saidicus Leberger
Pour Faso Patriotes TV

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Le SAMU adopte son plan stratégique 2025-2029 pour une prise en charge d'urgence renforcée

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Le Service d’Aide Médicale Urgente (SAMU) a validé, ce vendredi, son plan stratégique 2025-2029, un document ambitieux conçu pour sauver des vies et améliorer la qualité des soins offerts aux citoyens. Cette initiative marque une étape cruciale dans la modernisation et l’optimisation des interventions d’urgence dans un contexte de demande croissante.

Burkina-SAMU
Burkina-SAMU

Un projet né d’une réflexion collective

Lors de la rencontre de validation et de dissémination qui s’est tenue jeudi à Ouagadougou, le directeur général du SAMU, le Pr Flavien Kaboré, a souligné l’importance de cette démarche participative. « Ce moment marque une étape cruciale dans notre mission commune de sauver des vies et d’améliorer l’accès aux soins d’urgence pour tous les citoyens », a-t-il affirmé. Le plan stratégique, fruit d’un travail approfondi et collaboratif, définit les grandes orientations et les actions prioritaires pour les cinq prochaines années.

Un contexte d’urgence justifiant l’action

Face à une augmentation significative de la demande, liée notamment à l’urbanisation rapide, aux accidents de la route, aux crises sanitaires et aux catastrophes naturelles, le SAMU se doit de répondre de manière rapide, coordonnée et efficace malgré des ressources parfois limitées. Ce document vise ainsi à renforcer les capacités opérationnelles du service par l’acquisition de nouveaux équipements, la formation continue du personnel et l’amélioration de la gouvernance de l’ensemble des dispositifs d’intervention.

Un soutien institutionnel fort

Lors de cette cérémonie, le Pr Kaboré a également exprimé sa gratitude envers les plus hautes autorités pour leur soutien indéfectible et l’attention portée au développement de l’aide médicale urgente. Il a lancé un appel solennel aux autorités et aux partenaires pour qu’ils continuent à allouer les ressources nécessaires à la prise en charge des patients. De son côté, le secrétaire général du ministère de la Santé, Joël Arthur Kiendrébéogo, représentant le ministre de la Santé, a rappelé que ce plan stratégique s’appuie sur une analyse rigoureuse des besoins de la population et sur une concertation avec l’ensemble des acteurs du secteur de la santé. Il a exprimé sa conviction que la mise en œuvre de ce plan transformera durablement le SAMU, garantissant ainsi une meilleure gestion des urgences médicales au Burkina Faso.

Vers une transformation pérenne du service

Créé en 2021, le SAMU a déjà amorcé ses interventions dès le 13 décembre 2023 et se positionne comme un acteur indispensable pour la prise en charge des urgences en dehors des centres de santé. Grâce à ce plan stratégique, le service entend non seulement renforcer ses capacités techniques et opérationnelles, mais aussi sensibiliser le grand public aux gestes de premiers secours et aux numéros d’urgence, contribuant ainsi à une culture de prévention et de réactivité face aux situations critiques.

Ce nouveau cap stratégique, adopté dans un esprit de rigueur et d’innovation, illustre l’engagement du gouvernement burkinabè à relever les défis du secteur de la santé. En consolidant ses moyens et en favorisant la collaboration avec tous les partenaires, le SAMU se dote des atouts nécessaires pour offrir une prise en charge d’urgence toujours plus performante et adaptée aux besoins de la population.

Saidicus Leberger

Pour Faso Patriotes TV

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« Katanga, la danse des scorpions » : un chef-d'œuvre de Dani Kouyaté célébré au Ciné Burkina

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Ouagadougou Ce mardi soir, la capitale burkinabè a vibré au rythme du cinéma africain avec la projection de « Katanga, la danse des scorpions », dernier-né du réalisateur Dani Kouyaté. Présentée au Ciné Burkina, cette œuvre magistrale, inspirée de la tragédie shakespearienne Macbeth, a captivé un public prestigieux, en présence du Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et de plusieurs membres du gouvernement.

Dani Kouyaté, réalisateur burkinabè
Dani Kouyaté, réalisateur burkinabè

Une plongée haletante dans les méandres du pouvoir

D’une durée d’une heure et trente minutes, « Katanga, la danse des scorpions » raconte l’histoire de Pazouknaam, un roi trahi par son cousin Katanga, qu’il avait pourtant élevé au rang de chef des armées. Après avoir survécu à un premier complot, le souverain pense s’assurer la loyauté de son parent. Mais Katanga, mû par l’ambition et la soif de pouvoir, finit par l’assassiner et s’emparer du trône. Dès lors, il sombre dans la tyrannie, prêt à tout pour protéger son règne ensanglanté.

Ce récit, où violence, trahison et soif de domination s’entremêlent, trouve une résonance universelle. Inspiré des intrigues de pouvoir intemporelles, il évoque avec acuité les dérives de l’autoritarisme et les affres de la conscience rongée par le crime.

Katanga
Katanga

Un film qui marque les esprits

À l’issue de la projection, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo n’a pas caché son admiration :

« C’est un moment riche en émotions. Nous avons suivi un film qui nous plonge dans l’intrigue du pouvoir, dans la violence, mais qui finit sur une bonne note. C’est un chef-d’œuvre, et nous invitons tous les cinéphiles à aller le voir. »

Accompagné du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, ainsi que d’autres membres du gouvernement, le chef du gouvernement a salué le talent et la maîtrise cinématographique de Dani Kouyaté.

Un réalisateur à la quête de l’excellence

Fidèle à son engagement pour un cinéma africain profond, engagé et ancré dans les réalités du continent, Dani Kouyaté a exprimé sa satisfaction face à l’adhésion du public :

« Mon rôle en tant qu’artiste, c’est de poser des questions, de mettre en lumière des problèmes afin que le public réfléchisse avec moi pour trouver des solutions. »

Fils de griots, Dani Kouyaté n’en est pas à son coup d’essai. Réalisateur de renom, il a déjà signé des œuvres marquantes telles que Keïta, l’héritage du griot (1995) et Sya, le rêve du python (2001). Professeur à l’université d’Uppsala et à l’École de cinéma et de théâtre de Wiks Folkhögskola en Suède, il conjugue tradition et modernité pour donner une résonance contemporaine aux récits ancestraux africains.

Avec « Katanga, la danse des scorpions », il ambitionnait de remporter l’Étalon d’or de Yennenga. Une audace qui lui a valu le sacre suprême au FESPACO 2025, consacrant ainsi son talent et offrant au Burkina Faso une victoire éclatante sur la scène cinématographique continentale.

Un chef-d’œuvre à ne pas manquer

Entièrement tourné au Burkina Faso, ce film témoigne de la vitalité du cinéma africain et de sa capacité à raconter, avec force et authenticité, les drames universels du pouvoir et de l’ambition. Il ne fait aucun doute que « Katanga, la danse des scorpions » marquera durablement les esprits et s’inscrira parmi les grandes fresques cinématographiques africaines.

Le cinéma burkinabè, berceau du FESPACO, continue de rayonner et de s’affirmer comme un pilier incontournable du 7ᵉ art africain.

Saidicus Leberger

Pour Radio Tankonnon 

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Ouagadougou 2025 – Lancement grandiose de la 29e édition du FESPACO : Un hommage à l’âme du cinéma africain

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Dans un éclat de lumière et de passion cinématographique, le Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) a officiellement ouvert ses portes le samedi 22 février 2025 au prestigieux Palais des Sports de Ouaga 2000. Cette nouvelle édition, qui s’annonce déjà comme un rendez-vous incontournable du cinéma africain, a réuni sous un même toit les acteurs culturels, les décideurs politiques et un public avide de découvertes artistiques, symbolisant ainsi l’union des nations à travers la magie du septième art.

Le clap d'ouverture du FESPACO 2025
Le clap d'ouverture du FESPACO 2025

Une cérémonie d’ouverture prestigieuse et symbolique

La cérémonie d’ouverture, placée sous le haut patronage du Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, Président du Tchad, et du Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, a marqué le coup d’envoi de cette 29e édition du FESPACO avec faste et élégance. En tant que pays invité d’honneur, le Tchad a tenu à exprimer sa profonde gratitude et son engagement envers le festival. Le ministre du Développement touristique, de la Culture et de l’Artisanat du Tchad, Abakar Rozzi Teguil, a déclaré avec une émotion contenue : « C’est un immense honneur pour notre nation », avant d’inviter l’ensemble des participants à œuvrer collectivement pour que cette édition du FESPACO demeure inoubliable : « Ensemble, faisons que cette édition du FESPACO soit inoubliable. »

Le ministre tchadien de la Culture Abakar Rozzi Tegui
Le ministre tchadien de la Culture Abakar Rozzi Tegui

Un spectacle artistique multiforme

L’ouverture du FESPACO 2025 a été sublimée par une série de prestations artistiques qui ont captivé un public enthousiaste et diversifié. Les scènes se sont enflammées avec des performances théâtrales et humoristiques, reflet d’une créativité débordante et d’un héritage culturel riche. Des artistes renommés tels qu’Assetou Kaboré et Georgette Paré ont enchanté les spectateurs par leur présence scénique et leur interprétation magistrale. La soirée a également été rythmée par l’apparition d’Iron Biby, reconnu comme l’homme le plus fort du monde, dont la performance physique a ajouté une dimension spectaculaire et inattendue à la cérémonie.

L’humoriste Karim la Joie, quant à lui, a su apporter une touche de légèreté bienvenue, provoquant rires et applaudissements tout en rappelant que le cinéma et la culture peuvent, par leur capacité à divertir, rassembler et transcender les différences. Ce mélange harmonieux de disciplines artistiques a ainsi créé une atmosphère festive, propice à l’émergence d’un dialogue interculturel vibrant.

Le Tchad pays invité d’honneur à la cérémonie d’ouverture
Le Tchad pays invité d’honneur à la cérémonie d’ouverture

Hommage à l’héritage de Souleymane Cissé

Au cœur de cette célébration du cinéma africain, un moment d’émotion a été réservé à la mémoire du cinéaste malien Souleymane Cissé, récemment disparu. Considéré comme l’un des pionniers du cinéma africain, Souleymane Cissé a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire du septième art sur le continent. Un vibrant hommage a résonné dans la salle, accompagné de ces mots poignants : « Ton regard a illuminé l’Afrique, ta caméra a révélé nos âmes, ton héritage demeure immortel. » Ce témoignage solennel souligne l’importance de l’œuvre de Cissé, rappelant à tous que la caméra est un outil puissant pour capter l’essence des sociétés et porter le récit de l’Afrique au-delà de ses frontières.

Le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno et le Capitaine Ibrahim Traoré assistant à la cérémonie d’ouverture de la 29e édition du FESPACO
Le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno et le Capitaine Ibrahim Traoré assistant à la cérémonie d’ouverture de la 29e édition du FESPACO

L’engagement politique et culturel au service de l’unité africaine

La présence solennelle des chefs d’État présents à l’ouverture du FESPACO 2025, à savoir le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno et le Capitaine Ibrahim Traoré, incarne la volonté commune des nations africaines de promouvoir la culture et de renforcer les liens d’amitié entre les peuples. Leur implication dans cette cérémonie prestigieuse traduit une vision partagée selon laquelle le cinéma et la culture sont des vecteurs essentiels de rapprochement et de cohésion sur le continent. En effet, à travers le FESPACO, ces dirigeants affirment leur conviction que la diversité culturelle, loin d’être une source de division, constitue le socle d’une identité africaine forte et résiliente.

Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, ministre burkinabè de la communication, de la Culture, des arts et du tourisme prononçant le discours d’ouverture du Chef de l’Etat.
Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, ministre burkinabè de la communication, de la Culture, des arts et du tourisme prononçant le discours d’ouverture du Chef de l’Etat.

Un programme riche en projections, rencontres et débats

La 29e édition du FESPACO ne se limite pas à une cérémonie d’ouverture fastueuse. Elle promet une semaine intense et riche en activités destinées à nourrir l’esprit critique et l’échange d’idées autour du cinéma africain. De nombreuses projections de films, conférences, ateliers et débats sont programmés, offrant ainsi aux professionnels du secteur et au grand public l’opportunité de réfléchir aux enjeux actuels du cinéma sur le continent, de partager leurs expériences et d’envisager ensemble l’avenir du septième art.

Les organisateurs du festival insistent sur l’importance de ces rencontres, qui visent à encourager les talents émergents tout en rendant hommage aux figures emblématiques du cinéma africain. Le FESPACO, véritable institution culturelle, se positionne ainsi comme un laboratoire d’idées et une plateforme d’innovation, où se conjuguent passion, tradition et modernité.

Une séquence du spectacle "Ouili", Ph. DCRP/MCCAT
Une séquence du spectacle "Ouili", Ph. DCRP/MCCAT

Conclusion : Une célébration de l’identité et de l’avenir africains

L’ouverture de la 29e édition du FESPACO 2025, célébrée au Palais des Sports de Ouaga 2000, marque un moment charnière pour le cinéma africain. En réunissant sous le signe de la culture et de l’unité des artistes, des décideurs et des citoyens, cet événement témoigne de l’engagement profond des nations africaines à promouvoir leur héritage commun et à imaginer ensemble un avenir radieux pour le septième art.

À travers des prestations artistiques de haut niveau, un hommage émouvant à une légende du cinéma et des déclarations inspirantes de dirigeants visionnaires, le FESPACO 2025 se présente comme une célébration inoubliable de l’identité africaine. Dans un monde en perpétuelle évolution, ce festival demeure un phare, illuminant le chemin de la coopération culturelle et du dialogue entre les peuples, tout en affirmant que, pour l’Afrique, le cinéma n’est pas seulement un art, mais bien un moyen de transformer les rêves en réalité.

Saidicus Leberger

Pour Faso Patriotes TV 

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L’OIF AU FESPACO 2025 : UN ENGAGEMENT RENFORCÉ POUR LE CINÉMA AFRICAIN

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Le 29e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), qui se tient du 22 février au 1er mars 2025, marque une année record en termes de sélection de films. Parmi eux, 34 productions ont bénéficié du soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à travers ses divers dispositifs d’appui au cinéma.

Organisation internationale de la Francophonie (OIF)
Organisation internationale de la Francophonie (OIF)

En plus de cette présence significative dans la compétition, l’OIF investit le Marché international du cinéma et de l’audiovisuel africain (MICA) à travers deux conférences majeures. Ces rendez-vous visent à dresser le bilan des dix dernières années de soutien au secteur et à fournir des outils concrets aux professionnels du film pour maximiser leur visibilité dans l’environnement numérique.

Un Bilan de 10 ans de financement du cinéma africain

Mardi 25 février (10h-12h) – Grande tente

L’OIF organise une conférence de bilan sur la période 2015-2024, mettant en lumière les résultats de son engagement auprès des producteurs et réalisateurs africains. Ce sera l’occasion pour les professionnels du secteur d’échanger sur les avancées, les défis et les perspectives d’amélioration des dispositifs d’appui tels que le Fonds Image de la Francophonie, le Fonds Francophonie TV5MONDEplus ou encore le Prix Filmac.

Organisation internationale de la Francophonie (OIF)
Organisation internationale de la Francophonie (OIF)

Intervenants :

  • Enrico Chiesa, responsable cinéma du Fonds Image de la Francophonie

  • Isabelle Ba, attachée de programmes à la Représentation de l’OIF pour l’Afrique de l’Ouest

La conférence sera suivie d’un cocktail déjeunatoire, un moment privilégié pour les échanges informels entre professionnels du secteur (places limitées).

Marketing numérique : maximiser la découvrabilité des films africains

Mercredi 26 février (10h-12h) – Grande tente

L’ère numérique impose de nouveaux défis aux producteurs et distributeurs de films africains. Comment assurer une présence efficace sur les plateformes digitales ? Quelles stratégies adopter pour générer un buzz autour d’une production et fidéliser le public ? Ce sont les questions centrales de cet atelier gratuit, destiné aux professionnels souhaitant optimiser la visibilité de leurs œuvres.

L’atelier abordera notamment :

  • Les tendances du streaming et des réseaux sociaux en Afrique

  • Les stratégies de pré-lancement (teasing, influenceurs, promotion ciblée)

  • Le référencement et la création de buzz digital

  • Les techniques de monétisation et fidélisation post-lancement

Organisation internationale de la Francophonie (OIF)
Organisation internationale de la Francophonie (OIF)

 

Intervenants :

  • Julien Cangelosi, fondateur de YESWECANGE, agence digitale panafricaine spécialisée en marketing numérique et en gestion d’influenceurs

  • Angela Aqueruburu, productrice togolaise et fondatrice de YOBO STUDIOS, pionnière de la short-com africaine et réalisatrice du long-métrage Mikoko, en compétition au FESPACO 2025

Une couverture médiatique panafricaine renforcée

Pour ceux qui ne pourront pas être présents à Ouagadougou, TV5MONDE et CANAL+ International, partenaires de l’OIF, proposeront une programmation spéciale dédiée au FESPACO.

TV5MONDE diffusera quatre films issus du continent, parmi lesquels :

  • Ashkal, l’enquête de Tunis de Youssef Chebbi

  • Sira d’Apolline Traoré

  • Dent pour Dent d’Otis Ba

  • Un Fils de Mehdi Barsaoui

De son côté, CANAL+ International proposera chaque soir deux films africains, couvrant un large éventail de productions en provenance du Burkina Faso, du Ghana, du Sénégal, du Cap-Vert, du Cameroun, de la Tunisie, de la Côte d’Ivoire et du Kenya.

En parallèle, CANAL+ attribuera des prix d’une valeur totale de 5 millions FCFA dans la nouvelle section Perspectives, dédiée aux premiers films, contribuant ainsi à la révélation de nouveaux talents.

Un engagement durable pour la production audiovisuelle africaine

L’OIF, en partenariat avec CANAL+, poursuit également son Parcours Panafricain de Production, un programme destiné à renforcer les compétences de 100 productrices et producteurs africains sur deux ans. Cette initiative, aux côtés des soutiens financiers apportés par l’organisation, vise à structurer durablement l’industrie du film sur le continent.

Ainsi, à travers son soutien aux films en compétition, ses conférences stratégiques et son action en faveur de la visibilité des œuvres africaines, l’OIF confirme son rôle moteur dans le développement et le rayonnement du cinéma francophone africain.

Un engagement durable pour la production audiovisuelle africaine

L’OIF, en partenariat avec CANAL+, poursuit également son Parcours Panafricain de Production, un programme destiné à renforcer les compétences de 100 productrices et producteurs africains sur deux ans. Cette initiative, aux côtés des soutiens financiers apportés par l’organisation, vise à structurer durablement l’industrie du film sur le continent.

Ainsi, à travers son soutien aux films en compétition, ses conférences stratégiques et son action en faveur de la visibilité des œuvres africaines, l’OIF confirme son rôle moteur dans le développement et le rayonnement du cinéma francophone africain.

Saidicus Leberger

Pour Faso Patriotes TV

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FESPACO : L’âme du cinéma africain en fête à Ouagadougou

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Ouagadougou Depuis sa création en 1969, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) s’est imposé comme le rendez-vous incontournable du septième art africain. Véritable creuset de la création cinématographique sur le continent, il incarne l’ambition d’un cinéma enraciné dans les réalités africaines et ouvert sur le monde.

FESPACO 2025
FESPACO 2025

Une plateforme d’échange et de diffusion

Organisé tous les deux ans dans la capitale burkinabè, le FESPACO dépasse largement le cadre d’une simple compétition cinématographique. Son objectif est clair : offrir une vitrine aux œuvres africaines, favoriser les rencontres entre professionnels du secteur et contribuer au développement du cinéma en tant que moyen d’expression, d’éducation et de conscientisation.

Mais son rôle ne s’arrête pas là. L’institution en charge du festival s’investit également dans des projections à but non lucratif en zones rurales, en partenariat avec des ONG, des écoles et diverses institutions. En outre, le FESPACO œuvre à la promotion du cinéma africain sur la scène internationale, consolidant ainsi son influence bien au-delà des frontières du continent.

Le festival bénéficie du soutien financier d’acteurs majeurs, parmi lesquels l’Agence internationale de la francophonie (AIF), le PNUD, l’UNESCO, l’UNICEF et l’Union européenne, ainsi que de nombreux pays partenaires tels que l’Allemagne, la France, la Suède, le Danemark et la Chine.

Un héritage cinématographique enraciné

L’histoire du FESPACO débute en février 1969, sous l’impulsion d’un groupe de passionnés de cinéma, parmi lesquels l’illustre Ousmane Sembène. Lors de cette première édition, cinq pays africains étaient représentés – le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Cameroun et la Haute-Volta (actuel Burkina Faso) – aux côtés de la France et des Pays-Bas, avec 23 films projetés.

Dès 1970, l’événement prend de l’ampleur, rassemblant neuf pays africains et proposant 40 films à son public. Puis, en 1972, il adopte officiellement le nom de Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (FESPACO) et se dote de son prestigieux Étalon de Yennenga, en hommage à la légendaire princesse fondatrice de l’Empire Mossi. En 1979, le festival devient bisannuel, consolidant son rôle de catalyseur de la création cinématographique africaine.

Face aux défis de la distribution des œuvres sur le continent, le festival évolue une fois de plus en intégrant la télévision à son intitulé, devenant le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou. Cette mutation reflète la nécessité d’explorer de nouveaux circuits de diffusion et d’accompagner les mutations du secteur audiovisuel africain.

Un tremplin pour le cinéma africain

Le FESPACO ne se contente pas de célébrer le cinéma africain, il lui offre une plateforme d’expression et de reconnaissance. Il a révélé des talents majeurs et sacré des œuvres qui ont marqué l’histoire du septième art sur le continent, de Souleymane Cissé à Abderrahmane Sissako, en passant par Gaston Kaboré et Dani Kouyaté.

Aujourd’hui encore, Ouagadougou demeure la capitale du cinéma africain, rassemblant à chaque édition réalisateurs, producteurs, critiques et cinéphiles venus de tout le continent et d’ailleurs. Plus qu’un festival, le FESPACO est un symbole, un espace de dialogue où le cinéma devient le miroir des sociétés africaines, interrogeant leur passé, scrutant leur présent et rêvant leur avenir.

Le cinéma africain, à travers le FESPACO, affirme son identité, refuse l’invisibilité et s’impose sur la scène internationale avec audace et créativité.

Saidicus Leberger

Pour Faso Patriote TV

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Mobilisation citoyenne à Kourouma : Un engagement patriotique en faveur de la paix et de la sécurité

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Dans un élan de solidarité et de patriotisme, les populations des quinze villages de la commune de Kourouma se sont réunies le samedi 22 février 2025 pour organiser une marche de soutien aux autorités de la transition. Cet événement, orchestré par la Coordination Nationale des Associations de la Veille Citoyenne (CNAVC), illustre la détermination de la population à renouveler son engagement en faveur du retour de la paix et du rétablissement de la sécurité au Burkina Faso.

Marche de soutien de la population de Kourouma
Marche de soutien de la population de Kourouma

Une marche symbolique et organisée

Accompagnés du chef de terre et de son notable – qui, malgré une démarche laborieuse assistée de leur canne, ont guidé les citoyens avec une détermination sans faille –, les marcheurs ont parcouru le trajet, partant de Chez le chef de terre, en passant par le commissariat, jusqu’à atteindre la préfecture du département de Kourouma. Là, ils ont remis un message solennel au préfet, destiné à être transmis aux instances compétentes, réaffirmant leur soutien indéfectible au Capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso, et à l’ensemble de son équipe.

Inauguration du Rond Point CNAVC de Kourouma
Inauguration du Rond Point CNAVC de Kourouma

Des contributions concrètes au service de la nation

Au cours de cette manifestation patriotique, la population a exprimé son engagement par des gestes d’une grande générosité. Une somme de 3 201 250 FCFA a été versée au fonds de soutien patriotique, accompagnée de 500 000 FCFA destinés à soutenir les Volontaires de la Défense de la Patrie (VDP) de la localité, qui œuvrent inlassablement, de jour comme de nuit, pour assurer la sécurité des habitants. Par ailleurs, plusieurs sacs de riz et de maïs ont été collectés afin d’apporter une aide précieuse aux personnes déplacées internes de la commune de Morolaba.

Population de Kourouma à la Place de la Préfecture de Kourouma
Population de Kourouma à la Place de la Préfecture de Kourouma

Inauguration d’un rond-point et appels à renforcer la sécurité

Dans la continuité de la marche, la CNAVC a procédé à l’inauguration d’un rond-point sur la place de la mairie, symbole fort du renforcement de la veille citoyenne dans la commune de Kourouma. La population, dans un souci constant d’amélioration des dispositifs de sécurité, a également formulé des doléances. Parmi elles figurent la demande de révision des effectifs des VDP dans la commune et le renforcement de l’équipement de dernière génération pour les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ainsi que pour les VDP.

Discours du SG CNAVC de Kourouma
Discours du SG CNAVC de Kourouma

Un signal fort en période de transition

Ce rassemblement, empreint de ferveur et de sens civique, témoigne de l’implication active des populations locales dans la construction d’un Burkina Faso apaisé et sécurisé. Par ce geste collectif, les habitants de Kourouma réaffirment leur confiance dans la transition et leur volonté de contribuer, par des actions concrètes, à l’édification d’un avenir meilleur pour tous.

Remise du chèque pour l'effort de soutien patriotique
Remise du chèque pour l'effort de soutien patriotique

En ces temps de transformation, la mobilisation des citoyens de Kourouma se présente comme un exemple édifiant de l’unité nationale et du patriotisme, rappelant à tous que la quête de la paix et de la sécurité repose sur l’engagement quotidien et la solidarité de chacun.

Reportage - TKY 

Saidicus Leberger

Pour Faso Patriotes TV

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Burkina Faso : Le PAM renforce son appui aux priorités du secteur agropastoral

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Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Commandant Ismaël SOMBIÉ, a reçu en audience une délégation du Programme Alimentaire Mondial (PAM), dirigée par son Représentant et Directeur pays au Burkina Faso, monsieur Sory OUANE, ce lundi 17 février 2025, à Ouagadougou.

Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Commandant Ismaël SOMBIÉ et une délégation du Programme Alimentaire Mondial (PAM), dirigée par son Représentant et Directeur pays au Burkina Faso, monsieur Sory OUANE
Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Commandant Ismaël SOMBIÉ et une délégation du Programme Alimentaire Mondial (PAM), dirigée par son Représentant et Directeur pays au Burkina Faso, monsieur Sory OUANE

Lors de cette rencontre, monsieur OUANE a exprimé l’engagement du PAM à s’aligner sur les priorités définies dans le secteur agropastoral et à soutenir les efforts du Gouvernement burkinabè en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle. Il a souligné l’importance de travailler en étroite collaboration avec le ministère de l’Agriculture afin d’apporter une réelle plus-value grâce à des interventions ciblées et adaptées qui amélioreront significativement le quotidien des populations.

En réponse, le ministre d’État Ismaël SOMBIÉ a salué la flexibilité du PAM, qui a permis de mettre en œuvre des actions significatives et structurantes. Il a également invité tous les partenaires techniques et financiers actifs dans le secteur agropastoral à repenser leur approche pour mieux répondre aux besoins réels des populations. Il a insisté sur l’importance d’optimiser les interventions afin d’assurer plus d’efficacité et d’efficience dans les actions menées.

Cette audience a permis de renforcer les liens entre le ministère en charge de l’Agriculture et le PAM, ouvrant ainsi la voie à une coopération plus alignée et efficace pour répondre aux enjeux alimentaires du pays.

Monsieur Sory OUANE, qui a déjà servi au Burkina Faso entre 1994 et 1998, a été nommé en août 2024 comme Représentant et Directeur Pays du PAM au Burkina Faso.

DCRP/MARAH

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Confédération de l’AES : Cap sur une urbanisation harmonisée et intégrée

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Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a accordé, ce mardi 18 février 2025, une audience au ministre nigérien de l’Urbanisme et de l’Habitat, Salissou Sahirou Adamou. L’événementiel « Les 72 h de l’Urbaniste » et la question de l’urbanisme dans l’espace confédéré de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont été à l’ordre du jour de cette rencontre.

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et le ministre nigérien de l’Urbanisme et de l’Habitat, Salissou Sahirou Adamou
Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et le ministre nigérien de l’Urbanisme et de l’Habitat, Salissou Sahirou Adamou

Les 72 h de l’Urbaniste, organisées par l’Ordre des Urbanistes du Burkina (OUB), sont prévues du 20 au 22 février 2025, à Ouagadougou, sous le thème : « Développement urbain durable en Afrique : rôle de l’urbaniste en temps de crise ».

Présent à Ouagadougou, dans le cadre de cette rencontre, le ministre nigérien de l’Urbanisme et de l’Habitat, Salissou Sahirou Adamou, a rendu une visite de courtoisie au Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, accompagné de son homologue burkinabè, Mikaïlou Sidibé.

Le Chef du Gouvernement a donné des orientations aux deux ministres de l’Urbanisme et de l’Habitat pour la réussite de ce rendez-vous dont l’objectif est de mieux faire connaître le métier d’urbaniste et de sensibiliser les populations sur l’importance de l’aménagement des villes.

Dans la dynamique de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES), le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont l’ambition d’une politique commune en matière d’urbanisme.

Ainsi, cette question cruciale s’est également invitée dans les échanges entre le Premier ministre et ses hôtes.

Selon le ministre Salissou Sahirou Adamou, un programme allant dans ce sens est en cours d’élaboration.

« Des rencontres entre les ministres chargés de l’Urbanisme du Burkina Faso, du Mali et du Niger, sont organisées à cet effet, dans le but d’harmoniser les textes sur l’urbanisme et de voir comment aborder la création d’un fonds commun pour le logement social. Nous discutons des politiques et des différentes expériences que nous avons chacun dans son pays en vue de les harmoniser pour créer un cadre de vie décent pour les citoyens de nos États confédérés », a expliqué le ministre nigérien de l’Urbanisme et de l’Habitat.

DCRP/ Primature

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Croissance et résilience : L’UEMOA salue les performances économiques du Burkina Faso

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Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu en audience, ce mardi 18 février 2025, le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Abdoulaye Diop. Les résultats de l’union économique ainsi que ses perspectives ont été les points essentiels des échanges.

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Abdoulaye Diop
Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Abdoulaye Diop

À l’issue de cette rencontre, Abdoulaye Diop, le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a exprimé sa satisfaction pour les efforts et les résultats du Burkina Faso dans plusieurs domaines, notamment la mobilisation des ressources et la transposition des textes communautaires.

Cette rencontre a été mise à profit pour faire le point sur les 30 ans d’existence de l’UEMOA. En dépit du contexte économique mondial défavorable, a précisé M. Diop, l’Union s’est montrée résiliente et dynamique, grâce à la contribution de ses États membres, dont le Burkina Faso. « Le Burkina a joué toute sa partition pour permettre pendant ces 30 ans d’avoir une union performante au plan socio-économique », a-t-il ajouté.

Le président de la Commission de l’UEMOA a également salué les efforts des autorités burkinabè en matière de sécurité. Une lutte qu’il a dit comprendre, car « sans la paix, sans la sécurité, les politiques de développement, les politiques économiques auront naturellement des difficultés à être mises en œuvre de façon efficace ».

Sur le plan économique, Abdoulaye Diop a relevé et apprécié les performances du Burkina Faso dans la mobilisation des ressources propres, ce qui facilite la consolidation de sa situation macroéconomique, malgré le contexte défavorable.

Il a par ailleurs souligné le dynamisme du Burkina Faso dans la transposition des textes communautaires.

Le président Abdoulaye Diop a aussi annoncé au Chef du Gouvernement l’élaboration de deux importants documents pour la gouvernance de l’Union. Il s’agit de la vision 2040 de l’institution, qui ambitionne un espace communautaire prospère et paisible, et du Plan stratégique intitulé Impact 2030, qui vise à valoriser les ressources nationales pour développer des chaînes de valeur, créer des emplois et augmenter les revenus des populations.

« C’est dans cette même voie que les autorités du Burkina Faso sont en train de travailler depuis quelques années. Donc, il y a véritablement une convergence de vues et d’orientations. Nous travaillerons ensemble à la mise en œuvre de ces actions pour le développement communautaire de notre union », a-t-il conclu.

DCRP/ Primature

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