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Capitaine Ibrahim Traoré à Bobo-Dioulasso : une vision incarnée, un Burkina en marche

Publié le par FASO PATRIOTES TV

BOBO-DIOULASSO, 24 mai 2025Au terme d’un séjour de quatre jours dans la deuxième ville du Burkina Faso, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, est reparti avec le sentiment du devoir accompli. Un devoir à la fois politique, économique et moral, en ce qu’il témoigne de la volonté ferme de l’État de répondre, de manière concrète, aux attentes des populations. Au cœur de ce déplacement historique : la matérialisation d’une série d’investissements stratégiques dans les secteurs agricole, industriel et sécuritaire, porteurs d’un avenir que le chef de l’État souhaite affranchi de l’assistanat, fondé sur la souveraineté et la résilience nationale.

Pose la première pierre de l’usine de pommes de cajou à Péni
Pose la première pierre de l’usine de pommes de cajou à Péni

Une impulsion décisive pour l’agriculture et l’élevage

Dans une région où les terres fertiles ne demandent qu’à être mises en valeur, la remise de matériels et d’intrants agropastoraux d’une valeur globale de 104,5 milliards de francs CFA a constitué le temps fort du séjour présidentiel. Tracteurs, motopompes, semences améliorées, engrais organiques, aliments pour bétail, vaccins vétérinaires : tout a été mis en œuvre pour renforcer les capacités de production des agriculteurs et des éleveurs.

« Le Président est venu non pas pour promettre, mais pour livrer », confiait un exploitant agricole de la plaine de Kou. « Nous avons vu les machines, nous avons reçu les intrants, et nous savons que cela va changer notre quotidien. »

Dans son discours, le Capitaine Traoré a rappelé que l’autosuffisance alimentaire n’était pas un slogan mais une exigence. Une obligation stratégique dans un contexte mondial troublé où la souveraineté alimentaire devient l’ultime rempart contre la précarité.

Affiche cérémonie officielle de la pose de première pierre de l'usine de pomme de cajou
Affiche cérémonie officielle de la pose de première pierre de l'usine de pomme de cajou

« Ce que nous faisons aujourd’hui à Bobo-Dioulasso, c’est semer la semence de notre indépendance. Nous devons produire ce que nous mangeons, transformer ce que nous produisons, et exporter ce que nous transformons », a-t-il déclaré devant une foule enthousiaste.

Une ambition industrielle clairement assumée

Outre l’agriculture, la visite du chef de l’État a également été marquée par la pose de la première pierre de deux infrastructures industrielles majeures : une usine de transformation de pomme de cajou et une unité de fabrication de médicaments vétérinaires.

Ces projets s’inscrivent dans la logique d’industrialisation intelligente prônée par le régime de la Transition. L’objectif est clair : créer de la valeur ajoutée sur place, rompre avec le cycle de la dépendance aux importations, et surtout, offrir des opportunités d’emploi à une jeunesse avide d’avenir.

La future usine de transformation de la noix de cajou devrait à terme générer plus de 1 000 emplois directs et plusieurs milliers d’emplois indirects dans les filières connexes (emballage, transport, maintenance…). Quant à l’unité pharmaceutique vétérinaire, elle vise à combler un vide stratégique dans la lutte contre les épizooties et à soutenir l’élevage intensif.

Motoculteurs
Motoculteurs

À Ouagadougou, la défense populaire se renforce

Pendant que le Président s’activait dans l’Ouest, à Ouagadougou, une autre cérémonie venait compléter le tableau de l’engagement de l’État : la dotation en logistique de la Brigade des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), à hauteur de 6,2 milliards de FCFA. Véhicules tout-terrain, équipements de communication, matériels de surveillance, vivres et équipements de protection ont été remis aux forces supplétives engagées au front contre le terrorisme.

Ce geste symbolique et stratégique témoigne de la centralité de la sécurité dans la doctrine de gouvernance du Capitaine Traoré. Il traduit également un respect profond pour le sacrifice consenti par ces hommes et femmes qui défendent, souvent au péril de leur vie, l’intégrité du territoire.

Une action rendue possible par le sursaut patriotique

Fidèle à sa démarche de gouvernance participative, le Président du Faso a tenu à souligner que toutes ces réalisations sont rendues possibles grâce aux efforts conjugués du peuple burkinabè. Il a salué le civisme fiscal des contribuables, les contributions volontaires au Fonds de Soutien Patriotique, mais aussi le soutien constant de la diaspora, dont les envois financiers ont permis de soulager bien des communautés.

« Aucun centime n’est venu d’une aide étrangère conditionnée. Ce sont vos sacrifices qui rendent possible chaque tracteur livré, chaque fusil remis aux VDP, chaque médicament produit demain ici, chez nous », a martelé le Capitaine Traoré.

Une vision de société incarnée

Plus qu’un simple bilan d’étape, ce séjour présidentiel à Bobo-Dioulasso s’apparente à une déclaration de méthode. Le pouvoir en place entend ancrer la transformation du Burkina Faso dans une dynamique de réappropriation populaire. Loin des schémas technocratiques ou des plans dictés de l’extérieur, il s’agit ici de faire œuvre de souveraineté concrète.

« La vraie rupture, ce n’est pas dans les discours qu’elle se mesure, mais dans les actes. Nous avons un chef d’État qui parle peu, mais qui agit », analyse le politologue burkinabè Ali Nouhoun Sanou. « Ce qui se passe à Bobo est peut-être le début d’une ère industrielle burkinabè. »

Motos
Motos

Une union nationale en construction

Dans ses propos de clôture, le chef de l’État a lancé un appel vibrant à l’unité nationale et au dépassement des clivages. Il a réaffirmé que la Transition n’est pas un gouvernement de circonstance, mais un projet de refondation nationale. Un projet auquel chaque Burkinabè est appelé à contribuer, indépendamment de son origine, de sa confession ou de son niveau d’instruction.

« Ensemble, nous avons le pouvoir de redonner à ce pays sa dignité, sa souveraineté, sa grandeur. Ensemble, nous bâtirons un Burkina nouveau, un Burkina des travailleurs, des soldats, des cultivateurs, des enseignants, des femmes battantes et des enfants porteurs d’espérance. »

Conclusion : un tournant historique

En quittant Bobo-Dioulasso ce 24 mai, le Capitaine Ibrahim Traoré a laissé plus que des promesses : il a semé les germes d’un modèle burkinabè de développement, basé sur le travail, la solidarité et la souveraineté. Alors que le pays poursuit son chemin dans un environnement régional incertain, cette vision ancrée dans le réel apparaît comme un cap que beaucoup espéraient sans l’oser.

À présent, tout l’enjeu réside dans la continuité, la rigueur dans l’exécution, et la capacité de l’État à rester au plus près de ses citoyens. Mais une chose est sûre : le Burkina Faso du renoncement semble désormais derrière nous. Le Burkina du courage, lui, est en marche.

Saidicus Leberger

Pour Faso Patriotes TV

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