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Un tournant historique pour le Faso : L'Apurement de la dette sociale et l'investissement industriel, piliers d'une renaissance nationale

Publié le

Ouagadougou, 15 janvier 2025Le gouvernement, dans une dynamique de redressement social et de relance économique, a adopté ce mercredi plusieurs mesures structurantes lors de l’hebdomadaire Conseil des ministres présidé par le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Chef de l’État. Dans un contexte marqué par la nécessité de rétablir l’équilibre et de stimuler les moteurs de développement, ces décisions témoignent d’une volonté farouche d’apurer la dette sociale accumulée tout en dynamisant le tissu industriel et agroalimentaire national.

Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Mathias TRAORÉ
Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Mathias TRAORÉ

Un geste fort pour l’apurement de la dette sociale

Au cœur de cette réunion, le ministère de l’Enseignement de base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales (MEBAPLN) a vu l’adoption d’un décret déterminant. Celui-ci fixe, avec une précision inédite, le taux de l’indemnité de logement du personnel enseignant et d’encadrement, ainsi que les indemnités d’astreinte, de technicité et de logement pour le personnel de l’État issu des nouveaux emplois spécifiques créés par le ministère. Le ministre chargé de l’Enseignement de base, Jacques Sosthène DINGARA, n’a pas tari d’éloges sur cette mesure, soulignant qu’elle constitue une réponse concrète à la dette sociale accumulée depuis 2023, laquelle s’élève à plus de 31 milliards FCFA.

« Ce décret permet d’apurer, de manière progressive et équitable, la dette sociale à l’endroit des agents légitimement dus depuis 2023. Il traduit une reconnaissance manifeste du rôle déterminant des enseignants dans la refondation de notre société », a-t-il affirmé. Selon lui, le remboursement s’échelonnera sur l’ensemble de l’année 2025, une opération qui sera méticuleusement orchestrée à travers la répartition du pays en quatre zones distinctes, garantissant ainsi une couverture et une équité territoriale. Cette décision fait suite à l’appel lancé par le Président du Faso, qui, dans un contexte de crise, avait exhorté les collaborateurs à faire preuve de patience et d’effort patriotique, assurant que les engagements de l’État seraient honorés dès que la conjoncture s’améliorerait.

Des initiatives industrielles pour stimuler l’économie nationale

Parallèlement à la régularisation des droits sociaux, le ministère de l’Économie et des Finances a pris des décisions tout aussi ambitieuses en adoptant deux décrets autorisant l’Agence pour la Promotion de l’Entrepreneuriat Communautaire (APEC) à s’impliquer dans des projets industriels d’envergure. Ces mesures s’inscrivent dans une stratégie de modernisation et de diversification de l’économie nationale, visant à créer de nouveaux emplois et à renforcer la compétitivité des secteurs stratégiques.

La première initiative concerne une usine semi-mécanisée de mine située dans la région du Sud-Ouest, à Bielméra. Le projet, dont le coût total de construction est estimé à 1 548 millions FCFA, prévoit une participation de l’APEC à hauteur de 21 %, les 79 % restants étant réservés à la Société coopérative « Bâtir l’avenir », qui représente les adhérents de l’APEC. Cette opération est envisagée non seulement comme un levier de modernisation du secteur minier, mais également comme un vecteur de développement régional, susceptible de générer des retombées économiques significatives pour les populations locales.

La seconde mesure autorise, quant à elle, la participation de l’APEC dans la construction d’une usine de transformation de tomates, implantée dans la région du Centre-Est, à Tenkodogo. Pour ce projet d’une ampleur notable, le coût total est évalué à 7 500 millions FCFA, dont 1 500 millions FCFA seront investis par l’APEC, le reliquat étant pris en charge par la même Société coopérative « Bâtir l’avenir ». L’initiative vise à valoriser la production locale et à impulser une véritable dynamique industrielle dans le secteur agroalimentaire, apportant ainsi une contribution concrète à l’essor de l’économie nationale.

Une vision intégrée du développement

Ces décisions, adoptées dans le cadre d’un Conseil des ministres axé sur la bonne marche de la Nation, illustrent une approche holistique alliant la reconnaissance des droits sociaux à la stimulation des investissements stratégiques. D’un côté, le gouvernement réaffirme son engagement envers les agents de l’État, notamment les enseignants, en procédant à l’apurement d’une dette sociale de longue date. De l’autre, il s’inscrit dans une perspective de développement industriel et agroalimentaire qui promet de créer de nouveaux emplois, de moderniser des secteurs clés et de renforcer la souveraineté économique du Burkina Faso.

Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Mathias TRAORÉ, chargé de l’intérim du Porte-parole du Gouvernement, a précisé que ces mesures font partie d’un ensemble de réformes destinées à moderniser l’appareil étatique et à redonner confiance aux citoyens dans leur administration. L’approche adoptée témoigne d’une vision éclairée, plaçant l’intérêt collectif au-dessus des intérêts particuliers et cherchant à instaurer une harmonie entre justice sociale et dynamisme économique.

Un tournant décisif pour l’avenir du Burkina Faso

Au-delà des chiffres et des engagements financiers, ces décisions incarnent l’ambition d’un Burkina Faso résolument tourné vers l’avenir. En honorant la dette sociale due aux enseignants, l’État reconnait publiquement l’importance de l’éducation comme socle du développement et pilier de la refondation nationale. Parallèlement, l’investissement dans des infrastructures industrielles de grande envergure constitue une réponse stratégique aux défis économiques contemporains, en ouvrant la voie à une diversification des sources de croissance et à une industrialisation accrue.

La répartition géographique des paiements, qui s’articulera autour de quatre zones, ainsi que la collaboration avec des acteurs communautaires tels que la Société coopérative « Bâtir l’avenir », illustrent une volonté de décentralisation et de partage des retombées économiques. Ce mode opératoire, à la fois inclusif et ambitieux, met en exergue la pertinence d’une gouvernance qui prend en compte les disparités régionales et les spécificités locales, tout en mobilisant des ressources nationales pour relever les défis du développement.

Conclusion : Un gouvernement à la hauteur des défis

En somme, la réunion du Conseil des ministres du 15 janvier 2025 marque une étape charnière dans l’histoire récente du Burkina Faso. Entre l’apurement d’une dette sociale qui pèse sur les épaules des agents de l’État depuis plusieurs années et l’engagement ferme dans des projets industriels structurants, le gouvernement du Capitaine Ibrahim TRAORÉ démontre une capacité d’adaptation et une détermination sans faille à répondre aux attentes de la Nation. Dans ce climat d’effort patriotique, chaque décision prise contribue à forger un avenir où le progrès social et économique se conjuguera harmonieusement, offrant à la population un espoir renouvelé et une vision d’un Burkina Faso moderne, juste et prospère.

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